Moana Creig (photo d'archives)
L'une des clauses prévoit qu'à niveau de bourse équivalent, les étudiants polynésiens, comme les autres étudiants ultra-marins, soient prioritaires pour accèder aux logements des CROUS (centres régionaux).
Est également prévue la mise en place d'un réseau d'étudiants polynésiens "référents" (déjà installés) chargés d'aider leurs condisciples arrivant en métropole à s'intégrer.
"Les abandons surviennent pendant le premier trimestre, décisif", a souligné M. Karam à l'issue de la signature de la convention.
Le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer a insisté sur la nécessité de mettre en place un lieu unique d'accueil et d'information pour les étudiants polynésiens.
Selon le directeur du CROUS Jean-François Cervel, il y a 202 étudiants boursiers d'origine polynésienne en métropole.
"L'instruction que je donne est que tous les étudiants en provenance d'outre-mer soient traités prioritairement et qu'un maximum d'entre eux puissent trouver un logement en résidence universitaire, s'ils le souhaitent", a déclaré M. Cervel.
Pour le transport, M. Karam travaille avec le gouvernement polynésien et la compagnie locale Air Tahiti Nui sur "une disposition qui va permettre aux étudiants ne bénéficiant pas du passeport mobilité (aide sur les billets d'avion) de voyager au prix le plus bas de la grille tarifaire".
Six autres conventions du même type avaient déjà été signées pour les étudiants guadeloupéens, réunionnais, guyanais, mahorais, wallisiens et futuniens.
M. Karam va se rapprocher du nouveau président du conseil régional de Martinique, Serge Letchimy, pour lui proposer la signature d'une convention similaire. Une est également en préparation pour la collectivité de Saint-Martin.
Est également prévue la mise en place d'un réseau d'étudiants polynésiens "référents" (déjà installés) chargés d'aider leurs condisciples arrivant en métropole à s'intégrer.
"Les abandons surviennent pendant le premier trimestre, décisif", a souligné M. Karam à l'issue de la signature de la convention.
Le délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer a insisté sur la nécessité de mettre en place un lieu unique d'accueil et d'information pour les étudiants polynésiens.
Selon le directeur du CROUS Jean-François Cervel, il y a 202 étudiants boursiers d'origine polynésienne en métropole.
"L'instruction que je donne est que tous les étudiants en provenance d'outre-mer soient traités prioritairement et qu'un maximum d'entre eux puissent trouver un logement en résidence universitaire, s'ils le souhaitent", a déclaré M. Cervel.
Pour le transport, M. Karam travaille avec le gouvernement polynésien et la compagnie locale Air Tahiti Nui sur "une disposition qui va permettre aux étudiants ne bénéficiant pas du passeport mobilité (aide sur les billets d'avion) de voyager au prix le plus bas de la grille tarifaire".
Six autres conventions du même type avaient déjà été signées pour les étudiants guadeloupéens, réunionnais, guyanais, mahorais, wallisiens et futuniens.
M. Karam va se rapprocher du nouveau président du conseil régional de Martinique, Serge Letchimy, pour lui proposer la signature d'une convention similaire. Une est également en préparation pour la collectivité de Saint-Martin.
Moana Greig signe à Paris une convention visant à favoriser l’intégration des étudiants polynésiens en métropole.
Le ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur, Moana Greig a signé lundi après-midi à Paris, avec le Délégué interministériel pour l’égalité des chances des français d’outre-mer, Patrick Karam et le directeur du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS), Jean-François Cervel, une convention-cadre sur la mise en place de dispositifs spécifiques d’accueil des étudiants polynésiens dans les académies de l’Hexagone.
Ce partenariat a notamment pour objectif de donner à ces derniers une priorité d’accès aux logements des CROUS et de mettre en place un réseau d’étudiants polynésiens boursiers départementaux référents, chargés d’accompagner les primo-arrivants en vue d’une meilleure intégration.
« Il s’agit d’une avancée importante et non négligeable pour nos étudiants qui souhaitent effectuer des études en métropole et pourront grâce à cette convention accéder beaucoup plus facilement aux logements universitaires et à la restauration » s’est réjoui Moana Greig suite à la co-signature du document.
« Aujourd’hui, 25% des étudiants polynésiens bénéficiaires d’une bourse d’Etat sont logés en CROUS. L’idée est que 100% d’entre eux y aient accès » a souligné le ministre dont l’objectif est de favoriser la réussite de ces derniers en leur permettant de se concentrer principalement sur leurs études.
« Pour qu’un étudiant réussisse, il faut d’abord qu’il soit bien accueilli. Il y a une priorité de logement pour un étudiant qui vient de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres et qui a à subir différents chocs, culturel, thermique, identitaire et social » a pour sa part considéré Patrick Karam.
