Sous l’effet naturel de la gravité, la plupart des atolls de Polynésie française montrent des fractures bordières créées sur la pente externe du récif. A Moruroa, en particulier en zone nord, ces fractures ont été réactivées par les sollicitations mécaniques générées par les vibrations engendrées par les essais nucléaires souterrains.
Un système de capteurs en surface et en profondeur, baptisé TELSITE, a été installé dans les années 80 pour surveiller les déformations de l’atoll. Afin d’assurer un niveau de surveillance optimale et pérenne, il est aujourd’hui nécessaire de moderniser ce système et toutes les infrastructures permettant d’y accéder.
De nombreux acteurs dépendant du ministère de la Défense sont impliqués dans ce projet estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros. Les sites de l’atoll concernés sont répartis sur un linéaire de 18km, quelques-uns sont complètement isolés et accessibles uniquement par bateau. Mais tous nécessitent une connaissance approfondie de l’existant pour déterminer l’ampleur des travaux avec un maximum de précision. A cette fin, le premier contrat à être lancé est un marché de relevé et de diagnostic des infrastructures.
L’acte d’engagement d’un montant de près d’un million d’euros a été signé contradictoirement le 04 novembre 2013 par le directeur de l’infrastructure de la Défense de Polynésie française et une entreprise polynésienne. Son objectif consiste à assurer les relevés topographiques et bathymétriques des ouvrages, à visiter les existants en particulier au niveau des assises situées sous l’eau, à diagnostiquer les tirants des quais et à assurer les études géotechniques pour les nouveaux ouvrages.
Ce contrat de relevé et de diagnostic constitue le socle des opérations mais n’est que le premier d’une longue liste. Rénovation de la base vie, travaux publics de soutènement ou de route, mise aux normes civiles des infrastructures aéronautiques, reprise ou création d’infrastructures maritimes, les compétences restant à déployer d’ici 2017 (date de fin du chantier de modernisation) sur la Polynésie sont multiples et variées.
Un système de capteurs en surface et en profondeur, baptisé TELSITE, a été installé dans les années 80 pour surveiller les déformations de l’atoll. Afin d’assurer un niveau de surveillance optimale et pérenne, il est aujourd’hui nécessaire de moderniser ce système et toutes les infrastructures permettant d’y accéder.
De nombreux acteurs dépendant du ministère de la Défense sont impliqués dans ce projet estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros. Les sites de l’atoll concernés sont répartis sur un linéaire de 18km, quelques-uns sont complètement isolés et accessibles uniquement par bateau. Mais tous nécessitent une connaissance approfondie de l’existant pour déterminer l’ampleur des travaux avec un maximum de précision. A cette fin, le premier contrat à être lancé est un marché de relevé et de diagnostic des infrastructures.
L’acte d’engagement d’un montant de près d’un million d’euros a été signé contradictoirement le 04 novembre 2013 par le directeur de l’infrastructure de la Défense de Polynésie française et une entreprise polynésienne. Son objectif consiste à assurer les relevés topographiques et bathymétriques des ouvrages, à visiter les existants en particulier au niveau des assises situées sous l’eau, à diagnostiquer les tirants des quais et à assurer les études géotechniques pour les nouveaux ouvrages.
Ce contrat de relevé et de diagnostic constitue le socle des opérations mais n’est que le premier d’une longue liste. Rénovation de la base vie, travaux publics de soutènement ou de route, mise aux normes civiles des infrastructures aéronautiques, reprise ou création d’infrastructures maritimes, les compétences restant à déployer d’ici 2017 (date de fin du chantier de modernisation) sur la Polynésie sont multiples et variées.