Tahiti, le 23 décembre 2024 - Ce lundi, le tribunal correctionnel a condamné un homme à six mois d'emprisonnement, sans mandat de dépôt, pour avoir menacé de mort des agents de la gendarmerie dans l'exercice de leur fonction. L'homme, lui-même ancien militaire, s'est emporté sous l'effet de l'alcool lors d'un contrôle routier où il n'était pourtant que passager.
Un peu d'alcool, un tempérament impulsif et une certaine appétence pour la violence, un cocktail explosif qui, en Polynésie, a le don de tourner une situation ordinaire en fait divers rocambolesque. En effet, samedi dernier, lors d'un contrôle routier du côté de Papara, des agents de la gendarmerie ont dû gérer les excès de colère d'un individu scandalisé de voir le véhicule de son ami immobilisé. L'homme, pourtant que passager, s'est emporté en pensant aux conséquences de cette verbalisation : “Ça m'a énervé car s’ils immobilisent la voiture de mon copain, sa femme va s'en prendre une nouvelle fois à moi. Déjà qu'elle ne m'aime pas, alors avec cette histoire, ça va être pire”, a tenté de s'expliquer le prévenu face au tribunal correctionnel. Un argument léger qui ne justifie en rien l'attitude du passager colérique qui s'est aventuré, hélas, dans une altercation avec les forces de l'ordre. L'homme, “parti en live” selon son avocate, a d'abord insulté les agents avant de les menacer de mort. “Il disait qu'il pouvait prendre nos armes et nous tirer dessus avec”, a témoigné à la barre une réserviste de la gendarmerie présente lors des faits.
Une attitude déplacée et injustifiable puisque le prévenu se trouve être un ancien militaire. Un détail que le procureur de la République n'a pas manqué de soulever : “Nul n'est censé ignorer la loi et tout le monde doit respecter l'uniforme ! D'autant plus lorsque l'on a été militaire et que l'on a servi pour la France ! Monsieur est quelqu'un de violent qui se croit encore au combat, c'est inadmissible !” Et si le prévenu a bien essayé de minimiser sa responsabilité en déclarant avoir été alcoolisé au moment des faits, le ministère public ne s'est pas laissé embobiner : “Monsieur a bu deux obus, ce n'est pas grand chose. À ce degré d'alcool, on a encore pleine conscience de son comportement ! Je rappelle quand même que le prévenu s'est permis des injures à caractère racial et qu'il s'est saisi de la clé du véhicule pour la serrer dans son poing et l'utiliser comme une arme !” Une folie fort heureusement avortée par l'intervention de quatre agents des forces de l'ordre.
Et si le prévenu s'est effectivement confondu en excuses auprès de la réserviste, seule représentante de la gendarmerie lors du procès, le tribunal correctionnel a condamné l'homme à six mois d'emprisonnement sans mandat de dépôt.
Un peu d'alcool, un tempérament impulsif et une certaine appétence pour la violence, un cocktail explosif qui, en Polynésie, a le don de tourner une situation ordinaire en fait divers rocambolesque. En effet, samedi dernier, lors d'un contrôle routier du côté de Papara, des agents de la gendarmerie ont dû gérer les excès de colère d'un individu scandalisé de voir le véhicule de son ami immobilisé. L'homme, pourtant que passager, s'est emporté en pensant aux conséquences de cette verbalisation : “Ça m'a énervé car s’ils immobilisent la voiture de mon copain, sa femme va s'en prendre une nouvelle fois à moi. Déjà qu'elle ne m'aime pas, alors avec cette histoire, ça va être pire”, a tenté de s'expliquer le prévenu face au tribunal correctionnel. Un argument léger qui ne justifie en rien l'attitude du passager colérique qui s'est aventuré, hélas, dans une altercation avec les forces de l'ordre. L'homme, “parti en live” selon son avocate, a d'abord insulté les agents avant de les menacer de mort. “Il disait qu'il pouvait prendre nos armes et nous tirer dessus avec”, a témoigné à la barre une réserviste de la gendarmerie présente lors des faits.
Une attitude déplacée et injustifiable puisque le prévenu se trouve être un ancien militaire. Un détail que le procureur de la République n'a pas manqué de soulever : “Nul n'est censé ignorer la loi et tout le monde doit respecter l'uniforme ! D'autant plus lorsque l'on a été militaire et que l'on a servi pour la France ! Monsieur est quelqu'un de violent qui se croit encore au combat, c'est inadmissible !” Et si le prévenu a bien essayé de minimiser sa responsabilité en déclarant avoir été alcoolisé au moment des faits, le ministère public ne s'est pas laissé embobiner : “Monsieur a bu deux obus, ce n'est pas grand chose. À ce degré d'alcool, on a encore pleine conscience de son comportement ! Je rappelle quand même que le prévenu s'est permis des injures à caractère racial et qu'il s'est saisi de la clé du véhicule pour la serrer dans son poing et l'utiliser comme une arme !” Une folie fort heureusement avortée par l'intervention de quatre agents des forces de l'ordre.
Et si le prévenu s'est effectivement confondu en excuses auprès de la réserviste, seule représentante de la gendarmerie lors du procès, le tribunal correctionnel a condamné l'homme à six mois d'emprisonnement sans mandat de dépôt.