PAPEETE, 29 juin 2019 - Six personnalités ont été distinguées, samedi, dans l'Ordre de Tahiti Nui, en marge des célébrations de la Fête de l'autonomie.
En ouverture de cérémonie, six personnalités ont été distinguées dans l'Ordre de Tahiti : Dominique Marghem, Pauline Niva, George Kelly, Sandrine Attia, Charles Tetaria et Michel Gay.
Voici les allocutions dites par le président Fritch lors de la remise des décorations :
En ouverture de cérémonie, six personnalités ont été distinguées dans l'Ordre de Tahiti : Dominique Marghem, Pauline Niva, George Kelly, Sandrine Attia, Charles Tetaria et Michel Gay.
Voici les allocutions dites par le président Fritch lors de la remise des décorations :
Monsieur Dominique Marghem,
Vous êtes né le 28 novembre 1948, à Mitry-Mory, en île de France. Vous arrivez en Polynésie française en 1976 alors que vous effectuez votre service militaire, en tant que médecin, à bord du navire la Paimpolaise. Au terme de votre service militaire, vous décidez de rester en Polynésie et exercez alors au dispensaire de Bora Bora où vous êtes le seul médecin de l’île.
Puis, à la fin de l’année 1984, vous êtes muté au dispensaire d’Uturoa, à Raiatea, où vous exercerez jusqu’en 1991. Décidément très attaché aux îles Sous-le-Vent, cette année-là, vous êtes nommé en qualité de directeur de l’hôpital d’Uturoa, fonction que vous assumerez jusqu’en 1995. Vous êtes ensuite nommé directeur adjoint de la Santé, poste que vous occuperez jusqu’en 2001.
Vous serez ensuite appelé à d’autres fonctions au sein de plusieurs cabinets ministériels qui viendront compléter votre solide expérience en santé publique. Vous serez enfin nommé pour deux années à la tête de la direction de la Santé, à Papeete, jusqu’à votre retraite que vous prenez en 2012.
Aujourd’hui retraité donc, vous ne perdez toutefois pas le contact avec le milieu de la santé et votre grande expérience vous permet toujours de continuer à oeuvrer, avec modestie et efficacité, auprès de décideurs lorsqu’il est fait appel à vos compétences.
C’est donc pour votre engagement et votre parcours professionnel entièrement consacré à la santé et au service public en Polynésie que j’ai l’honneur de vous élever, cher Dominique, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Vous êtes né le 28 novembre 1948, à Mitry-Mory, en île de France. Vous arrivez en Polynésie française en 1976 alors que vous effectuez votre service militaire, en tant que médecin, à bord du navire la Paimpolaise. Au terme de votre service militaire, vous décidez de rester en Polynésie et exercez alors au dispensaire de Bora Bora où vous êtes le seul médecin de l’île.
Puis, à la fin de l’année 1984, vous êtes muté au dispensaire d’Uturoa, à Raiatea, où vous exercerez jusqu’en 1991. Décidément très attaché aux îles Sous-le-Vent, cette année-là, vous êtes nommé en qualité de directeur de l’hôpital d’Uturoa, fonction que vous assumerez jusqu’en 1995. Vous êtes ensuite nommé directeur adjoint de la Santé, poste que vous occuperez jusqu’en 2001.
Vous serez ensuite appelé à d’autres fonctions au sein de plusieurs cabinets ministériels qui viendront compléter votre solide expérience en santé publique. Vous serez enfin nommé pour deux années à la tête de la direction de la Santé, à Papeete, jusqu’à votre retraite que vous prenez en 2012.
Aujourd’hui retraité donc, vous ne perdez toutefois pas le contact avec le milieu de la santé et votre grande expérience vous permet toujours de continuer à oeuvrer, avec modestie et efficacité, auprès de décideurs lorsqu’il est fait appel à vos compétences.
C’est donc pour votre engagement et votre parcours professionnel entièrement consacré à la santé et au service public en Polynésie que j’ai l’honneur de vous élever, cher Dominique, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Madame Pauline Niva,
Vous êtes née le le 30 juin 1960, sur l’île de Tikehau, aux Tuamotu. Vous avez intégré la Direction de la Santé en 1983 en tant qu’agent d’éducation pour la santé en charge des groupes de paroles auprès de la population scolaire et dans les quartiers. Puis, vous poursuivez votre activité en tant qu’animatrice de santé, en charge de la communication.
