Tahiti, le 3 mai 2022 – Un multirécidiviste de 29 ans a été condamné mardi à sept ans de prison dont un avec sursis, assortis d'un mandat de dépôt, pour la violente agression d'un couple de personnes âgées. Le 4 avril 2020 à Punaauia, en pleine période de confinement, le prévenu s'était introduit au domicile des victimes, les avaient violemment frappées avant de voler le contenu du coffre qui se trouvait dans leur chambre.
L'agression, particulièrement violente, aurait pu se conclure par un procès devant la cour d'assises. Elle a finalement terminé devant le tribunal correctionnel, mardi, qui devait juger un homme de 29 ans poursuivi pour avoir frappé et volé un homme et sa femme, âgés de 80 et 74 ans, auxquels il avait notamment causé des fractures du nez.
C'est le 4 avril 2020, et alors que la Polynésie était soumise à de strictes mesures de confinement, que les victimes avaient appelé les gendarmes pour dénoncer la brutale agression dont elles venaient de faire l'objet au sein de leur domicile à Punaauia. Selon les déclarations de la femme de 74 ans, un homme, "torse nu" et "porteur d'une casquette" s'était introduit dans leur jardin. Alors qu'elle lui demandait de quitter les lieux, l'homme lui avait asséné un violent coup de poing qui lui avait fait perdre connaissance. Réalisant ce qui venait d'arriver à sa femme, son mari de 80 ans s'était saisi d'un manche de pioche avec lequel il avait frappé le prévenu. Mais ce dernier avait réussi à désarmer le vieil homme et en avait profité pour lui porter plusieurs coups de poing. Il l'avait ensuite traîné dans la chambre du couple en brandissant un couteau à pain et en menaçant de le "tuer" s'il ne lui donnait pas le code du coffre.
ADN de l'agresseur sur le couteau
Ayant échoué à obtenir le code de ce coffre, l'agresseur avait enfermé l'homme et la femme dans leur salle de bain. Lorsqu'ils étaient parvenus à en sortir, ils avaient constaté que l'individu avait réussi à ouvrir le fameux coffre et à s'emparer d'argent et de bijoux. Il avait fallu plusieurs jours d'investigations pour que les enquêteurs de la brigade de recherche finissent par interpeller un multirécidiviste confondu par son ADN retrouvé sur le couteau à pain, par la vidéosurveillance, ainsi que par le témoignage de plusieurs habitants du quartier.
Confronté à ces éléments accablants mardi, le prévenu s'est abîmé dans le déni. Longuement interrogé sur la présence de son ADN sur le couteau à pain avec lequel l'une des victimes avait été menacée de mort le jour des faits, ce pêcheur déjà bien connu de la justice a répondu qu'il y avait une marge d'erreur en matière d'empreintes génétiques. Ce à quoi le procureur lui a opposé que cette marge d'erreur était relative à une sur un milliard. Malgré l'insistance du président du tribunal, qui a rappelé les autres éléments à charge de ce dossier –des alibis mensongers, le fait d'avoir été reconnu par les victimes et le fait d'avoir été repéré à proximité de la maison du couple peu avant l'agression– le prévenu a maintenu qu'il était innocent.
Potentiel de dangerosité
Sidéré par la position du prévenu, l'avocat du couple, Me James Lau, a expliqué que ses clients n'avaient pas souhaité assister au procès de leur agresseur car il "nie tout". "Mes clients sont deux retraités qui menaient une vie tranquille et leur vie a basculé ce 4 avril" a déploré l'avocat en affirmant lors de sa plaidoirie que le potentiel de dangerosité du prévenu l'inquiétait particulièrement. Une analyse partagée par le procureur de la République qui a requis sept ans de prison ferme dont un de sursis après avoir notamment déclaré qu'il était "dégueulasse" de s'en "prendre gratuitement à des personnes âgées".
