PAPEETE, 6 février 2012 (AFP) - La ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, arrivée en Polynésie française dimanche matin (lundi dans la nuit en métropole), a dénoncé un Parti socialiste, "allié des indépendantistes", qui "vend du rêve".
"Il y a deux choix pour l'Outre-mer, celui du candidat socialiste qui s'allie avec des partis indépendantistes et donc qui amène à se poser la question de l'attachement des territoires au sein de la République, et de l'autre côté un programme très clair avec le respect du choix des populations, un attachement des territoire au sein de la République (...) mais sans désengagement de l'Etat", a déclaré la ministre.
Elle s'exprimait au cours d'une conférence de presse, lors de laquelle elle a rappelé que sa venue était celle "d'un facilitateur, pas un censeur ", commentant l'absence du président du pays, Oscar Temaru, chef de parti indépendantiste Tavini Huiraatira, et proche du PS.
"D'un côté il y a un programme qui est lucide et du côté du parti socialiste on vend une fois de plus du rêve avec des promesses qui ne pourront jamais être tenues", a affirmé Mme Penchard, en réponse aux critiques du PS dénonçant le "long sommeil" de Nicolas Sarkozy qui s'est adressé aux Polynésiens par un message vidéo en fin de semaine.
Alors que la Polynésie française traverse une crise économique majeure, la ministre a tenu a insister sur le soutien de la France.
"L'Etat n'abandonne pas la Polynésie ", a-t-elle soutenu en revenant sur le déblocage d'un prêt de 8 milliards Fcfp (67 millions d'euros) auprès de l'Agence française de développement notamment pour des investissements, sous condition que la collectivité cède certains de ses actifs. "L'Etat ne fera pas de chèque en blanc", a-t-elle prévenu.
"Il y a deux choix pour l'Outre-mer, celui du candidat socialiste qui s'allie avec des partis indépendantistes et donc qui amène à se poser la question de l'attachement des territoires au sein de la République, et de l'autre côté un programme très clair avec le respect du choix des populations, un attachement des territoire au sein de la République (...) mais sans désengagement de l'Etat", a déclaré la ministre.
Elle s'exprimait au cours d'une conférence de presse, lors de laquelle elle a rappelé que sa venue était celle "d'un facilitateur, pas un censeur ", commentant l'absence du président du pays, Oscar Temaru, chef de parti indépendantiste Tavini Huiraatira, et proche du PS.
"D'un côté il y a un programme qui est lucide et du côté du parti socialiste on vend une fois de plus du rêve avec des promesses qui ne pourront jamais être tenues", a affirmé Mme Penchard, en réponse aux critiques du PS dénonçant le "long sommeil" de Nicolas Sarkozy qui s'est adressé aux Polynésiens par un message vidéo en fin de semaine.
Alors que la Polynésie française traverse une crise économique majeure, la ministre a tenu a insister sur le soutien de la France.
"L'Etat n'abandonne pas la Polynésie ", a-t-elle soutenu en revenant sur le déblocage d'un prêt de 8 milliards Fcfp (67 millions d'euros) auprès de l'Agence française de développement notamment pour des investissements, sous condition que la collectivité cède certains de ses actifs. "L'Etat ne fera pas de chèque en blanc", a-t-elle prévenu.