C’est ainsi que vous devenez en quelque sorte le porte-parole de la Santé publique pour toutes les actions menées dans ce domaine. A ce titre, vous répondez toujours présente aux sollicitations, quelle que soit le jour et l’heure, et particulièrement en Reo Tahiti. Vous vous occupez ainsi notamment de traduire les différents supports que sont les dépliants, les affiches ou encore les messages en télévision, que le public est amené à voir régulièrement, mais aussi d’organiser des campagnes de communication qui permettent de sensibiliser la population à d’importants sujets de santé publique.
Dans la continuité de cet engagement, vous avez, d’ailleurs, aussi été journaliste pigiste à RFO-Télé Polynésie de 2003 à 2005. Vous êtes en outre, depuis 2008, conseillère municipale à la commune de Faa’a. Ces fonctions vous permettent également, depuis plus de dix années désormais, d’aller au contact de la population, pour informer sur le thème de prévention en matière de santé et pour accompagner les familles en difficulté.
En parallèle, depuis 2009, vous êtes aussi devenue formateur pour le Syndicat pour la promotion des communes de la Polynésie française, avec là aussi une mission importante de formation et d’information auprès des élus municipaux.
Pour votre engagement et dévouement depuis maintenant 36 années au service de l’information de la population en matière de santé, j’ai l’honneur de vous élever, chère Pauline, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Vous êtes née le le 30 juin 1960, sur l’île de Tikehau, aux Tuamotu. Vous avez intégré la Direction de la Santé en 1983 en tant qu’agent d’éducation pour la santé en charge des groupes de paroles auprès de la population scolaire et dans les quartiers. Puis, vous poursuivez votre activité en tant qu’animatrice de santé, en charge de la communication.
C’est ainsi que vous devenez en quelque sorte le porte-parole de la Santé publique pour toutes les actions menées dans ce domaine. A ce titre, vous répondez toujours présente aux sollicitations, quelle que soit le jour et l’heure, et particulièrement en Reo Tahiti. Vous vous occupez ainsi notamment de traduire les différents supports que sont les dépliants, les affiches ou encore les messages en télévision, que le public est amené à voir régulièrement, mais aussi d’organiser des campagnes de communication qui permettent de sensibiliser la population à d’importants sujets de santé publique.
Dans la continuité de cet engagement, vous avez, d’ailleurs, aussi été journaliste pigiste à RFO-Télé Polynésie de 2003 à 2005. Vous êtes en outre, depuis 2008, conseillère municipale à la commune de Faa’a. Ces fonctions vous permettent également, depuis plus de dix années désormais, d’aller au contact de la population, pour informer sur le thème de prévention en matière de santé et pour accompagner les familles en difficulté.
En parallèle, depuis 2009, vous êtes aussi devenue formateur pour le Syndicat pour la promotion des communes de la Polynésie française, avec là aussi une mission importante de formation et d’information auprès des élus municipaux.
Pour votre engagement et dévouement depuis maintenant 36 années au service de l’information de la population en matière de santé, j’ai l’honneur de vous élever, chère Pauline, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Monsieur Georges KELLY,
Vous êtes né le 14 juin 1939 à Avatiu, aux îles Cook. Dès l’âge de 11 ans, votre engagement dans le scoutisme a déclenché en vous une véritable vocation à œuvrer pour le bien commun, dans le respect des différences de chacun.
Cette volonté d’aider autrui vous a porté vers de nombreux endroits très éloignés de Polynésie, dans la Drôme, en France, dans les années 60, ou encore, pendant la même période, au Togo, dans le cadre d’une mission de coopération, alors que vous étiez dans l’armée.
Sportif accompli ayant participé aux Jeux du Pacifique sud, vous avez eu à cœur de transmettre aux plus jeunes le goût de l’effort par le biais du sport. Dans un esprit de don de soi et de bienveillance, vous avez aussi œuvré à la Croix Rouge et à la Protection Civile. Secrétaire général de l’Union Chrétienne des Jeunes Gens de 1970 à 1976, vous avez également beaucoup donné à travers l’association Temarama, créée en 1973, et qui continue aujourd’hui encore son action à la fois sociale et culturelle.
Directeur de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Pirae de 1977 à 1982, vous êtes aussi à l’origine de la Foire agricole, de la première participation de Tahiti à la Foire agricole de Paris, ou encore du premier club de va’a de Pirae. Vous avez également contribué à créer le conseil du scoutisme polynésien, que vous présidez depuis 2015. La médaille d’or de la Jeunesse et des sports vous a été attribuée en janvier 2014 pour votre engagement en faveur de la jeunesse.