En position "compliquée" face au déni de son client, Me Teremoana Hellec a plaidé la relaxe en demandant toutefois au tribunal de revenir sur une peine plus juste que celle requise par le parquet qui correspond plus aux peines prononcées "dans les gros trafics d'ice". Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République. Le prévenu a donc été condamné à sept ans de prison dont un avec sursis.
L'agression, particulièrement violente, aurait pu se conclure par un procès devant la cour d'assises. Elle a finalement terminé devant le tribunal correctionnel, mardi, qui devait juger un homme de 29 ans poursuivi pour avoir frappé et volé un homme et sa femme, âgés de 80 et 74 ans, auxquels il avait notamment causé des fractures du nez.
C'est le 4 avril 2020, et alors que la Polynésie était soumise à de strictes mesures de confinement, que les victimes avaient appelé les gendarmes pour dénoncer la brutale agression dont elles venaient de faire l'objet au sein de leur domicile à Punaauia. Selon les déclarations de la femme de 74 ans, un homme, "torse nu" et "porteur d'une casquette" s'était introduit dans leur jardin. Alors qu'elle lui demandait de quitter les lieux, l'homme lui avait asséné un violent coup de poing qui lui avait fait perdre connaissance. Réalisant ce qui venait d'arriver à sa femme, son mari de 80 ans s'était saisi d'un manche de pioche avec lequel il avait frappé le prévenu. Mais ce dernier avait réussi à désarmer le vieil homme et en avait profité pour lui porter plusieurs coups de poing. Il l'avait ensuite traîné dans la chambre du couple en brandissant un couteau à pain et en menaçant de le "tuer" s'il ne lui donnait pas le code du coffre.
ADN de l'agresseur sur le couteau
Ayant échoué à obtenir le code de ce coffre, l'agresseur avait enfermé l'homme et la femme dans leur salle de bain. Lorsqu'ils étaient parvenus à en sortir, ils avaient constaté que l'individu avait réussi à ouvrir le fameux coffre et à s'emparer d'argent et de bijoux. Il avait fallu plusieurs jours d'investigations pour que les enquêteurs de la brigade de recherche finissent par interpeller un multirécidiviste confondu par son ADN retrouvé sur le couteau à pain, par la vidéosurveillance, ainsi que par le témoignage de plusieurs habitants du quartier.
Confronté à ces éléments accablants mardi, le prévenu s'est abîmé dans le déni. Longuement interrogé sur la présence de son ADN sur le couteau à pain avec lequel l'une des victimes avait été menacée de mort le jour des faits, ce pêcheur déjà bien connu de la justice a répondu qu'il y avait une marge d'erreur en matière d'empreintes génétiques. Ce à quoi le procureur lui a opposé que cette marge d'erreur était relative à une sur un milliard. Malgré l'insistance du président du tribunal, qui a rappelé les autres éléments à charge de ce dossier –des alibis mensongers, le fait d'avoir été reconnu par les victimes et le fait d'avoir été repéré à proximité de la maison du couple peu avant l'agression– le prévenu a maintenu qu'il était innocent.
Potentiel de dangerosité
Sidéré par la position du prévenu, l'avocat du couple, Me James Lau, a expliqué que ses clients n'avaient pas souhaité assister au procès de leur agresseur car il "nie tout". "Mes clients sont deux retraités qui menaient une vie tranquille et leur vie a basculé ce 4 avril" a déploré l'avocat en affirmant lors de sa plaidoirie que le potentiel de dangerosité du prévenu l'inquiétait particulièrement. Une analyse partagée par le procureur de la République qui a requis sept ans de prison ferme dont un de sursis après avoir notamment déclaré qu'il était "dégueulasse" de s'en "prendre gratuitement à des personnes âgées".
En position "compliquée" face au déni de son client, Me Teremoana Hellec a plaidé la relaxe en demandant toutefois au tribunal de revenir sur une peine plus juste que celle requise par le parquet qui correspond plus aux peines prononcées "dans les gros trafics d'ice". Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République. Le prévenu a donc été condamné à sept ans de prison dont un avec sursis.