PORT-VILA, vendredi 11 février 2011 (Flash d'Océanie) – Près d’un mois après le passage destructeur du cyclone tropical Vania sur les îles du sud de Vanuatu, mi-janvier 2011, les secours promis pour les sinistrés des îles de Tanna et d’Erromango ont commencé à parvenir aux populations, avec un accent tout particulier, dans l’urgence, à l’eau potable et aux médicaments, rapporte jeudi le bureau régional du Fonds Mondial pour l’Enfance des Nations-Unies (UNICEF).
Quelque sept cent cinquante famille situées dans la région centre de l’île de Tanna, appelée « Middlebush », ont pu bénéficier de cette aide d’urgence, sous forme de kits d’hygiène, et de purification d’eau, en attendant des livraisons supplémentaires à venir.
Au total, un nombre estimé à quatre mille personnes aurait ainsi pu bénéficier de ces premiers secours, estime l’organisation.
Cette aide, dans le jargon onusien humanitaire, est regroupée sous le judicieux acronyme de « Wash » (pour Water, Sanitation, Hygiene), précise l’UNICEF mercredi dans un communiqué émis par son centre de réponse et de préparation aux urgences (Pacific Emergency Preparedness and Response Coordination), basé en Nouvelle-Zélande.
Les énormes inondations causées par les pluies torrentielles associées le mois denier au cyclone Vania avaient contaminé les sources d’eau potable.
Le cyclone avait aussi détruit une bonne partie des cultures vivrières, faisant redouter une famine à court terme pour les populations de cette zone.
Selon les premiers bilans sanitaires établis par l’UNICEF, cet effondrement des plus élémentaires moyens d’hygiène, y compris l’accès à une eau potable, avaient commencé à faire dangereusement monter le nombre de cas déclarés de maladies associées, comme la diarrhée, a précisé Hamish Weatherly, coordinateur de ce centre.
Des sachets de solutions salines de réhydratation pour les enfants et les nourrissons
Dans le cadre du même effort concerté (qui implique aussi l’Organisation Mondiale d el a Santé et le ministère local de la santé) en faveur des populations du Sud Vanuatu, la Croix Rouge a aussi poursuivi les opérations d’évaluation des dégâts, afin d’affiner l’aide à venir.
Entre-temps, des programmes d’urgence de sensibilisation à une bonne nutrition et une bonne hygiène ont aussi été relancés sur place, en collaboration avec le ministère de l’éducation.
Jeudi 3 février 2011, le gouvernement de l’archipel de Vanuatu a annoncé le déblocage d’une enveloppe d’aide d’urgence de l’équivalent de 584.000 euros (79 millions de Vatu) pour les populations sinistrées par le passage destructeur du cyclone Vania.
Plusieurs organisations internationales et non gouvernementales, dont l’UNICEF et le bureau régional de coordination humanitaire de l’ONU [OCHA], ou encore l’Organisation Mondiale de la Santé [OMS] se sont émues ces derniers jours des risques de pénurie alimentaire à court terme sur ces îles, du fait de la destruction de la plupart des cultures vivrières.
Toutefois, les autorités et le bureau de gestion des catastrophes naturelles (NDMO) insistent sur l’effet cumulatif de plusieurs catastrophes naturelles survenues ces derniers mois, avant le cyclone Vania et principalement une phase d’intense activité du volcan Yasur de Tanna, dont les retombées acides avaient déjà provoqué une situation alimentaire et sanitaire très préoccupante.
Plusieurs initiatives privées, entre-temps, ont été lancées par les membres de l’influente et nombreuses communauté de Tanna résidant dans la capitale Port-Vila, en solidarité avec leur île d’origine.
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Quelque sept cent cinquante famille situées dans la région centre de l’île de Tanna, appelée « Middlebush », ont pu bénéficier de cette aide d’urgence, sous forme de kits d’hygiène, et de purification d’eau, en attendant des livraisons supplémentaires à venir.
Au total, un nombre estimé à quatre mille personnes aurait ainsi pu bénéficier de ces premiers secours, estime l’organisation.
Cette aide, dans le jargon onusien humanitaire, est regroupée sous le judicieux acronyme de « Wash » (pour Water, Sanitation, Hygiene), précise l’UNICEF mercredi dans un communiqué émis par son centre de réponse et de préparation aux urgences (Pacific Emergency Preparedness and Response Coordination), basé en Nouvelle-Zélande.
Les énormes inondations causées par les pluies torrentielles associées le mois denier au cyclone Vania avaient contaminé les sources d’eau potable.
Le cyclone avait aussi détruit une bonne partie des cultures vivrières, faisant redouter une famine à court terme pour les populations de cette zone.
Selon les premiers bilans sanitaires établis par l’UNICEF, cet effondrement des plus élémentaires moyens d’hygiène, y compris l’accès à une eau potable, avaient commencé à faire dangereusement monter le nombre de cas déclarés de maladies associées, comme la diarrhée, a précisé Hamish Weatherly, coordinateur de ce centre.
Des sachets de solutions salines de réhydratation pour les enfants et les nourrissons
Dans le cadre du même effort concerté (qui implique aussi l’Organisation Mondiale d el a Santé et le ministère local de la santé) en faveur des populations du Sud Vanuatu, la Croix Rouge a aussi poursuivi les opérations d’évaluation des dégâts, afin d’affiner l’aide à venir.
Entre-temps, des programmes d’urgence de sensibilisation à une bonne nutrition et une bonne hygiène ont aussi été relancés sur place, en collaboration avec le ministère de l’éducation.
Jeudi 3 février 2011, le gouvernement de l’archipel de Vanuatu a annoncé le déblocage d’une enveloppe d’aide d’urgence de l’équivalent de 584.000 euros (79 millions de Vatu) pour les populations sinistrées par le passage destructeur du cyclone Vania.
Plusieurs organisations internationales et non gouvernementales, dont l’UNICEF et le bureau régional de coordination humanitaire de l’ONU [OCHA], ou encore l’Organisation Mondiale de la Santé [OMS] se sont émues ces derniers jours des risques de pénurie alimentaire à court terme sur ces îles, du fait de la destruction de la plupart des cultures vivrières.
Toutefois, les autorités et le bureau de gestion des catastrophes naturelles (NDMO) insistent sur l’effet cumulatif de plusieurs catastrophes naturelles survenues ces derniers mois, avant le cyclone Vania et principalement une phase d’intense activité du volcan Yasur de Tanna, dont les retombées acides avaient déjà provoqué une situation alimentaire et sanitaire très préoccupante.
Plusieurs initiatives privées, entre-temps, ont été lancées par les membres de l’influente et nombreuses communauté de Tanna résidant dans la capitale Port-Vila, en solidarité avec leur île d’origine.
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