Dans la continuité de cet engagement, vous avez aussi été ministre à deux reprises, de 1984 à 1986, puis de 1987 à 1991, d’abord avec les portefeuilles de la Jeunesse, des Sports, de l’Education et de l’Artisanat, puis avec les portefeuilles de la Culture et de l’Artisanat.
Pour l’ensemble de votre œuvre au service notamment de la jeunesse, j’ai l’honneur de vous élever, mon cher Georges, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Vous êtes né le 14 juin 1939 à Avatiu, aux îles Cook. Dès l’âge de 11 ans, votre engagement dans le scoutisme a déclenché en vous une véritable vocation à œuvrer pour le bien commun, dans le respect des différences de chacun.
Cette volonté d’aider autrui vous a porté vers de nombreux endroits très éloignés de Polynésie, dans la Drôme, en France, dans les années 60, ou encore, pendant la même période, au Togo, dans le cadre d’une mission de coopération, alors que vous étiez dans l’armée.
Sportif accompli ayant participé aux Jeux du Pacifique sud, vous avez eu à cœur de transmettre aux plus jeunes le goût de l’effort par le biais du sport. Dans un esprit de don de soi et de bienveillance, vous avez aussi œuvré à la Croix Rouge et à la Protection Civile. Secrétaire général de l’Union Chrétienne des Jeunes Gens de 1970 à 1976, vous avez également beaucoup donné à travers l’association Temarama, créée en 1973, et qui continue aujourd’hui encore son action à la fois sociale et culturelle.
Directeur de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Pirae de 1977 à 1982, vous êtes aussi à l’origine de la Foire agricole, de la première participation de Tahiti à la Foire agricole de Paris, ou encore du premier club de va’a de Pirae. Vous avez également contribué à créer le conseil du scoutisme polynésien, que vous présidez depuis 2015. La médaille d’or de la Jeunesse et des sports vous a été attribuée en janvier 2014 pour votre engagement en faveur de la jeunesse.
Dans la continuité de cet engagement, vous avez aussi été ministre à deux reprises, de 1984 à 1986, puis de 1987 à 1991, d’abord avec les portefeuilles de la Jeunesse, des Sports, de l’Education et de l’Artisanat, puis avec les portefeuilles de la Culture et de l’Artisanat.
Pour l’ensemble de votre œuvre au service notamment de la jeunesse, j’ai l’honneur de vous élever, mon cher Georges, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Madame Sandrine ATTIA,
Vous êtes née le 28 juillet 1974, à Marseille. A l’âge de 20 ans, vous êtes entrée dans l’Armée. Aujourd’hui colonel, vous êtes le chef de corps du régiment du service militaire adapté de Polynésie française.
Vous avez été nomée Chevalier de la Légion d’honneur en juillet 2013.
Depuis votre prise de commandement, à la tête du RSMA-Pf, le 21 juillet 2017, vous avez parfaitement réussi à positionner ce régiment au cœur des enjeux sociaux, économiques et éducatifs du fenua. Depuis le début de votre commandement en Polynésie, vous vous distinguez en effet particulièrement par votre action au sein du monde de l’enseignement et de la formation professionnelle.
Vous savez mobiliser toutes les énergies au profit des jeunes polynésiens volontaires du service militaire adapté afin de leur offrir les moyens d'un avenir meilleur, ainsi que les clés d’une réussite qui est à la fois professionnelle, sociale et citoyenne.
Votre bilan comme chef de corps est positif, et le régiment que vous commandez est sans conteste un établissement de formation professionnel qui offre à notre jeunesse en rupture sociale une seconde chance qui leur permet d’allier formation militaire, remise à niveau scolaire, formation citoyenne et formation préprofessionnelle de qualité. Le taux d’insertion des jeunes volontaires stagiaires à l’issue du RSMA-Pf est ainsi de plus de 80%.
La synergie que vous avez contribué à mettre en place, dans ce domaine, entre les différents services de l’Etat et du Pays, a notamment été saluée, à maintes reprises, par les ministères du Travail et de l’Education.
Femme de cœur, de conviction et de culture, vous êtes également profondément attachée au monde polynésien. Pour l’ensemble de votre œuvre en Polynésie, j’ai donc l’honneur de vous élever, chère Sandrine, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Vous êtes née le 28 juillet 1974, à Marseille. A l’âge de 20 ans, vous êtes entrée dans l’Armée. Aujourd’hui colonel, vous êtes le chef de corps du régiment du service militaire adapté de Polynésie française.
Vous avez été nomée Chevalier de la Légion d’honneur en juillet 2013.