Etendre le nombre de boursiers d’Etat polynésiens
De son côté, le directeur du CNOUS, Jean-François Cervel a assuré avoir donné des instructions pour que « tout dossier présenté par un étudiant ultramarin ait un traitement prioritaire afin qu’un maximum d’entre eux puisse être logé dans une résidence universitaire ».
D’autre part, le Délégué interministériel a indiqué qu’il travaillait avec Moana Greig pour étendre le nombre d’étudiants polynésiens bénéficiaires d’une bourse d’Etat. Celui-ci est aujourd’hui estimé à 200.
« C’est trop peu pour une population de 260 000 habitants » a insisté Patrick Karam.
Selon Moana Greig, ce faible rapport est principalement du au fait que les démarches d’accès aux bourses d’Etat doivent être effectuées en métropole.
Des tarifs préférentiels sur Air Tahiti Nui
« L’idée est de permettre à nos étudiants de pouvoir initier directement leur dossier en Polynésie française avant de se rendre dans l’hexagone » a expliqué le ministre polynésien, précisant travailler actuellement sur les dispositions à mettre en place, auprès notamment du vice-rectorat.
Enfin, Moana Greig a indiqué que des négociations avaient été entamées avec la compagnie aérienne Air Tahiti Nui pour que les boursiers d’Etat polynésiens puissent bénéficier de tarifs préférentiels lors de leur déplacement vers la métropole dans le cadre de leurs études, ainsi que pour leur retour à Tahiti. Ce dispositif viendra en complément du passeport mobilité et de la continuité territoriale.
« Les démarches ont bien avancé puisqu’un projet de convention a été établi par le PDG, Christian Vernaudon, et nous le soumettront prochainement au gouvernement pour examen » a précisé le ministre polynésien.
« Dès lors que les modalités seront bien acceptées la convention sera signée avec Patrick Karam » a-t-il annoncé.
Ce partenariat a notamment pour objectif de donner à ces derniers une priorité d’accès aux logements des CROUS et de mettre en place un réseau d’étudiants polynésiens boursiers départementaux référents, chargés d’accompagner les primo-arrivants en vue d’une meilleure intégration.
« Il s’agit d’une avancée importante et non négligeable pour nos étudiants qui souhaitent effectuer des études en métropole et pourront grâce à cette convention accéder beaucoup plus facilement aux logements universitaires et à la restauration » s’est réjoui Moana Greig suite à la co-signature du document.
« Aujourd’hui, 25% des étudiants polynésiens bénéficiaires d’une bourse d’Etat sont logés en CROUS. L’idée est que 100% d’entre eux y aient accès » a souligné le ministre dont l’objectif est de favoriser la réussite de ces derniers en leur permettant de se concentrer principalement sur leurs études.
« Pour qu’un étudiant réussisse, il faut d’abord qu’il soit bien accueilli. Il y a une priorité de logement pour un étudiant qui vient de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres et qui a à subir différents chocs, culturel, thermique, identitaire et social » a pour sa part considéré Patrick Karam.
Etendre le nombre de boursiers d’Etat polynésiens
De son côté, le directeur du CNOUS, Jean-François Cervel a assuré avoir donné des instructions pour que « tout dossier présenté par un étudiant ultramarin ait un traitement prioritaire afin qu’un maximum d’entre eux puisse être logé dans une résidence universitaire ».
D’autre part, le Délégué interministériel a indiqué qu’il travaillait avec Moana Greig pour étendre le nombre d’étudiants polynésiens bénéficiaires d’une bourse d’Etat. Celui-ci est aujourd’hui estimé à 200.
« C’est trop peu pour une population de 260 000 habitants » a insisté Patrick Karam.
Selon Moana Greig, ce faible rapport est principalement du au fait que les démarches d’accès aux bourses d’Etat doivent être effectuées en métropole.
Des tarifs préférentiels sur Air Tahiti Nui
« L’idée est de permettre à nos étudiants de pouvoir initier directement leur dossier en Polynésie française avant de se rendre dans l’hexagone » a expliqué le ministre polynésien, précisant travailler actuellement sur les dispositions à mettre en place, auprès notamment du vice-rectorat.
Enfin, Moana Greig a indiqué que des négociations avaient été entamées avec la compagnie aérienne Air Tahiti Nui pour que les boursiers d’Etat polynésiens puissent bénéficier de tarifs préférentiels lors de leur déplacement vers la métropole dans le cadre de leurs études, ainsi que pour leur retour à Tahiti. Ce dispositif viendra en complément du passeport mobilité et de la continuité territoriale.
« Les démarches ont bien avancé puisqu’un projet de convention a été établi par le PDG, Christian Vernaudon, et nous le soumettront prochainement au gouvernement pour examen » a précisé le ministre polynésien.
« Dès lors que les modalités seront bien acceptées la convention sera signée avec Patrick Karam » a-t-il annoncé.