HONIARA, mercredi 5 juin 2013 (Flash d’Océanie) – Un puissant séisme de magnitude 6,1 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit mercredi non loin de la localité de Lata, là où une secousse de magnitude 8 avait provoqué un tsunami le 6 février 2013, faisant une dizaine de victimes et des milliers de déplacés.
Le séisme de mercredi s’est produit à 15h57 (locales, GMT+11) à 90 kilomètres au Sud-sud-est de Lata (groupe des îles Santa Cruz, Est des îles Salomon), soit à 725 kilomètres à l’Est-sud-est de la capitale Honiara, rapporte l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).
La profondeur de cette secousse tellurique a été mesurée à quelque 64 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, selon les mêmes sources.
Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Le centre régional d’alerte aux tsunamis pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour, Hawaii) n’a pas émis d’avis particulier concernant ce séisme et son potentiel à générer un tsunami destructeur d’ampleur régionale.
Quatre mois après le tsunami du 6 février 2013, les efforts se poursuivaient de la part de la communauté internationale (Australie, Nouvelle-Zélande, Nations-Unies en vue de reconstruire les zones dévastées, mais aussi de faire en sorte de contenir la propagation de maladies liées à la présence résiduelle de grandes quantités d’eau stagnante, comme la typhoïde, la malaria, la dengue, la dysenterie ou encore la leptospirose.
Selon l’office des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA), plus de 430 habitations, pour la plupart construites en matériaux traditionnels, ont été détruites à des degrés divers, certaines emportées par la vague.
Le 2 avril 2007, la province de Gizo (Nord-est des îles Salomon) avait été frappée par un énorme séisme de magnitude 8, qui avait fait une cinquantaine de morts et des milliers de déplacés.
Les îles Salomon, ainsi que le reste de la Mélanésie, se trouvent dans ce qu’il est convenu d’appeler la « ceinture de feu du Pacifique », succession de zones d’affrontement et de subduction entre plaques tectoniques, dont l’Indo-Australienne et celle du Pacifique.
Toute cette région à forte sismicité dessine une sorte de fer à cheval trans-Pacifique inversé qui englobe la Mélanésie, remonte vers le Pacifique Nord-ouest et sa Micronésie pour ensuite longer les côtes des Amériques Nord et Sud.
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Le séisme de mercredi s’est produit à 15h57 (locales, GMT+11) à 90 kilomètres au Sud-sud-est de Lata (groupe des îles Santa Cruz, Est des îles Salomon), soit à 725 kilomètres à l’Est-sud-est de la capitale Honiara, rapporte l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).
La profondeur de cette secousse tellurique a été mesurée à quelque 64 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, selon les mêmes sources.
Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Le centre régional d’alerte aux tsunamis pour le Pacifique (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour, Hawaii) n’a pas émis d’avis particulier concernant ce séisme et son potentiel à générer un tsunami destructeur d’ampleur régionale.
Quatre mois après le tsunami du 6 février 2013, les efforts se poursuivaient de la part de la communauté internationale (Australie, Nouvelle-Zélande, Nations-Unies en vue de reconstruire les zones dévastées, mais aussi de faire en sorte de contenir la propagation de maladies liées à la présence résiduelle de grandes quantités d’eau stagnante, comme la typhoïde, la malaria, la dengue, la dysenterie ou encore la leptospirose.
Selon l’office des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA), plus de 430 habitations, pour la plupart construites en matériaux traditionnels, ont été détruites à des degrés divers, certaines emportées par la vague.
Le 2 avril 2007, la province de Gizo (Nord-est des îles Salomon) avait été frappée par un énorme séisme de magnitude 8, qui avait fait une cinquantaine de morts et des milliers de déplacés.
Les îles Salomon, ainsi que le reste de la Mélanésie, se trouvent dans ce qu’il est convenu d’appeler la « ceinture de feu du Pacifique », succession de zones d’affrontement et de subduction entre plaques tectoniques, dont l’Indo-Australienne et celle du Pacifique.
Toute cette région à forte sismicité dessine une sorte de fer à cheval trans-Pacifique inversé qui englobe la Mélanésie, remonte vers le Pacifique Nord-ouest et sa Micronésie pour ensuite longer les côtes des Amériques Nord et Sud.
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