Depuis votre prise de commandement, à la tête du RSMA-Pf, le 21 juillet 2017, vous avez parfaitement réussi à positionner ce régiment au cœur des enjeux sociaux, économiques et éducatifs du fenua. Depuis le début de votre commandement en Polynésie, vous vous distinguez en effet particulièrement par votre action au sein du monde de l’enseignement et de la formation professionnelle.
Vous savez mobiliser toutes les énergies au profit des jeunes polynésiens volontaires du service militaire adapté afin de leur offrir les moyens d'un avenir meilleur, ainsi que les clés d’une réussite qui est à la fois professionnelle, sociale et citoyenne.
Votre bilan comme chef de corps est positif, et le régiment que vous commandez est sans conteste un établissement de formation professionnel qui offre à notre jeunesse en rupture sociale une seconde chance qui leur permet d’allier formation militaire, remise à niveau scolaire, formation citoyenne et formation préprofessionnelle de qualité. Le taux d’insertion des jeunes volontaires stagiaires à l’issue du RSMA-Pf est ainsi de plus de 80%.
La synergie que vous avez contribué à mettre en place, dans ce domaine, entre les différents services de l’Etat et du Pays, a notamment été saluée, à maintes reprises, par les ministères du Travail et de l’Education.
Femme de cœur, de conviction et de culture, vous êtes également profondément attachée au monde polynésien. Pour l’ensemble de votre œuvre en Polynésie, j’ai donc l’honneur de vous élever, chère Sandrine, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Monsieur Charles TETARIA,
Vous êtes né le 1er janvier 1947, à Papeete. Grand sportif, à l’âge de 15 ans, vous quittez Tahiti pour intégrer l’équipe de France d’athlétisme. Vous remportez de nombreuses médailles lors des championnats de France et d’Europe, mais aussi lors des Jeux du Pacifique, notamment en 1966 et en 1971. Vous détenez d’ailleurs toujours, à ce jour, les records de Polynésie française du 110m haies et du saut en longueur en catégories espoir et junior.
De retour en Polynésie en 1976, avec un doctorat de médecine en poche, vous êtes ainsi un des premiers médecins polynésiens. Vous avez exercé pendant plus de 20 ans au Centre de transfusion sanguine, mais aussi à l’Institut Malardé, ou encore dans un laboratoire privé en tant que médecin biologiste. Engagé, humble, expérimenté, votre attachement au sport vous a également poussé à être, depuis plus de 36 ans, médecin bénévole auprès du Comité olympique de Polynésie française, et des fédérations et associations sportives.
Vos qualités et vos connaissances sont remarquées et c’est tout naturellement que vous serez ainsi appelé, à trois reprises, aux fonctions de ministre de la Santé dans le gouvernement de Polynésie française, d’abord une première fois en 1982, puis en 2007, et, plus récemment, en 2012.
Ardent défenseur du Reo Tahiti, vous avez aussi fait votre entrée à l’Académie Tahitienne en mars 2017. Vous avez ainsi été à l’origine d’un très utile lexique médical en Français et Tahitien, qui est le fruit d’un travail de près de dix années. Cet ouvrage de référence vient renforcer la relation entre le médecin et un patient, par une meilleure communication et donc une meilleure compréhension.
Au vu de votre remarquable engagement, à la fois dans le sport et la santé, et toujours au service de la Polynésie, j’ai l’honneur de vous élever, mon cher Charles, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Vous êtes né le 1er janvier 1947, à Papeete. Grand sportif, à l’âge de 15 ans, vous quittez Tahiti pour intégrer l’équipe de France d’athlétisme. Vous remportez de nombreuses médailles lors des championnats de France et d’Europe, mais aussi lors des Jeux du Pacifique, notamment en 1966 et en 1971. Vous détenez d’ailleurs toujours, à ce jour, les records de Polynésie française du 110m haies et du saut en longueur en catégories espoir et junior.
De retour en Polynésie en 1976, avec un doctorat de médecine en poche, vous êtes ainsi un des premiers médecins polynésiens. Vous avez exercé pendant plus de 20 ans au Centre de transfusion sanguine, mais aussi à l’Institut Malardé, ou encore dans un laboratoire privé en tant que médecin biologiste. Engagé, humble, expérimenté, votre attachement au sport vous a également poussé à être, depuis plus de 36 ans, médecin bénévole auprès du Comité olympique de Polynésie française, et des fédérations et associations sportives.
