La piste de l'aéroport de Tuvalu. Photo Florent Baarsch
NUKU’ALOFA, mardi 21 février 2012 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement du royaume de Tonga et la Banque Mondiale ont signé en fin de semaine dernière un accord portant sur quelque 27 millions de dollars US qui seront consacrés à un projet de la Banque Mondiale visant à améliorer les conditions de sécurité des transports aériens.
L’accord a été signé vendredi 17 février 2012 par Ferid Belhaj, qui dirige le département Pacifique insulaires à la Banque Mondiale et Sunia Fili, ministre tongien des finances et du plan, ont annoncé conjointement le gouvernement de Nuku’alofa et le siège régionale de la Banque Mondiale, basé à Sydney (Australie).
L’aide de la Banque Mondiale se fera entièrement sous forme de subvention, a précisé l’organisation.
En retour, les États concernés s’engagent à mettre en œuvre un programme de réforme des normes de sécurité aérienne, ainsi qu’une taxe « sécurité » minimum de cinq dollars par passagers au départ, afin de financer un retour sur investissement et une alimentation pérenne d’un fonds dédié au maintien des installations.
Un projet qui concerne trois États océaniens
Ce projet de la Banque Mondiale concerne trois pays polynésiens : Kiribati, Tonga et Tuvalu.
La totalité des fonds, soit une importante enveloppe de quelque 62 millions de dollars US, a été approuvée le 13 décembre 2011.
Les gouvernements de Tonga, Kiribati et Tuvalu devraient participer dans ces projets à hauteur d’une petite vingtaine de millions de dollars US, précise la Banque.
Ce projet, qui bénéfice aussi du soutien du gouvernement australien (3,2 millions de dollars US), porte, au cours des cinq années à venir, sur les infrastructures liées aux transports aériens, comme les aéroports et les pistes ou encore les systèmes d’approche.
Objectif final, selon la Banque : rompre l’isolement de ces îles éparses et éloignées, stimuler aussi le commerce (en fluidifiant les flux avec les grands marchés régionaux comme l’Australie, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande) et l’industrie touristique des États concernés, considérée comme étant en pleine phase de croissance.
« En moyenne, le tourisme contribue à hauteur de vingt pour cent au produit intérieur brut des économies insulaires du Pacifique, il représente aussi une importante source d’emplois. L’aviation elle aussi est importante pour des raisons humanitaires, y compris pur les opérations de secours aux personnes, pour leur cheminer des traitements médicaux ou du matériel d’urgence, comme par exemple lors de la récente crise de l’eau à Tuvalu », rappelait alors la Banque Mondiale, qui note aussi que de nombreuses pistes d’aéroports sont encore « en piteux état ».
« Des améliorations et mises à niveau sont nécessaires pour faire en sorte que le transport aérien dans cette région satisfasse aux normes minimum de sécurité », ajoute la Banque, qui évoque la réfection des pistes et les instruments d’aide à la navigation (y compris les éclairages et balisages).
Après les trois premiers pays désignés (Kiribati, Tonga et Tuvalu) devraient ensuite venir trois autres : Samoa, Vanuatu et les îles Salomon, dans une phase ultérieure du projet, avec à la clé une autre enveloppe du même ordre de grandeur (63 millions de dollars US).
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L’accord a été signé vendredi 17 février 2012 par Ferid Belhaj, qui dirige le département Pacifique insulaires à la Banque Mondiale et Sunia Fili, ministre tongien des finances et du plan, ont annoncé conjointement le gouvernement de Nuku’alofa et le siège régionale de la Banque Mondiale, basé à Sydney (Australie).
L’aide de la Banque Mondiale se fera entièrement sous forme de subvention, a précisé l’organisation.
En retour, les États concernés s’engagent à mettre en œuvre un programme de réforme des normes de sécurité aérienne, ainsi qu’une taxe « sécurité » minimum de cinq dollars par passagers au départ, afin de financer un retour sur investissement et une alimentation pérenne d’un fonds dédié au maintien des installations.
Un projet qui concerne trois États océaniens
Ce projet de la Banque Mondiale concerne trois pays polynésiens : Kiribati, Tonga et Tuvalu.
La totalité des fonds, soit une importante enveloppe de quelque 62 millions de dollars US, a été approuvée le 13 décembre 2011.
Les gouvernements de Tonga, Kiribati et Tuvalu devraient participer dans ces projets à hauteur d’une petite vingtaine de millions de dollars US, précise la Banque.
Ce projet, qui bénéfice aussi du soutien du gouvernement australien (3,2 millions de dollars US), porte, au cours des cinq années à venir, sur les infrastructures liées aux transports aériens, comme les aéroports et les pistes ou encore les systèmes d’approche.
Objectif final, selon la Banque : rompre l’isolement de ces îles éparses et éloignées, stimuler aussi le commerce (en fluidifiant les flux avec les grands marchés régionaux comme l’Australie, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande) et l’industrie touristique des États concernés, considérée comme étant en pleine phase de croissance.
« En moyenne, le tourisme contribue à hauteur de vingt pour cent au produit intérieur brut des économies insulaires du Pacifique, il représente aussi une importante source d’emplois. L’aviation elle aussi est importante pour des raisons humanitaires, y compris pur les opérations de secours aux personnes, pour leur cheminer des traitements médicaux ou du matériel d’urgence, comme par exemple lors de la récente crise de l’eau à Tuvalu », rappelait alors la Banque Mondiale, qui note aussi que de nombreuses pistes d’aéroports sont encore « en piteux état ».
« Des améliorations et mises à niveau sont nécessaires pour faire en sorte que le transport aérien dans cette région satisfasse aux normes minimum de sécurité », ajoute la Banque, qui évoque la réfection des pistes et les instruments d’aide à la navigation (y compris les éclairages et balisages).
Après les trois premiers pays désignés (Kiribati, Tonga et Tuvalu) devraient ensuite venir trois autres : Samoa, Vanuatu et les îles Salomon, dans une phase ultérieure du projet, avec à la clé une autre enveloppe du même ordre de grandeur (63 millions de dollars US).
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