APIA, mardi 3 janvier 2012 (Flash d’Océanie) – Les célébration du cinquantenaire de l’anniversaire de l’accession de Samoa à ‘indépendance de la Nouvelle-Zélande ont début en même temps que celles du Nouvel An, et devraient s’étaler toute cette année pour culminer début juin, période à laquelle ces anniversaires sont d’ordinaire célébrés.
Pour coïncider avec l’entrée dans le Nouvel An, et, le même jour, la date de l’anniversaire de l’indépendance, des services religieux ont été organisés à travers le pays, dont un au sein de la Chambre des Députés, au Parlement, symbole de cette indépendance politique acquise de la Nouvelle-Zélande, pays auquel Samoa demeure néanmoins toujours « librement associé ».
Comme chaque année, ces cérémonies et célébrations seront d’autant plus suivies dans les pays où se trouvent d’importantes communautés samoanes constituant une diaspora : Nouvelle-Zélande, Australie, États-Unis.
Au cours des deux siècles derniers, Samoa a connu la tutelle de plusieurs pays : le Royaume-Uni, l’Allemagne et, enfin, la Nouvelle-Zélande jusqu’en 1962.
Cette accession à l’indépendance figure aussi parmi les plus anciennes dans la région du Pacifique insulaire et Samoa est le premier État insulaire membre du Forum des Îles du Pacifique à franchir cette barre symbolique.
Samoa et Tokelau ont sauté dans le temps
Fin 2011, Samoa, apparemment pressé de fêter son cinquantenaire, avait déjà franchi une autre barre : la ligne de changement de date.
Cet État océanien de Samoa et la petite dépendance néo-zélandaise voisine de Tokelau ont en effet franchi le pas en passant de leur fuseau horaire précédent (GMT-11) au plus avancé qui soit : GMT+13, l’heure actuelle de pays comme la Nouvelle-Zélande et Fidji.
Au passage, pour les besoins de ce changement de date, la date du 30 décembre a été purement et simplement effacée du calendrier 2011.
Cette manœuvre, déjà approuvée il y a plusieurs mois par les autorités locales (en juin 2011 pour Samoa et en septembre 2011 pour Tokelau), ainsi que par les autorités mondiales de changement de date, a eu lieu le jeudi 29 décembre 2011 à minuit.
À cette heure-là, la date locale a officiellement sauté au samedi 31 décembre 0h00 (locales, GMT+13).
Ce changement de date avait été motivé, au moment du débat, par le fait que Samoa et Tokelau se trouvaient en situation de retard et de décalage vis-à-vis de leurs principaux partenaires politiques et commerciaux, qui sont ancrés sur les fuseaux GMT+10 (côte Est de l’Australie), 11, 12 et 13 (Nouvelle-Zélande, Fidji).
Le Premier ministre samoan, Tuilaepa Sailele Malielegaoi, ardent défenseur de ce changement de date, avait précisé il y a quelques mois que sur le fuseau GMT-11, son pays perdait au moins deux journées de travail et d’affaires par semaine avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Autres pays visés par cette mesure : la Chine et l’Asie du Sud-est, en particulier Singapour.
« Le vendredi, actuellement, on ne peut pas vraiment travailler avec la Nouvelle-Zélande, car chez eux c’est déjà samedi. Et le dimanche, quand nous sommes à la messe, les affaires ont déjà repris en Australie et en Nouvelle-Zélande, puisque c’est lundi pour eux », avait-il expliqué.
Alors que des dispositions ont été prises pour que les employés soient quand même payés pour un jour qui n’existera jamais » (le vendredi 30 décembre 2011), des cérémonies de passage sur ce nouveau fuseau ont été prévues, sous forme de discours officiels, de chants religieux et de prières, précisent les autorités samoanes.
Dans le même esprit d’harmonisation avec ses principaux partenaires commerciaux, le gouvernement de Samoa avait aussi introduit en 2009 un changement relatif, cette fois-ci, à la conduite.
