Le haut-commissaire a présenté le programme “France 2030” en présence notamment du secrétaire général au haut-commissariat, du ministre de l’Économie ou encore du président de l’université.
Ce lundi, au Hilton, a eu lieu la présentation du programme “France 2030 régionalisé”. Les chercheurs, startupers, porteurs de projet et représentants d’association étaient nombreux pour mieux comprendre le fonctionnement de ce programme attendu qui met à disposition 400 millions de francs.
Le 27 novembre, la Polynésie française a officialisé le déploiement du volet régionalisé du programme “France 2030”. Le comité de pilotage territorial, coprésidé par le haut-commissariat et la Polynésie française, s’est réuni pour la première fois. Ce lundi, le volet a été publiquement présenté.
“Ce n’est pas un programme comme les autres”, a insisté Éric Spitz, en préambule, à propos de “France 2030”. “C’est un programme d’investissement massif et sans précédent.” Quatre cents millions de francs de subventions vont être alloués pour moitié par l’État et par le Pays à des projets qui répondront à des questions en lien avec la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique et qui permettront l’émergence de technologies en s’appuyant sur l’innovation.
Le volet “France 2030 régionalisé” associe la Polynésie française qui apporte sa connaissance des réalités du terrain et sa proximité avec les acteurs économiques locaux. Il se décline autour de trois axes que sont l’innovation ; la création de filières ; et l’ingénierie et la formation professionnelle.
S’appuyer sur les opérateurs
La Polynésie française est le deuxième territoire du Pacifique à avoir contractualisé le dispositif. Pour bénéficier des subventions, les candidats doivent se tourner vers les opérateurs Bpifrance et Banque des territoires qui assureront la réception, l’instruction, la contractualisation des projets ainsi que leur suivi technique et financier. L’Agence de développement économique apportera son concours en sourcant les projets.
Les projets d’innovation (Bpifrance, 100 millions de francs), visent à accélérer l’émergence et la compétitivité d’entreprises innovantes, chefs de file dans leur domaine, et pouvant prétendre à une envergure au moins nationale.
Les projets de filières (Bpifrance, 200 millions de francs) visent à renforcer la compétitivité de filières stratégiques pour le développement de la Polynésie française en permettant le recours à des moyens de production ou des infrastructures partagées de recherche et développement, de tests ou d’essais. Les projets soutenus doivent démontrer un apport concret et déterminant à une filière et/ou à sa structuration, en bénéficiant notamment à plusieurs entreprises issues d’un secteur porteur de valeur pour le territoire.
Enfin, les projets d’ingénierie et de formation professionnelle (banque des territoires, 100 millions de francs) visent à accompagner les entreprises dans l’anticipation des mutations économiques et organisationnelles grâce à des solutions innovantes, s’appuyant sur un engagement conjoint des entreprises et des acteurs de la formation et de l’accompagnement, qui permettront le développement de compétences vers les nouveaux métiers.
“Ces financements ne sont pas une fin en soi mais un tremplin, un levier pour transformer vos rêves en réalité”, a indiqué le haut-commissaire. Une fois épuisé, il l’assure, “l’État est prêt à aller beaucoup plus loin et à doubler sa contribution s’il fallait.”
Le 27 novembre, la Polynésie française a officialisé le déploiement du volet régionalisé du programme “France 2030”. Le comité de pilotage territorial, coprésidé par le haut-commissariat et la Polynésie française, s’est réuni pour la première fois. Ce lundi, le volet a été publiquement présenté.
“Ce n’est pas un programme comme les autres”, a insisté Éric Spitz, en préambule, à propos de “France 2030”. “C’est un programme d’investissement massif et sans précédent.” Quatre cents millions de francs de subventions vont être alloués pour moitié par l’État et par le Pays à des projets qui répondront à des questions en lien avec la transition énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique et qui permettront l’émergence de technologies en s’appuyant sur l’innovation.
Le volet “France 2030 régionalisé” associe la Polynésie française qui apporte sa connaissance des réalités du terrain et sa proximité avec les acteurs économiques locaux. Il se décline autour de trois axes que sont l’innovation ; la création de filières ; et l’ingénierie et la formation professionnelle.
S’appuyer sur les opérateurs
La Polynésie française est le deuxième territoire du Pacifique à avoir contractualisé le dispositif. Pour bénéficier des subventions, les candidats doivent se tourner vers les opérateurs Bpifrance et Banque des territoires qui assureront la réception, l’instruction, la contractualisation des projets ainsi que leur suivi technique et financier. L’Agence de développement économique apportera son concours en sourcant les projets.
Les projets d’innovation (Bpifrance, 100 millions de francs), visent à accélérer l’émergence et la compétitivité d’entreprises innovantes, chefs de file dans leur domaine, et pouvant prétendre à une envergure au moins nationale.
Les projets de filières (Bpifrance, 200 millions de francs) visent à renforcer la compétitivité de filières stratégiques pour le développement de la Polynésie française en permettant le recours à des moyens de production ou des infrastructures partagées de recherche et développement, de tests ou d’essais. Les projets soutenus doivent démontrer un apport concret et déterminant à une filière et/ou à sa structuration, en bénéficiant notamment à plusieurs entreprises issues d’un secteur porteur de valeur pour le territoire.
Enfin, les projets d’ingénierie et de formation professionnelle (banque des territoires, 100 millions de francs) visent à accompagner les entreprises dans l’anticipation des mutations économiques et organisationnelles grâce à des solutions innovantes, s’appuyant sur un engagement conjoint des entreprises et des acteurs de la formation et de l’accompagnement, qui permettront le développement de compétences vers les nouveaux métiers.
“Ces financements ne sont pas une fin en soi mais un tremplin, un levier pour transformer vos rêves en réalité”, a indiqué le haut-commissaire. Une fois épuisé, il l’assure, “l’État est prêt à aller beaucoup plus loin et à doubler sa contribution s’il fallait.”