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Sept personnalités nommées chevaliers de l’ordre de Tahiti Nui


Irma Prince félicitée par le président Edouard Fritch. Crédit Présidence de la Polynésie française
Irma Prince félicitée par le président Edouard Fritch. Crédit Présidence de la Polynésie française
Papeete, le 2 juillet 2018 - A l'occasion de la Fête de l'autonomie célébrée vendredi 29 juin, sept personnalités ont été élevées au rang de chevalier de l’ordre de Tahiti Nui par le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch.

Elisabeth Hiro, épouse Durand

Elisabeth Hiro a démarré sa carrière en 1960 à Raiatea. Elle a pendant 12 ans enseigné la dactylographie, la puériculture, et les arts ménagers à l’école protestante d’Uturoa. Par la suite, elle décide de poursuivre l’enseignement aux CJA de Faaa et de Pirae de 1982 à 2000. En 2001, elle devient chevalier des Palmes Académiques.
En parallèle, à 28 ans, son altruisme la fait rejoindre les scouts protestants. Après cette première expérience, son engagement associatif en faveur des femmes se développe. Elle devient ainsi membre du groupement de Solidarité des Femmes de Tahiti et intègre, en 1982, le Conseil des femmes.
Également passionnée par la culture, elle décide d’assurer sa transmission à travers des activités au sein de l’association féminine Tuterai Nui. Elle a ensuite été présidente du Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles.


Crédit Présidence de la Polynésie française
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Voltina Roomataaroa, épouse Dauphin

Elle est la 6e d'une fratrie de dix. Après des études à Montpellier, elle revient en Polynésie en 1981 avec une maîtrise d’histoire et devient enseignante. En 1985, elle intègre le service de la traduction et de l'interprétariat, et en devient le chef de service en 1988. Durant 29 années elle assure la direction de ce service mais également une grande partie de son activité de traduction jusqu'à sa retraite en 2017. En parallèle, son goût pour le travail lui ont fait reprendre le chemin de l'université pour obtenir en 1994 une Licence de Reo Ma'ohi, puis en 1999, un DEA Sociétés et cultures dans le Pacifique insulaire. Enseignante-vacataire à l’Université de la Polynésie de 1994 à 2001, elle est élue membre de l’Académie Tahitienne en 2002.

Crédit Présidence de la Polynésie française
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Ramona Piritua

Agent administratif du secteur de l’Education, elle a travaillé au collège de Paea, puis pendant au ministère de l’Education, de 2009 à 2011. Elle est aujourd’hui secrétaire de direction au collège de Tipaerui. Avec le club des Kiwanis et le comité des femmes de la mairie de Punaauia, elle a œuvré pour la condition féminine et l’emploi des femmes.
En 2008, elle s'oriente vers le monde du va’a et prend la présidence de l’AS Punaauia Va’a, le seul club féminin de la commune, qui est l’un des meilleurs clubs de va’a féminin de la Polynésie française. Grâce à votre dynamisme, le club s’est hissé sur le podium, à maintes reprises. En 2016, elle participe aussi aux Championnats du monde de va’a en Australie, où elle est médaillée de bronze en V6 500 m, médaillée d’argent en V1 et médaillée d’or en V6 1000 m.

Crédit Présidence de la Polynésie française
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Frère Jean-Marie Urvoy dit " Frère Théophane "

Frère Théophane a tout d’abord été instituteur, puis professeur à Guérande, et notamment directeur de l’Ecole St-Similien de Nantes. Frère de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel, il arrive à Tahiti en 1962 et est depuis très connu de tous les anciens élèves du lycée La Mennais.
A son arrivée en Polynésie, le lycée venait d’ouvrir deux classes de baccalauréat. Il est alors spécialisé dans l’enseignement des mathématiques et des sciences expérimentales, devenues par la suite les sciences physiques. Jusqu’à ses dernières années d’enseignement, il a continué d’œuvrer auprès des lycéens en difficulté en assurant des cours de soutien scolaire.
Il est le doyen de sa congrégation après avoir œuvré pendant plus de 50 ans en Polynésie. Officiellement retraité depuis 1989, on fait encore appel à lui pour de multiples missions.


Michel Charleux a été représenté par son fils. Crédit Présidence de la Polynésie française
Michel Charleux a été représenté par son fils. Crédit Présidence de la Polynésie française
Michel Charleux

Scientifique de formation, il a su mener de front, son activité d'enseignant avec une riche carrière d'archéologue qui l'a conduit tantôt en Afrique, tantôt au Vanuatu, mais principalement en Polynésie ou encore à l’île de Pâques, dont il est l’un des spécialistes.
Chevalier des Palmes Académiques depuis 2001, retraité de l’Education nationale depuis 2007, il a exercé sa passion pour l’archéologie sur le terrain, dès les années 70, d’abord à Raiatea. Titulaire d'une Licence de Sciences naturelles, et d'un DEA d'Anthropologie, il se consacre actuellement à la réalisation d’une thèse d’archéologie sur l’île d’Eiao. Outre ses multiples publications scientifiques, il est aussi le président-fondateur de l’association des recherches historiques sur Eiao et de l’association Tapa.

Crédit Présidence de la Polynésie française
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Bertrand Malet

Diplômé de l'école supérieure de Géomètre Topographe, il est recruté pour exercer les fonctions d'adjoint au chef de service du cadastre en Polynésie en 1984, puis devient chef de service du cadastre par intérim. Depuis la création de la Direction des affaires foncières, en 1998, il occupe les fonctions de chef de la division du cadastre et de la délimitation des terres.
En recherche constante d'évolution et d'amélioration, il poursuit avec ténacité et motivation les réformes qu'il propose. Il a, entre autres, achevé entièrement le cadastre de la Polynésie. Il a aussi œuvré à l'élaboration de l'application informatique "OTIA"qui facilite l'accès au cadastre pour les personnes sur l'ensemble de la Polynésie. En 2015, lors du congrès international des systèmes d’information géographique, la Polynésie a été récompensée pour cette application.

Crédit Présidence de la Polynésie française
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Irma Prince

Enfant de Bora Bora, elle n’a jamais cessé de vanter et chérir son île natale malgré une carrière entièrement menée à Tahiti. En 1966, avec son amie Nui, elle postule à l’hôpital Jean Prince pour y faire du ménage, et démarre ainsi une longue carrière dans le milieu hospitalier jusqu'en 1994.
Très attachée à ses racines, elle mène en parallèle une brillante vie d’artiste. Son talent pour le chant lui a permis de faire le tour du monde et de faire la promotion de nos îles. En 1970, elle intègre le groupe de Coco Hotahota, où l’on remarque sa voix exceptionnelle. Puis elle rejoint Madeleine Mou’a et travaille ensuite avec Gilles Hollande. Dans les années 1980 à 1990, sa carrière de chanteuse est à son apogée avec la sortie de nombreux albums. Jusqu’à aujourd’hui, ses plus grands succès sont encore chantés par les Polynésiens.


le Lundi 2 Juillet 2018 à 14:24 | Lu 2387 fois