Montréal, Canada | AFP | mercredi 08/06/2016 - Royal Dutch Shell a donné mercredi ses permis de prospection pétrolière dans l'Arctique canadien à un organisme de protection de l'environnement pour permettre la création d'un parc naturel marin à l'entrée orientale du passage du nord-ouest.
Le groupe pétrolier anglo-néerlandais, qui s'était déjà retiré d'Alaska et de Norvège, a remis à l'ONG Conservation de la nature Canada (CNC) ses droits sur une zone couvrant 8.625 km2 de l'océan Arctique situés au nord de l'île de Baffin.
L'organisation environnementale a en fait servi d'intermédiaire entre le géant des hydrocarbures et le gouvernement canadien. CNC a en effet remis ces permis aux autorités fédérales afin "de contribuer à l'établissement d'une aire marine nationale de conservation au large des côtes du Nunavut", vaste territoire autonome inuit, indique un communiqué.
Le projet de parc naturel marin en question s'étend sur 44.500 km2, soit la quasi-totalité du détroit de Lancaster qui relie l'Atlantique nord à l'océan Arctique.
Cette zone, soulignent Shell et CNC, est prisée par nombre de mammifères marins tels que le phoque, le narval, le béluga, la baleine boréale, le morse, mais aussi l'ours polaire et d'importantes colonies d'oiseaux polaires.
Ce genre d'initiatives va permettre au Canada d'atteindre ses "objectifs ambitieux (...) en ce qui a trait aux zones côtières et de protection marines", avec une cible de 10% des territoires marins et côtiers du Canada protégés d'ici 2020, a souligné Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique.
Avec son retrait d'Alaska, de Norvège et maintenant de l'Arctique canadien, Shell envoie "un message fort" aux producteurs d'hydrocarbures en démontrant que "leur rêve d'un Arctique pétrolier tourne au cauchemar", s'est félicité Greenpeace.
Pour l'organisation écologique, "le temps est venu pour le gouvernement et l'industrie de reconnaître que l'exploitation pétrolière de l'Arctique n'est pas compatible avec la protection du climat et ne correspond pas aux nouvelles réalités du marché mondial de l'énergie".
Royal Dutch Shell avait annoncé mardi qu'il pourrait se retirer de 10 pays dans le cadre de son plan de cession d'actifs, en plus de souligner que les forages en eau profonde et la chimie constitueraient ses priorités pour l'avenir immédiat.
sab/mbr/are
Le groupe pétrolier anglo-néerlandais, qui s'était déjà retiré d'Alaska et de Norvège, a remis à l'ONG Conservation de la nature Canada (CNC) ses droits sur une zone couvrant 8.625 km2 de l'océan Arctique situés au nord de l'île de Baffin.
L'organisation environnementale a en fait servi d'intermédiaire entre le géant des hydrocarbures et le gouvernement canadien. CNC a en effet remis ces permis aux autorités fédérales afin "de contribuer à l'établissement d'une aire marine nationale de conservation au large des côtes du Nunavut", vaste territoire autonome inuit, indique un communiqué.
Le projet de parc naturel marin en question s'étend sur 44.500 km2, soit la quasi-totalité du détroit de Lancaster qui relie l'Atlantique nord à l'océan Arctique.
Cette zone, soulignent Shell et CNC, est prisée par nombre de mammifères marins tels que le phoque, le narval, le béluga, la baleine boréale, le morse, mais aussi l'ours polaire et d'importantes colonies d'oiseaux polaires.
Ce genre d'initiatives va permettre au Canada d'atteindre ses "objectifs ambitieux (...) en ce qui a trait aux zones côtières et de protection marines", avec une cible de 10% des territoires marins et côtiers du Canada protégés d'ici 2020, a souligné Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique.
Avec son retrait d'Alaska, de Norvège et maintenant de l'Arctique canadien, Shell envoie "un message fort" aux producteurs d'hydrocarbures en démontrant que "leur rêve d'un Arctique pétrolier tourne au cauchemar", s'est félicité Greenpeace.
Pour l'organisation écologique, "le temps est venu pour le gouvernement et l'industrie de reconnaître que l'exploitation pétrolière de l'Arctique n'est pas compatible avec la protection du climat et ne correspond pas aux nouvelles réalités du marché mondial de l'énergie".
Royal Dutch Shell avait annoncé mardi qu'il pourrait se retirer de 10 pays dans le cadre de son plan de cession d'actifs, en plus de souligner que les forages en eau profonde et la chimie constitueraient ses priorités pour l'avenir immédiat.
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