LONDRES, 27 décembre 2013 (AFP) - Six militants de Greenpeace amnistiés par la Russie, cinq Britanniques et un Canadien, rentraient vendredi dans leurs pays via l'aéroport parisien de Roissy, 100 jours près avoir été arrêtés pour une action dans l'Arctique.
Les cinq Britanniques sont arrivés en Eurostar à Londres peu après 16H00 GMT en provenance de Paris où ils avaient atterri à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle vers 12H30 locales (11H30 GMT). Ils avaient quitté Saint-Pétersbourg peu après 11H30 locales (07H30 GMT). Le Canadien Alexandre Paul est resté en zone de transit dans l'aéroport parisien dans l'attente d'un vol vers son pays.
"Nous sommes vraiment soulagés d'être de retour, ça fait du bien d'être rentré et de parler en anglais", a déclaré aux médias Anthony Perrett, à son arrivée dans la gare londonienne.
"Le doute est resté présent jusqu'à ce que les roues de l'avion touchent le sol", a-t-il également dit, confiant avoir vécu "quelques moments de déprime".
Mais "ça valait la peine, nous n'avons jamais eu autant d'attention de la part des médias. Nous tentions de faire passer le message qu'il faut sauver l'Arctique et je pense que nous avons plutôt bien fait cela", a-t-il ajouté.
Alexandra Harris a quant à elle déclaré n'avoir "jamais regretté (s)a décision" de participer à l'expédition.
Interrogée sur la raison, selon elle, de leur libération, elle a dit: "je pense que c'était la solution de facilité pour la Russie, de se débarrasser de nous avant que les jeux Olympiques ne commencent et avant qu'il y ait une grosse pression médiatique de la part de Greenpeace et du reste du monde".
Elle a jugé que l'amnistie décrétée par Moscou n'était "pas idéale", ajoutant "ne pas être en position de la refuser".
"Il n'y a pas eu de violences physiques commises à mon encontre mais c'était de la torture, nous avons passé deux mois dans une cellule de prison russe et détenus 100 jours pour un crime que nous n'avons pas commis", a-t-elle dit, évoquant des "conditions vraiment difficiles".
Anthony Perrett, Phil Ball, Iain Rogers, Alexandra Harris, Kieron Bryan et Alexandre Paul figuraient parmi les 30 personnes arrêtées fin septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.
D'abord détenus à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils avaient été transférés à Saint-Pétersbourg avant d'être remis en liberté sous caution en novembre. Ils ont bénéficié d'une amnistie votée la semaine dernière par le Parlement russe.
Jeudi soir, le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov avait déjà quitté la Russie à bord d'un train pour la Finlande, après avoir obtenu un visa de sortie du territoire russe.
Selon l'ONG, d'autres militants, dont le capitaine du navire Peter Willcox - qui commandait déjà en 1985 un navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, lorsque celui-ci fut dynamité par des agents secrets français dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande - devraient aussi partir vendredi.
26 non-Russes se trouvaient parmi les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise arrêtés fin septembre.
Leur action a valu aux militants d'être dans un premier temps inculpés de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum. Puis ce chef d'inculpation a été requalifié en "hooliganisme", délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention.
Interpellés en mer par un commando des forces russes, ils ne disposaient pas de visa d'entrée sur le territoire russe, ce qui les empêchait aussi de le quitter.
L'incarcération de l'équipe avait soulevé de nombreuses critiques en Occident, où des stars telle la chanteuse américaine Madonna ont appelé la Russie à les libérer.
L'amnistie dont ils ont bénéficié et qui a aussi permis la libération des deux jeunes femmes du groupe contestataire Pussy Riot a été interprétée, tout comme la grâce accordée par le président Vladimir Poutine à l'ex-oligarque critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, comme une expression de la volonté du Kremlin d'améliorer l'image de la Russie à l'approche des jeux Olympiques d'hiver de Sotchi.
Les cinq Britanniques sont arrivés en Eurostar à Londres peu après 16H00 GMT en provenance de Paris où ils avaient atterri à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle vers 12H30 locales (11H30 GMT). Ils avaient quitté Saint-Pétersbourg peu après 11H30 locales (07H30 GMT). Le Canadien Alexandre Paul est resté en zone de transit dans l'aéroport parisien dans l'attente d'un vol vers son pays.
"Nous sommes vraiment soulagés d'être de retour, ça fait du bien d'être rentré et de parler en anglais", a déclaré aux médias Anthony Perrett, à son arrivée dans la gare londonienne.
"Le doute est resté présent jusqu'à ce que les roues de l'avion touchent le sol", a-t-il également dit, confiant avoir vécu "quelques moments de déprime".
Mais "ça valait la peine, nous n'avons jamais eu autant d'attention de la part des médias. Nous tentions de faire passer le message qu'il faut sauver l'Arctique et je pense que nous avons plutôt bien fait cela", a-t-il ajouté.
Alexandra Harris a quant à elle déclaré n'avoir "jamais regretté (s)a décision" de participer à l'expédition.
Interrogée sur la raison, selon elle, de leur libération, elle a dit: "je pense que c'était la solution de facilité pour la Russie, de se débarrasser de nous avant que les jeux Olympiques ne commencent et avant qu'il y ait une grosse pression médiatique de la part de Greenpeace et du reste du monde".
Elle a jugé que l'amnistie décrétée par Moscou n'était "pas idéale", ajoutant "ne pas être en position de la refuser".
"Il n'y a pas eu de violences physiques commises à mon encontre mais c'était de la torture, nous avons passé deux mois dans une cellule de prison russe et détenus 100 jours pour un crime que nous n'avons pas commis", a-t-elle dit, évoquant des "conditions vraiment difficiles".
Anthony Perrett, Phil Ball, Iain Rogers, Alexandra Harris, Kieron Bryan et Alexandre Paul figuraient parmi les 30 personnes arrêtées fin septembre après une action contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique visant à dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.
D'abord détenus à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, ils avaient été transférés à Saint-Pétersbourg avant d'être remis en liberté sous caution en novembre. Ils ont bénéficié d'une amnistie votée la semaine dernière par le Parlement russe.
Jeudi soir, le Suédo-Américain d'origine russe Dmitri Litvinov avait déjà quitté la Russie à bord d'un train pour la Finlande, après avoir obtenu un visa de sortie du territoire russe.
Selon l'ONG, d'autres militants, dont le capitaine du navire Peter Willcox - qui commandait déjà en 1985 un navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, lorsque celui-ci fut dynamité par des agents secrets français dans le port d'Auckland, en Nouvelle-Zélande - devraient aussi partir vendredi.
26 non-Russes se trouvaient parmi les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise arrêtés fin septembre.
Leur action a valu aux militants d'être dans un premier temps inculpés de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum. Puis ce chef d'inculpation a été requalifié en "hooliganisme", délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention.
Interpellés en mer par un commando des forces russes, ils ne disposaient pas de visa d'entrée sur le territoire russe, ce qui les empêchait aussi de le quitter.
L'incarcération de l'équipe avait soulevé de nombreuses critiques en Occident, où des stars telle la chanteuse américaine Madonna ont appelé la Russie à les libérer.
L'amnistie dont ils ont bénéficié et qui a aussi permis la libération des deux jeunes femmes du groupe contestataire Pussy Riot a été interprétée, tout comme la grâce accordée par le président Vladimir Poutine à l'ex-oligarque critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, comme une expression de la volonté du Kremlin d'améliorer l'image de la Russie à l'approche des jeux Olympiques d'hiver de Sotchi.