PAPEETE, le 3 mars 2015 - Ce mardi toute la journée, les élèves en troisième année de l'École de commerce de Tahiti ont passé la journée à enchainer les entretiens d'embauche avec de vrais recruteurs. Le but est de se préparer à leur prochaine entrée sur le monde du travail, mais certains ont tapé dans l'œil des professionnels.
Les 8 étudiants en troisième année de l'École de commerce de Tahiti ont eu droit à un séminaire de recrutement toute la journée de mardi. Ils ont envoyé CV et lettres de motivation aux recruteurs, DRH ou directeurs de quatre entreprises du privé : ATN, EDT, la Brasserie et SIPAC (importateur de produits alimentaires).
Les élèves ont ensuite passé des entretiens de 25 minutes suivis d'un débriefing de 10 minutes avec plusieurs de ces experts. À la clé, pas d'emploi mais de précieux conseils et un entrainement pour leur prochaine recherche d'emploi. En dernière année, les élèves partent maintenant pour un stage de cinq mois à l'issue duquel ils seront diplômés et jetés dans le grand bain du monde professionnel. Certains ont tout de même été remarqués, et les recruteurs leur ont déjà demandé de revenir pour des entretiens complémentaires…
Les entretiens vus par une étudiante
Les 8 étudiants en troisième année de l'École de commerce de Tahiti ont eu droit à un séminaire de recrutement toute la journée de mardi. Ils ont envoyé CV et lettres de motivation aux recruteurs, DRH ou directeurs de quatre entreprises du privé : ATN, EDT, la Brasserie et SIPAC (importateur de produits alimentaires).
Les élèves ont ensuite passé des entretiens de 25 minutes suivis d'un débriefing de 10 minutes avec plusieurs de ces experts. À la clé, pas d'emploi mais de précieux conseils et un entrainement pour leur prochaine recherche d'emploi. En dernière année, les élèves partent maintenant pour un stage de cinq mois à l'issue duquel ils seront diplômés et jetés dans le grand bain du monde professionnel. Certains ont tout de même été remarqués, et les recruteurs leur ont déjà demandé de revenir pour des entretiens complémentaires…
Les entretiens vus par une étudiante
Hererai, étudiante de l'ECT, nous raconte sa journée : "Je vais partir en stage chez Vini, pour faire du "community management". Là j'ai eu des entretiens avec EDT, ATN et la Brasserie, sur des postes de commerciaux. Ça c'est très bien passé, je suis contente. Chaque entretien était différent, mais je trouve qu'à chaque fois, il faut essayer de faire ressortir sa personnalité."
Cette expérience a été riche d'enseignements : "Les recruteurs m'ont dit qu'il fallait que je travaille ma gestuelle, ma timidité. Il y en a une qui m'a dit que j'étais trop posée, trop calme, avec un manque d'énergie… Mais en vérité j'étais stressée ! C'est la DRH de la Brasserie qui m'a donné les conseils les plus pratiques, elle m'a dit de reprendre la danse tahitienne, de faire un peu de théâtre. Je lui en suis très reconnaissante !"
Les entretiens vus par un recruteur
Thierry Gabet, directeur de la SIPAC (importateur de produits alimentaires) : "Les qualités que je retiens chez tous ces jeunes c'est vraiment qu'ils sont volontaires et plein de dynamisme, c'est vraiment une belle jeunesse. On dit souvent que "les jeunes ne veulent rien faire" mais eux ils ont l'envie et une vision de ce qu'ils veulent faire dans les années qui viennent."
Mais ils ont aussi des défauts, outre leurs CV remplis à craquer malgré leur peu d'expérience : "Leur défaut c'est d'être décalé par rapport à la réalité du terrain. Une question que les jeunes me posent souvent depuis quelques années et qui me surprend c'est "Est-ce qu'il y a une bonne ambiance". Ils ne connaissent pas le monde du travail et ils espèrent que ce sera "cool" comme dans leur lycée ou école ! Mais je pense que c'est une étape normale, voire même un phénomène de société. Je les ai aussi rattrapés sur des petites choses. Par exemple cet étudiant qui a joué une demi-heure avec son stylo : c'est très stressant pour le recruteur."
Cette expérience a été riche d'enseignements : "Les recruteurs m'ont dit qu'il fallait que je travaille ma gestuelle, ma timidité. Il y en a une qui m'a dit que j'étais trop posée, trop calme, avec un manque d'énergie… Mais en vérité j'étais stressée ! C'est la DRH de la Brasserie qui m'a donné les conseils les plus pratiques, elle m'a dit de reprendre la danse tahitienne, de faire un peu de théâtre. Je lui en suis très reconnaissante !"
Les entretiens vus par un recruteur
Thierry Gabet, directeur de la SIPAC (importateur de produits alimentaires) : "Les qualités que je retiens chez tous ces jeunes c'est vraiment qu'ils sont volontaires et plein de dynamisme, c'est vraiment une belle jeunesse. On dit souvent que "les jeunes ne veulent rien faire" mais eux ils ont l'envie et une vision de ce qu'ils veulent faire dans les années qui viennent."
Mais ils ont aussi des défauts, outre leurs CV remplis à craquer malgré leur peu d'expérience : "Leur défaut c'est d'être décalé par rapport à la réalité du terrain. Une question que les jeunes me posent souvent depuis quelques années et qui me surprend c'est "Est-ce qu'il y a une bonne ambiance". Ils ne connaissent pas le monde du travail et ils espèrent que ce sera "cool" comme dans leur lycée ou école ! Mais je pense que c'est une étape normale, voire même un phénomène de société. Je les ai aussi rattrapés sur des petites choses. Par exemple cet étudiant qui a joué une demi-heure avec son stylo : c'est très stressant pour le recruteur."