À une semaine de l'évènement, les différents acteurs de la Santé se préparent.
Tahiti, le 3 avril 2024 – L'assemblée de la Polynésie française, par le biais de sa commission de la santé, de la solidarité, du travail et de l'emploi, célèbrera mercredi 10 avril prochain dans ses locaux la journée mondiale de la Santé. Une journée de sensibilisation ouverte à tous, qui sera rythmée par des ateliers, des activités et des conférences en lien avec la “Santé d'hier, d'aujourd'hui et de demain”.
“Manger du pain c'est tuer notre peuple. Manger du ’uru, c'est le faire revivre.” C'est avec ces mots forts que le conseiller technique au ministère de la Santé, Tunui Pureni, a résumé la situation actuelle de la Santé en Polynésie et l'objectif à atteindre du Pays. Une volonté, mais surtout une nécessité, d'entamer un plan de transition alimentaire qui doit être partagé par tous. C'est pourquoi, à l'occasion de la journée mondiale de la Santé, l'assemblée de la Polynésie française, en partenariat avec le ministère et la Direction de la santé, organise une journée de sensibilisation dans ses locaux, le mercredi 10 avril prochain.
“Le but de cette journée c'est de faire prendre conscience à la population qu'ils doivent être les acteurs de leur propre santé”, explique Pauline Niva, présidente de la commission de la santé, de la solidarité du travail et de l'emploi à l'assemblée de la Polynésie française. “Au Fenua, l'état de santé de la population ne va pas en s'améliorant. Nous avons toujours autant de diabétiques, autant de maladies non-transmissibles. Des maladies non-transmissibles qui s'expliquent à 80% par nos comportements individuels, nos manières de consommer. Cette journée du mercredi 10 avril est là pour que l'on puisse revoir notre façon de faire.”
Interventions concrêtes
Sur place, trois espaces bien distincts animeront cette journée ouverte au grand public : l'Espace “Haere mai tāmā'a" dans le hall de l'assemblée, dédié aux ateliers tels que l'atelier recettes sur la base du panier futé diffusé par la DGAE, ou encore l'atelier de la nappe blanche où le public sera invité à discuter de problématiques autour de l'alimentation. Dans les jardins de l'assemblée, les visiteurs pourront s'essayer à des ateliers de sensibilisation à la pratique d'une activité physique, ou encore au fa'a'apu. Et enfin, dans la salle John Teariki, les plus curieux sont invités à assister aux différentes conférences sur les thèmes de “La médecine intégrative”, “La promotion et la prévention de la santé”, et “La diète des anciens Polynésiens pour améliorer notre santé”.
Des interventions concrètes selon Tunui Pureni, en charge de la conférence sur la diète des anciens : “Ce que je tenterai d'expliquer, au travers de cette conférence, c'est que la façon de faire des tupuna peut améliorer la santé des Polynésiens d'aujourd'hui. Je pense que si l'on se réfère aux pratiques de nos anciens, on pourra imaginer un autre avenir pour notre système de santé. Par exemple, à l'époque, nos anciens, qui étaient en très bonne santé, ne prenaient que deux repas par jour en période d'abondance, et un seul repas par jour le reste de l'année. Durant la période d'abondance, ils avaient les fruits pour collation le matin et le repas du ahimā'a plus tard dans la journée car il fallait cinq heures de cuisson. Pendant la période de disette, il n'y avait pas de fruits, et le ahimā'a était le seul repas de la journée. Tout ça pour dire, qu'à l'origine, nos façons de consommer était bien différentes et qu'à l'époque nous étions en bonne santé.”
“Manger du pain c'est tuer notre peuple. Manger du ’uru, c'est le faire revivre.” C'est avec ces mots forts que le conseiller technique au ministère de la Santé, Tunui Pureni, a résumé la situation actuelle de la Santé en Polynésie et l'objectif à atteindre du Pays. Une volonté, mais surtout une nécessité, d'entamer un plan de transition alimentaire qui doit être partagé par tous. C'est pourquoi, à l'occasion de la journée mondiale de la Santé, l'assemblée de la Polynésie française, en partenariat avec le ministère et la Direction de la santé, organise une journée de sensibilisation dans ses locaux, le mercredi 10 avril prochain.
“Le but de cette journée c'est de faire prendre conscience à la population qu'ils doivent être les acteurs de leur propre santé”, explique Pauline Niva, présidente de la commission de la santé, de la solidarité du travail et de l'emploi à l'assemblée de la Polynésie française. “Au Fenua, l'état de santé de la population ne va pas en s'améliorant. Nous avons toujours autant de diabétiques, autant de maladies non-transmissibles. Des maladies non-transmissibles qui s'expliquent à 80% par nos comportements individuels, nos manières de consommer. Cette journée du mercredi 10 avril est là pour que l'on puisse revoir notre façon de faire.”
Interventions concrêtes
Sur place, trois espaces bien distincts animeront cette journée ouverte au grand public : l'Espace “Haere mai tāmā'a" dans le hall de l'assemblée, dédié aux ateliers tels que l'atelier recettes sur la base du panier futé diffusé par la DGAE, ou encore l'atelier de la nappe blanche où le public sera invité à discuter de problématiques autour de l'alimentation. Dans les jardins de l'assemblée, les visiteurs pourront s'essayer à des ateliers de sensibilisation à la pratique d'une activité physique, ou encore au fa'a'apu. Et enfin, dans la salle John Teariki, les plus curieux sont invités à assister aux différentes conférences sur les thèmes de “La médecine intégrative”, “La promotion et la prévention de la santé”, et “La diète des anciens Polynésiens pour améliorer notre santé”.
Des interventions concrètes selon Tunui Pureni, en charge de la conférence sur la diète des anciens : “Ce que je tenterai d'expliquer, au travers de cette conférence, c'est que la façon de faire des tupuna peut améliorer la santé des Polynésiens d'aujourd'hui. Je pense que si l'on se réfère aux pratiques de nos anciens, on pourra imaginer un autre avenir pour notre système de santé. Par exemple, à l'époque, nos anciens, qui étaient en très bonne santé, ne prenaient que deux repas par jour en période d'abondance, et un seul repas par jour le reste de l'année. Durant la période d'abondance, ils avaient les fruits pour collation le matin et le repas du ahimā'a plus tard dans la journée car il fallait cinq heures de cuisson. Pendant la période de disette, il n'y avait pas de fruits, et le ahimā'a était le seul repas de la journée. Tout ça pour dire, qu'à l'origine, nos façons de consommer était bien différentes et qu'à l'époque nous étions en bonne santé.”