Vos qualités et vos connaissances sont remarquées et c’est tout naturellement que vous serez ainsi appelé, à trois reprises, aux fonctions de ministre de la Santé dans le gouvernement de Polynésie française, d’abord une première fois en 1982, puis en 2007, et, plus récemment, en 2012.
Ardent défenseur du Reo Tahiti, vous avez aussi fait votre entrée à l’Académie Tahitienne en mars 2017. Vous avez ainsi été à l’origine d’un très utile lexique médical en Français et Tahitien, qui est le fruit d’un travail de près de dix années. Cet ouvrage de référence vient renforcer la relation entre le médecin et un patient, par une meilleure communication et donc une meilleure compréhension.
Au vu de votre remarquable engagement, à la fois dans le sport et la santé, et toujours au service de la Polynésie, j’ai l’honneur de vous élever, mon cher Charles, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Monsieur Michel GAY,
Vous êtes né le 10 octobre 1942, à Jussey, dans la Haute-Saône. Vous entrez en 1960 au service de santé de l’armée de l’air. De 1960 à 1974, vous vous occuperez des évacuations sanitaires, notamment entre l’Algérie et la France. Votre action et votre courage vous vaudront de nombreuses distinctions militaires. C’est aussi pendant cette période que vous apprenez que vous êtes atteint d’une maladie invalidante : la sclérose en plaque.
Arrivé en 1975 en Polynésie, vous êtes affecté au laboratoire de radiologie du Centre d’Expérimentations du Pacifique. Rappelé en métropole en 1977, vous reviendrez ensuite sur le fenua, à votre retraite, en 1988. Vous décidez alors de vous engager dans des missions de sensibilisation au handicap, en participant notamment à la mise en place d’associations dans ce domaine.
Directeur des services de l’association Huma Mero, à Arue, en 1989, vous avez ainsi créé un centre de renseignements pour les personnes handicapées, un service de transport avec des véhicules adaptés pour des personnes à mobilité réduite ou encore une première auto-école pour personnes handicapées. Vous avez également été à l’origine de la première association sportive qui a permis la participation de dix personnes aux Jeux handisport du Pacifique Sud, à Nouméa, en 1991.
En 1994, vous prenez aussi les fonctions de président de l’association Ateliers pour la réinsertion professionnelle, qui accueille des travailleurs handicapés, afin de les former pour qu’ils trouvent toute leur place dans le monde du travail. Chevalier dans l’ordre national du mérite depuis 1993, vous n’avez jamais ménagé votre peine pour faire entendre la voix des personnes handicapées et faire valoir leurs droits.
Pour l’ensemble de votre œuvre au service des personnes handicapées, en Polynésie, j’ai donc l’honneur de vous élever, cher Michel, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.
Vous êtes né le 10 octobre 1942, à Jussey, dans la Haute-Saône. Vous entrez en 1960 au service de santé de l’armée de l’air. De 1960 à 1974, vous vous occuperez des évacuations sanitaires, notamment entre l’Algérie et la France. Votre action et votre courage vous vaudront de nombreuses distinctions militaires. C’est aussi pendant cette période que vous apprenez que vous êtes atteint d’une maladie invalidante : la sclérose en plaque.
Arrivé en 1975 en Polynésie, vous êtes affecté au laboratoire de radiologie du Centre d’Expérimentations du Pacifique. Rappelé en métropole en 1977, vous reviendrez ensuite sur le fenua, à votre retraite, en 1988. Vous décidez alors de vous engager dans des missions de sensibilisation au handicap, en participant notamment à la mise en place d’associations dans ce domaine.
Directeur des services de l’association Huma Mero, à Arue, en 1989, vous avez ainsi créé un centre de renseignements pour les personnes handicapées, un service de transport avec des véhicules adaptés pour des personnes à mobilité réduite ou encore une première auto-école pour personnes handicapées. Vous avez également été à l’origine de la première association sportive qui a permis la participation de dix personnes aux Jeux handisport du Pacifique Sud, à Nouméa, en 1991.
En 1994, vous prenez aussi les fonctions de président de l’association Ateliers pour la réinsertion professionnelle, qui accueille des travailleurs handicapés, afin de les former pour qu’ils trouvent toute leur place dans le monde du travail. Chevalier dans l’ordre national du mérite depuis 1993, vous n’avez jamais ménagé votre peine pour faire entendre la voix des personnes handicapées et faire valoir leurs droits.
Pour l’ensemble de votre œuvre au service des personnes handicapées, en Polynésie, j’ai donc l’honneur de vous élever, cher Michel, au rang de chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui.