Pierre Frogier
NOUMEA, 25 septembre 2011 (AFP) - Les deux candidats de l'UMP ont été élus dimanche au second tour des élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie, a indiqué le haut-commissariat de la République.
Pierre Frogier et Hilarion Vendégou ont respectivement obtenu 240 et 238 suffrages sur les 519 grands électeurs, qui ont pris part au scrutin.
Leur élection était attendue au regard du potentiel de voix dont disposait le parti de la majorité, qui avait en outre reçu le soutien de l'Avenir ensemble, formation minoritaire de droite, alliée localement au Rassemblement-UMP.
MM. Frogier et Vendégou avaient face à eux huit autres candidats, dont trois sans étiquette qui ne se sont pas représentés au second tour.
Les indépendantistes du FLNKS étaient partis à la bataille divisés, et avaient présenté trois candidats.
Le parti de droite modérée, Calédonie Ensemble, était également en lice, mais son réservoir de voix ne pouvait lui laisser espérer une victoire.
Pierre Frogier est député depuis 1996 et son siège restera vacant au Palais Bourbon, jusqu'aux législatives de 2012.
Il avait justifié sa volonté de devenir sénateur, estimant que "c'est au Sénat que se portera" le futur statut de la Nouvelle-Calédonie, qui doit entre 2014 et 2018 définir de nouveaux liens avec la France.
Hilarion Vendégou, 70 ans, est l'actuel maire de l'île des Pins (sud), dont il est également le chef coutumier kanak. Il est élu au Congrès de l'archipel.
Jusqu'à présent la Nouvelle-Calédonie n'avait qu'un seul sénateur. Elle a bénéficié de la création d'un des cinq sièges supplémentaires créés à l'occasion de cette élection pour tenir compte de l'évolution démographique.
Le sortant, Simon Loueckhote, élu depuis 1992, n'avait pas été réinvesti par l'UMP et avait choisi de ne pas se représenter.
cw/szb/jmg
Pierre Frogier et Hilarion Vendégou ont respectivement obtenu 240 et 238 suffrages sur les 519 grands électeurs, qui ont pris part au scrutin.
Leur élection était attendue au regard du potentiel de voix dont disposait le parti de la majorité, qui avait en outre reçu le soutien de l'Avenir ensemble, formation minoritaire de droite, alliée localement au Rassemblement-UMP.
MM. Frogier et Vendégou avaient face à eux huit autres candidats, dont trois sans étiquette qui ne se sont pas représentés au second tour.
Les indépendantistes du FLNKS étaient partis à la bataille divisés, et avaient présenté trois candidats.
Le parti de droite modérée, Calédonie Ensemble, était également en lice, mais son réservoir de voix ne pouvait lui laisser espérer une victoire.
Pierre Frogier est député depuis 1996 et son siège restera vacant au Palais Bourbon, jusqu'aux législatives de 2012.
Il avait justifié sa volonté de devenir sénateur, estimant que "c'est au Sénat que se portera" le futur statut de la Nouvelle-Calédonie, qui doit entre 2014 et 2018 définir de nouveaux liens avec la France.
Hilarion Vendégou, 70 ans, est l'actuel maire de l'île des Pins (sud), dont il est également le chef coutumier kanak. Il est élu au Congrès de l'archipel.
Jusqu'à présent la Nouvelle-Calédonie n'avait qu'un seul sénateur. Elle a bénéficié de la création d'un des cinq sièges supplémentaires créés à l'occasion de cette élection pour tenir compte de l'évolution démographique.
Le sortant, Simon Loueckhote, élu depuis 1992, n'avait pas été réinvesti par l'UMP et avait choisi de ne pas se représenter.
cw/szb/jmg
