CHRISTOPHE SIMON / AFP
Genève, Suisse | AFP | jeudi 16/06/2022 - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé vendredi toutes les nations à investir davantage dans la santé mentale, affirmant que "la souffrance est énorme" et a été aggravée par la pandémie de Covid-19.
Même avant le Covid-19, près d'un milliard de personnes vivaient avec un trouble mental, a souligné l'agence des Nations unies dans sa plus large étude sur la santé mentale mondiale réalisée en deux décennies.
Pendant la première année de pandémie, les taux de dépression et d'anxiété ont augmenté d'un quart.
Mais l'investissement n'a pas augmenté. Seulement 2% des budgets nationaux de la santé et moins de 1% de toute l'aide internationale à la santé sont consacrés à la santé mentale, selon le rapport de l'OMS.
"Tous ces chiffres sont très, très bas", a déclaré Mark Van Ommeren, de l'unité de santé mentale de l'OMS, lors d'une conférence de presse.
Ce rapport souligne à quel point "la souffrance est énorme" à travers le monde, a-t-il ajouté.
Selon le rapport, environ une personne sur huit dans le monde vit avec un trouble mental.
C'est pire pour ceux qui vivent dans des zones de conflit, où l'on estime qu'une personne sur cinq souffre d'un problème de santé mentale.
Les jeunes, les femmes et les personnes souffrant déjà de problèmes de santé mentale ont été plus durement touchés par le Covid et les restrictions qui en résultent, a déclaré M. Van Ommeren.
Le "Rapport mondial sur la santé mentale" a également mis en évidence de vastes écarts entre pays concernant l'accès aux soins de santé mentale: alors que plus de 70% des personnes souffrant de psychoses reçoivent un traitement dans les pays à revenu élevé, ce taux tombe à 12% dans les pays à faible revenu, a-t-il dit.
Le rapport appelle à mettre fin à la stigmatisation liée à la santé mentale, soulignant que 20 pays criminalisent encore la tentative de suicide.
Il rappelle que si une tentative de suicide sur 20 entraîne la mort, le suicide représente toujours plus d'un décès sur 100 dans le monde.
"Investir dans la santé mentale est un investissement pour une vie et un avenir meilleurs pour tous", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans un communiqué.
Même avant le Covid-19, près d'un milliard de personnes vivaient avec un trouble mental, a souligné l'agence des Nations unies dans sa plus large étude sur la santé mentale mondiale réalisée en deux décennies.
Pendant la première année de pandémie, les taux de dépression et d'anxiété ont augmenté d'un quart.
Mais l'investissement n'a pas augmenté. Seulement 2% des budgets nationaux de la santé et moins de 1% de toute l'aide internationale à la santé sont consacrés à la santé mentale, selon le rapport de l'OMS.
"Tous ces chiffres sont très, très bas", a déclaré Mark Van Ommeren, de l'unité de santé mentale de l'OMS, lors d'une conférence de presse.
Ce rapport souligne à quel point "la souffrance est énorme" à travers le monde, a-t-il ajouté.
Selon le rapport, environ une personne sur huit dans le monde vit avec un trouble mental.
C'est pire pour ceux qui vivent dans des zones de conflit, où l'on estime qu'une personne sur cinq souffre d'un problème de santé mentale.
Les jeunes, les femmes et les personnes souffrant déjà de problèmes de santé mentale ont été plus durement touchés par le Covid et les restrictions qui en résultent, a déclaré M. Van Ommeren.
Le "Rapport mondial sur la santé mentale" a également mis en évidence de vastes écarts entre pays concernant l'accès aux soins de santé mentale: alors que plus de 70% des personnes souffrant de psychoses reçoivent un traitement dans les pays à revenu élevé, ce taux tombe à 12% dans les pays à faible revenu, a-t-il dit.
Le rapport appelle à mettre fin à la stigmatisation liée à la santé mentale, soulignant que 20 pays criminalisent encore la tentative de suicide.
Il rappelle que si une tentative de suicide sur 20 entraîne la mort, le suicide représente toujours plus d'un décès sur 100 dans le monde.
"Investir dans la santé mentale est un investissement pour une vie et un avenir meilleurs pour tous", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, cité dans un communiqué.