Sydney, Australie | AFP | mercredi 16/08/2022 - Il ne jettera pas l'éponge. L'ancien Premier ministre australien Scott Morrison a assumé mercredi, avec des explications confuses, s'être octroyé en secret cinq portefeuilles ministériels pendant la période de pandémie.
Au cours d'une conférence de presse longue, agitée et parfois enflammée, M. Morrison a rejeté les appels à sa démission du Parlement.
Il a fait face à une avalanche de questions sur les raisons pour lesquelles il n'a pas informé le public - ni même nombre de ses collègues ministres - qu'il se donnait des pouvoirs supplémentaires.
"Nous avons dû prendre des mesures extraordinaires pour mettre en place des garde-fous", s'est-il justifié, expliquant de manière confuse avoir assuré la continuité du gouvernement au cas où un ministre serait indisponible.
M. Morrison a ainsi déclaré qu'il avait utilisé ces pouvoirs une seule fois, pour outrepasser son ministre des Ressources et bloquer un projet controversé d'exploitation de gaz en mer. Tout en indiquant que cette décision était sans lien avec le Covid-19.
"Je suis très content de cette décision", a-t-il dit.
L'ancien premier ministre conservateur a ajouté qu'il n'avait tiré "aucun avantage personnel" de s'être nommé à ces différents postes ministériels.
La coalition conservatrice de M. Morrison a perdu les élections en mai, après près d'une décennie de gouvernement de centre droit.
Scott Morrison s'était désigné en secret à partir de mars 2020 à cinq postes de ministre dont ceux, entre autres, de la Santé, des Finances et des Ressources, a affirmé ces derniers jours le Premier ministre Anthony Albanese.
Le scandale a jeté la lumière sur la nature opaque de la prise de décision dans le gouvernement australien et a suscité des questions sur le besoin de garde-fous démocratiques plus forts.
En Australie, le Premier ministre choisit les membres de son gouvernement parmi les élus qui sont ensuite assermentés par le gouverneur général lors d'une cérémonie officielle généralement publique et enregistrée.
Au cours d'une conférence de presse longue, agitée et parfois enflammée, M. Morrison a rejeté les appels à sa démission du Parlement.
Il a fait face à une avalanche de questions sur les raisons pour lesquelles il n'a pas informé le public - ni même nombre de ses collègues ministres - qu'il se donnait des pouvoirs supplémentaires.
"Nous avons dû prendre des mesures extraordinaires pour mettre en place des garde-fous", s'est-il justifié, expliquant de manière confuse avoir assuré la continuité du gouvernement au cas où un ministre serait indisponible.
M. Morrison a ainsi déclaré qu'il avait utilisé ces pouvoirs une seule fois, pour outrepasser son ministre des Ressources et bloquer un projet controversé d'exploitation de gaz en mer. Tout en indiquant que cette décision était sans lien avec le Covid-19.
"Je suis très content de cette décision", a-t-il dit.
L'ancien premier ministre conservateur a ajouté qu'il n'avait tiré "aucun avantage personnel" de s'être nommé à ces différents postes ministériels.
La coalition conservatrice de M. Morrison a perdu les élections en mai, après près d'une décennie de gouvernement de centre droit.
Scott Morrison s'était désigné en secret à partir de mars 2020 à cinq postes de ministre dont ceux, entre autres, de la Santé, des Finances et des Ressources, a affirmé ces derniers jours le Premier ministre Anthony Albanese.
Le scandale a jeté la lumière sur la nature opaque de la prise de décision dans le gouvernement australien et a suscité des questions sur le besoin de garde-fous démocratiques plus forts.
En Australie, le Premier ministre choisit les membres de son gouvernement parmi les élus qui sont ensuite assermentés par le gouverneur général lors d'une cérémonie officielle généralement publique et enregistrée.