Tahiti, le 31 janvier 2021 - Dans une allocution diffusée dimanche soir sur TNTV et Polynésie la 1ère, le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, s'est adressé directement aux Polynésiens pour justifier les restrictions sanitaires appliquées au fenua.
"L’apparition de trois variants de la Covid-19 nous fait craindre une reprise de l’épidémie dans des conditions plus incertaines et plus dramatiques que ce que nous avons déjà connu", a d'abord indiqué le ministre, expliquant qu'il était donc nécessaire de "continuer à préserver le Pays de cette nouvelle menace" en prenant de "nouvelles décisions".
Rappelant que la Polynésie avait déjà fait face à une propagation "intense et rapide" de l’épidémie avec des taux d’incidence proches des 1 000/100 000 habitants, Sébastien Lecornu a salué les efforts fournis pour contenir le virus localement. "Mais, il ne faut pas baisser la garde, l’épidémie est toujours présente." L’arrivée de plusieurs vaccins représente "une lueur d’espoir" mais pour le ministre "il nous faudra un certain temps avant que l’ensemble de la population polynésienne et française ne soit vaccinée".
"Aujourd’hui, la menace est grande pour la Polynésie française : si l’un des variants venait à être détecté, nous pourrions être confrontés à une explosion des cas et à une embolie complète de son système hospitalier", a ensuite mis en garde Sébastien Lecornu, alertant même : "si les variants devaient circuler activement en France, dans l’Hexagone et dans quelques territoires ultramarins en même temps, nous ne pourrions peut-être pas soutenir la Polynésie française comme nous l’avons fait auparavant".
"Sacrifice économique"
Le ministre des Outre-mer indique avoir longuement échangé avec le Pays et avoir "convenu que nous devions prendre des mesures nouvelles" pour protéger la Polynésie de la menace constituée par les variants du Covid-19. "Je sais le sacrifice économique que cela implique pour vous, mais nous ne pouvons pas transiger avec la santé de nos concitoyens. Cela doit rester notre priorité", a insisté le ministre des Outre-mer.
Concernant les aides de l'État, attendues par le Pays et par les professionnels des secteurs les plus touchés, pas de nouvelle annonce en revanche. Le ministre a rappelé le prêt de 28 milliards de Fcfp au Pays, les 54 milliards de prêts garantis par l'État aux entreprises et les 11 milliards de décaissements du fonds de solidarité à destination des entreprises de Polynésie française. "Cet effort est massif, inédit, nécessaire", indique le ministre qui conclut en affirmant que "ces mesures seront maintenues en 2021, aussi longtemps que durera la crise économique et sanitaire. Elles seront renforcées pour les secteurs les plus en difficulté".
"L’apparition de trois variants de la Covid-19 nous fait craindre une reprise de l’épidémie dans des conditions plus incertaines et plus dramatiques que ce que nous avons déjà connu", a d'abord indiqué le ministre, expliquant qu'il était donc nécessaire de "continuer à préserver le Pays de cette nouvelle menace" en prenant de "nouvelles décisions".
Rappelant que la Polynésie avait déjà fait face à une propagation "intense et rapide" de l’épidémie avec des taux d’incidence proches des 1 000/100 000 habitants, Sébastien Lecornu a salué les efforts fournis pour contenir le virus localement. "Mais, il ne faut pas baisser la garde, l’épidémie est toujours présente." L’arrivée de plusieurs vaccins représente "une lueur d’espoir" mais pour le ministre "il nous faudra un certain temps avant que l’ensemble de la population polynésienne et française ne soit vaccinée".
"Aujourd’hui, la menace est grande pour la Polynésie française : si l’un des variants venait à être détecté, nous pourrions être confrontés à une explosion des cas et à une embolie complète de son système hospitalier", a ensuite mis en garde Sébastien Lecornu, alertant même : "si les variants devaient circuler activement en France, dans l’Hexagone et dans quelques territoires ultramarins en même temps, nous ne pourrions peut-être pas soutenir la Polynésie française comme nous l’avons fait auparavant".
"Sacrifice économique"
Le ministre des Outre-mer indique avoir longuement échangé avec le Pays et avoir "convenu que nous devions prendre des mesures nouvelles" pour protéger la Polynésie de la menace constituée par les variants du Covid-19. "Je sais le sacrifice économique que cela implique pour vous, mais nous ne pouvons pas transiger avec la santé de nos concitoyens. Cela doit rester notre priorité", a insisté le ministre des Outre-mer.
Concernant les aides de l'État, attendues par le Pays et par les professionnels des secteurs les plus touchés, pas de nouvelle annonce en revanche. Le ministre a rappelé le prêt de 28 milliards de Fcfp au Pays, les 54 milliards de prêts garantis par l'État aux entreprises et les 11 milliards de décaissements du fonds de solidarité à destination des entreprises de Polynésie française. "Cet effort est massif, inédit, nécessaire", indique le ministre qui conclut en affirmant que "ces mesures seront maintenues en 2021, aussi longtemps que durera la crise économique et sanitaire. Elles seront renforcées pour les secteurs les plus en difficulté".