Crédit Pedro Pardo / AFP
Jishishan, Chine | AFP | jeudi 21/12/2023 - Les autorités sont engagées dans une "course contre la montre" pour garantir que les rescapés du plus meurtrier séisme de ces dernières années en Chine puissent passer l'hiver au chaud, a indiqué jeudi une responsable à l'AFP.
Ce tremblement de terre, survenu lundi soir à environ 1.300 km au sud-ouest de Pékin et dont l'épicentre se situe dans la province du Gansu (nord-ouest), a fait au moins 135 morts et près de 1.000 blessés, selon l'agence officielle Chine nouvelle.
La zone de la catastrophe est touchée par des températures glaciales en hiver, encore plus basses cette année en raison de la vague de froid qui touche le pays.
"C'est une course contre la montre pour répondre aux besoins de la population le plus rapidement possible, afin que les gens puissent passer l'hiver au chaud et en toute sécurité", a déclaré à l'AFP Zhou Yongfeng, la maire de la petite commune de Liugou, dans l'une des zones les plus touchées par le séisme.
Une vaste opération logistique a été montée au cours des trois derniers jours.
Des milliers de travailleurs humanitaires, de militaires et de secouristes ont mis en place des abris, des équipements et distribué de la nourriture pour les personnes dont les logements ont été endommagés ou détruits.
Relogement problématique
Des centaines de grandes tentes bleues ont été notamment installées par les autorités dans le canton de Jishishan, le plus touché, afin de remplacer les abris improvisés construits par les habitants juste après le séisme, ont constaté jeudi des journalistes de l'AFP.
La situation s'est nettement améliorée par rapport aux jours précédents avec un meilleur accès aux vivres et une distribution de nourriture plus efficace.
Mais le relogement des sinistrés pose toujours problème, explique à l'AFP la maire Zhou Yongfeng.
"Ces tentes de fortune ne peuvent pas constituer une solution à long terme (...) Mais il fait trop froid en hiver dans le nord de la Chine pour reconstruire" immédiatement, a-t-elle déclaré.
"Les travaux ne pourront commencer qu'au printemps."
Selon l'Institut d'études géologiques des Etats-Unis (USGS), référence en la matière, le tremblement de terre est survenu lundi à 23H59 heure locale (15H59 GMT), avec un épicentre situé à environ 100 km de Lanzhou, la capitale provinciale du Gansu.
"Envie de rentrer"
Douze personnes sont par ailleurs toujours portées disparues dans la province voisine du Qinghai.
Le séisme de lundi est le plus meurtrier dans le pays depuis 2014, lorsque plus de 600 personnes avaient été tuées dans la province du Yunnan (sud-ouest).
A l'Hôpital populaire du canton de Jishishan, près de l'épicentre, les médecins soignaient jeudi des blessés. Ils leur administraient des perfusions intraveineuses et examinaient des radiographies, dans un bâtiment endommagé par la secousse.
"J'ai vraiment envie de rentrer chez moi", a déclaré à l'AFP une patiente qui doit être opérée de la jambe. "Mais ma maison a été détruite. Donc je ne sais pas trop où aller."
De son côté, un responsable du canton explique que "les gens ont toujours peur des répliques". "Ils n'arrivent pas à bien dormir parce qu'il n'y a pas d'endroit vraiment sûr".
Ce tremblement de terre, survenu lundi soir à environ 1.300 km au sud-ouest de Pékin et dont l'épicentre se situe dans la province du Gansu (nord-ouest), a fait au moins 135 morts et près de 1.000 blessés, selon l'agence officielle Chine nouvelle.
La zone de la catastrophe est touchée par des températures glaciales en hiver, encore plus basses cette année en raison de la vague de froid qui touche le pays.
"C'est une course contre la montre pour répondre aux besoins de la population le plus rapidement possible, afin que les gens puissent passer l'hiver au chaud et en toute sécurité", a déclaré à l'AFP Zhou Yongfeng, la maire de la petite commune de Liugou, dans l'une des zones les plus touchées par le séisme.
Une vaste opération logistique a été montée au cours des trois derniers jours.
Des milliers de travailleurs humanitaires, de militaires et de secouristes ont mis en place des abris, des équipements et distribué de la nourriture pour les personnes dont les logements ont été endommagés ou détruits.
Relogement problématique
Des centaines de grandes tentes bleues ont été notamment installées par les autorités dans le canton de Jishishan, le plus touché, afin de remplacer les abris improvisés construits par les habitants juste après le séisme, ont constaté jeudi des journalistes de l'AFP.
La situation s'est nettement améliorée par rapport aux jours précédents avec un meilleur accès aux vivres et une distribution de nourriture plus efficace.
Mais le relogement des sinistrés pose toujours problème, explique à l'AFP la maire Zhou Yongfeng.
"Ces tentes de fortune ne peuvent pas constituer une solution à long terme (...) Mais il fait trop froid en hiver dans le nord de la Chine pour reconstruire" immédiatement, a-t-elle déclaré.
"Les travaux ne pourront commencer qu'au printemps."
Selon l'Institut d'études géologiques des Etats-Unis (USGS), référence en la matière, le tremblement de terre est survenu lundi à 23H59 heure locale (15H59 GMT), avec un épicentre situé à environ 100 km de Lanzhou, la capitale provinciale du Gansu.
"Envie de rentrer"
Douze personnes sont par ailleurs toujours portées disparues dans la province voisine du Qinghai.
Le séisme de lundi est le plus meurtrier dans le pays depuis 2014, lorsque plus de 600 personnes avaient été tuées dans la province du Yunnan (sud-ouest).
A l'Hôpital populaire du canton de Jishishan, près de l'épicentre, les médecins soignaient jeudi des blessés. Ils leur administraient des perfusions intraveineuses et examinaient des radiographies, dans un bâtiment endommagé par la secousse.
"J'ai vraiment envie de rentrer chez moi", a déclaré à l'AFP une patiente qui doit être opérée de la jambe. "Mais ma maison a été détruite. Donc je ne sais pas trop où aller."
De son côté, un responsable du canton explique que "les gens ont toujours peur des répliques". "Ils n'arrivent pas à bien dormir parce qu'il n'y a pas d'endroit vraiment sûr".