Les véhicules, depuis, roulent du côté gauche de la chaussée, à la Britannique, s’alignant ainsi sur les règles australiennes et néo-zélandaises.
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Pour coïncider avec l’entrée dans le Nouvel An, et, le même jour, la date de l’anniversaire de l’indépendance, des services religieux ont été organisés à travers le pays, dont un au sein de la Chambre des Députés, au Parlement, symbole de cette indépendance politique acquise de la Nouvelle-Zélande, pays auquel Samoa demeure néanmoins toujours « librement associé ».
Comme chaque année, ces cérémonies et célébrations seront d’autant plus suivies dans les pays où se trouvent d’importantes communautés samoanes constituant une diaspora : Nouvelle-Zélande, Australie, États-Unis.
Au cours des deux siècles derniers, Samoa a connu la tutelle de plusieurs pays : le Royaume-Uni, l’Allemagne et, enfin, la Nouvelle-Zélande jusqu’en 1962.
Cette accession à l’indépendance figure aussi parmi les plus anciennes dans la région du Pacifique insulaire et Samoa est le premier État insulaire membre du Forum des Îles du Pacifique à franchir cette barre symbolique.
Samoa et Tokelau ont sauté dans le temps
Fin 2011, Samoa, apparemment pressé de fêter son cinquantenaire, avait déjà franchi une autre barre : la ligne de changement de date.
Cet État océanien de Samoa et la petite dépendance néo-zélandaise voisine de Tokelau ont en effet franchi le pas en passant de leur fuseau horaire précédent (GMT-11) au plus avancé qui soit : GMT+13, l’heure actuelle de pays comme la Nouvelle-Zélande et Fidji.
Au passage, pour les besoins de ce changement de date, la date du 30 décembre a été purement et simplement effacée du calendrier 2011.
Cette manœuvre, déjà approuvée il y a plusieurs mois par les autorités locales (en juin 2011 pour Samoa et en septembre 2011 pour Tokelau), ainsi que par les autorités mondiales de changement de date, a eu lieu le jeudi 29 décembre 2011 à minuit.
À cette heure-là, la date locale a officiellement sauté au samedi 31 décembre 0h00 (locales, GMT+13).
Ce changement de date avait été motivé, au moment du débat, par le fait que Samoa et Tokelau se trouvaient en situation de retard et de décalage vis-à-vis de leurs principaux partenaires politiques et commerciaux, qui sont ancrés sur les fuseaux GMT+10 (côte Est de l’Australie), 11, 12 et 13 (Nouvelle-Zélande, Fidji).
Le Premier ministre samoan, Tuilaepa Sailele Malielegaoi, ardent défenseur de ce changement de date, avait précisé il y a quelques mois que sur le fuseau GMT-11, son pays perdait au moins deux journées de travail et d’affaires par semaine avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Autres pays visés par cette mesure : la Chine et l’Asie du Sud-est, en particulier Singapour.
« Le vendredi, actuellement, on ne peut pas vraiment travailler avec la Nouvelle-Zélande, car chez eux c’est déjà samedi. Et le dimanche, quand nous sommes à la messe, les affaires ont déjà repris en Australie et en Nouvelle-Zélande, puisque c’est lundi pour eux », avait-il expliqué.
Alors que des dispositions ont été prises pour que les employés soient quand même payés pour un jour qui n’existera jamais » (le vendredi 30 décembre 2011), des cérémonies de passage sur ce nouveau fuseau ont été prévues, sous forme de discours officiels, de chants religieux et de prières, précisent les autorités samoanes.
Dans le même esprit d’harmonisation avec ses principaux partenaires commerciaux, le gouvernement de Samoa avait aussi introduit en 2009 un changement relatif, cette fois-ci, à la conduite.
Les véhicules, depuis, roulent du côté gauche de la chaussée, à la Britannique, s’alignant ainsi sur les règles australiennes et néo-zélandaises.
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