Selon les autorités, de fortes répliques continuaient d'être enregistrées lundi après le séisme de magnitude 7 qui a causé des dégâts estimés à 2 milliards de dollars (1,12 milliard d'euros) et fait au moins deux blessés graves.
"L'état d'urgence a été prolongé jusqu'à mercredi minuit (OhOO GMT)", a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense civile. Un couvre-feu, à la tombée de la nuit, a également été décrété depuis samedi après des premiers cas de pillage.
Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, cité lundi par le New Zealand Herald, a annoncé qu'environ 100.000 habitations avaient subi des dégâts. Selon un recensement établi en 2001, la ville en comptait 121.833 au total.
M. Key, cité par le journal, s'est déclaré "terrifié" par les dégâts subis par la ville dans laquelle il a grandi.
L'armée a été appelée lundi en renfort pour prendre la relève des policiers qui surveillent le centre ville de Christchurch dont l'accès est en partie interdit en raison d'immeubles qui menacent de s'effondrer et des craintes de pillage.
Habituellement très animé en début de semaine, le centre de Christchurch était plongé dans le silence lundi matin, les employés ayant été conviés à rester chez eux.
"C'est un spectacle étrange, à la fois terrifiant et très calme", a témoigné Anna Crighton, qui des fenêtres de son bed and breakfast, à proximité du quartier d'affaires, a vu les soldats prendre position.
"Il n'y a presque personne autour et aucune voiture. De ma fenêtre, je ne vois qu'un tas de débris au milieu de la route".
L'armée et la police ont converti un parc en zone d'atterrissage pour leurs hélicoptères qui continuent à inventorier les dégâts par des reconnaissances aériennes.
Environ 200 personnes dont les maisons ont été déclarées inhabitables ont passé la nuit dans des refuges.
Les écoles, magasins et de nombreuses entreprises restaient fermées lundi alors que les habitants étaient appelés à rester chez eux dans l'attente de l'inspection des bâtiments endommagés.
Rose Lennon, propriétaire d'un magasin d'équipements pour la maison, a dû fuir sa boutique fortement endommagée par une nouvelle réplique. Les services de démolition ont dû terminer le travail et abattre l'immeuble.
"Ca me rend malade. Aujourd'hui je devrais travailler, servir mes clients, et je suis là, assise dans la rue, à regarder ma boutique détruite".
M. Key a averti qu'il faudrait "du temps" pour que la vie revienne à la normale. Il a dégagé une première enveloppe de 94 millions de dollars (52 millions d'euros) pour réparer les infrastructures endommagées.
Seul soulagement pour les services de secours, une tempête annoncée a évité la ville, réduisant les risques d'inondations.
Christchurch est la plus grande ville de l'Ile du Sud --qui constitue avec l'Ile du Nord la Nouvelle-Zélande-- et est située sur la côte orientale.
Le tremblement de terre, dont l'épicentre était situé à une profondeur de 16,1 km, a atteint une zone jusqu'à 30 km au nord-ouest de Christchurch, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
Ce séisme est l'un des plus puissants de l'histoire de la Nouvelle-Zélande, pays située sur la ceinture de feu à la frontière des plaques australienne et pacifique, théâtre d'environ 15.000 secousses chaque année.
Le dernier tremblement de terres important (magnitude de 7,8), le 16 juillet 2009, était localisé à environ 12 km de profondeur dans la région peu peuplée de Fiordland.
ns/ebe/cac/sym
"L'état d'urgence a été prolongé jusqu'à mercredi minuit (OhOO GMT)", a annoncé un porte-parole du ministère de la Défense civile. Un couvre-feu, à la tombée de la nuit, a également été décrété depuis samedi après des premiers cas de pillage.
Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, cité lundi par le New Zealand Herald, a annoncé qu'environ 100.000 habitations avaient subi des dégâts. Selon un recensement établi en 2001, la ville en comptait 121.833 au total.
M. Key, cité par le journal, s'est déclaré "terrifié" par les dégâts subis par la ville dans laquelle il a grandi.
L'armée a été appelée lundi en renfort pour prendre la relève des policiers qui surveillent le centre ville de Christchurch dont l'accès est en partie interdit en raison d'immeubles qui menacent de s'effondrer et des craintes de pillage.
Habituellement très animé en début de semaine, le centre de Christchurch était plongé dans le silence lundi matin, les employés ayant été conviés à rester chez eux.
"C'est un spectacle étrange, à la fois terrifiant et très calme", a témoigné Anna Crighton, qui des fenêtres de son bed and breakfast, à proximité du quartier d'affaires, a vu les soldats prendre position.
"Il n'y a presque personne autour et aucune voiture. De ma fenêtre, je ne vois qu'un tas de débris au milieu de la route".
L'armée et la police ont converti un parc en zone d'atterrissage pour leurs hélicoptères qui continuent à inventorier les dégâts par des reconnaissances aériennes.
Environ 200 personnes dont les maisons ont été déclarées inhabitables ont passé la nuit dans des refuges.
Les écoles, magasins et de nombreuses entreprises restaient fermées lundi alors que les habitants étaient appelés à rester chez eux dans l'attente de l'inspection des bâtiments endommagés.
Rose Lennon, propriétaire d'un magasin d'équipements pour la maison, a dû fuir sa boutique fortement endommagée par une nouvelle réplique. Les services de démolition ont dû terminer le travail et abattre l'immeuble.
"Ca me rend malade. Aujourd'hui je devrais travailler, servir mes clients, et je suis là, assise dans la rue, à regarder ma boutique détruite".
M. Key a averti qu'il faudrait "du temps" pour que la vie revienne à la normale. Il a dégagé une première enveloppe de 94 millions de dollars (52 millions d'euros) pour réparer les infrastructures endommagées.
Seul soulagement pour les services de secours, une tempête annoncée a évité la ville, réduisant les risques d'inondations.
Christchurch est la plus grande ville de l'Ile du Sud --qui constitue avec l'Ile du Nord la Nouvelle-Zélande-- et est située sur la côte orientale.
Le tremblement de terre, dont l'épicentre était situé à une profondeur de 16,1 km, a atteint une zone jusqu'à 30 km au nord-ouest de Christchurch, selon l'Institut de géophysique américain (USGS).
Ce séisme est l'un des plus puissants de l'histoire de la Nouvelle-Zélande, pays située sur la ceinture de feu à la frontière des plaques australienne et pacifique, théâtre d'environ 15.000 secousses chaque année.
Le dernier tremblement de terres important (magnitude de 7,8), le 16 juillet 2009, était localisé à environ 12 km de profondeur dans la région peu peuplée de Fiordland.
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