Selon cette organisation, les conditions de cette saison devraient être influencées par une intensité « modérée à forte » du phénomène La Niña, dont les épisodes les plus sérieux avaient frappé plusieurs pays de cette région (et notamment Fidji) à la fin des années 1990.
« On observe actuellement des conditions caractéristiques d'un épisode La Niña d'intensité modérée à forte dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique (…) Ces conditions devraient persister au moins pendant le premier trimestre de l’année à venir (…)Presque tous les modèles de prévision prévoient la persistance de l’actuel épisode La Niña, voire son renforcement, au cours des quatre à six prochains mois, soit pendant une bonne partie du premier trimestre de 2011, précise l’OMM.
Ces conditions à dominance La Niña se sont développées en juin et juillet 2010.
Elles succèdent immédiatement à un précédent épisode de l’autre phénomène alternatif connu dans cette région notamment : El Niño, qui s’est dissipé en avril 2010.
« La Niña se caractérise par des températures océaniques anormalement basses dans la zone centrale et orientale du Pacifique équatorial. El Niño, à l'inverse, se caractérise par des températures océaniques anormalement élevées. Ces deux manifestations du même phénomène peuvent s’étendre sur douze mois ou plus et perturber la configuration habituelle des précipitations ainsi que la circulation atmosphérique aux latitudes tropicales et avoir des répercussions à grande échelle sur le climat dans de nombreuses régions du monde, auxquelles sont associés des risques liés au climat », explique l’OMM.
À Fidji notamment, ces six derniers mois, de nombreuses régions de l’archipel sont confrontées à d’importants déficits en pluviométrie mais jusqu’ici, le gouvernement a estimé que la situation n’était pas encore suffisamment grave pour déclencher un plan de type catastrophe naturelle assortie d’une déclaration de zones sinistrées.
Plus chaud à l’Ouest
Par effet de contrecoup, les prévisions de températures les plus élevées devant d’abord concerner la zone décrite comme étant épargnée par La Niña cette saison, à savoir le Pacifique Sud-ouest, c’est dans cette zone que devrait survenir le plus grand nombre de cyclones dans les mois à venir.
Parmi les pays cités par les météorologues régionaux : ceux de la Mélanésie (Nouvelle-Calédonie, îles Salomon, Vanuatu, Papouasie-Nouvelle-Guinée ou encore Fidji), mais aussi l’Australie et la Nouvelle-Zélande, pour un total estimé à une douzaine, dont trois sérieux, estiment les prévisionnistes néo-zélandais du NIWA (Institute of Water & Atmospheric Research), du bureau national de la météorologie, leurs homologues australiens de l’ABM (Australian Bureau of Meteorology) et du bureau à compétence régionale à Nadi (Fidji).
Toujours en fonction de ces données, l’une des zones les plus à risque est la Mer de Corail, dont plusieurs pays mélanésiens et l’Australie sont riverains, ainsi que la Mer de Tasman (qui sépare l’Australie de la Nouvelle-Zélande).
La précédente saison (entre novembre 2009 et avril 2010) avait été particulièrement chargée, aussi bien dans la partie Ouest qu’Est du Pacifique : plusieurs cyclones destructeurs, dont les principaux ont touché Fidji (Mick le 15 décembre 2009 et Tomas le 15 mars 2010, ce dernier ayant aussi touché les îles françaises voisines de Wallis-et-Futuna), Tonga, les îles Cook et la Polynésie française (surtout le cyclone Oli qui a touché le plus durement les îles australes).
« On observe actuellement des conditions caractéristiques d'un épisode La Niña d'intensité modérée à forte dans la zone équatoriale de l’océan Pacifique (…) Ces conditions devraient persister au moins pendant le premier trimestre de l’année à venir (…)Presque tous les modèles de prévision prévoient la persistance de l’actuel épisode La Niña, voire son renforcement, au cours des quatre à six prochains mois, soit pendant une bonne partie du premier trimestre de 2011, précise l’OMM.
Ces conditions à dominance La Niña se sont développées en juin et juillet 2010.
Elles succèdent immédiatement à un précédent épisode de l’autre phénomène alternatif connu dans cette région notamment : El Niño, qui s’est dissipé en avril 2010.
« La Niña se caractérise par des températures océaniques anormalement basses dans la zone centrale et orientale du Pacifique équatorial. El Niño, à l'inverse, se caractérise par des températures océaniques anormalement élevées. Ces deux manifestations du même phénomène peuvent s’étendre sur douze mois ou plus et perturber la configuration habituelle des précipitations ainsi que la circulation atmosphérique aux latitudes tropicales et avoir des répercussions à grande échelle sur le climat dans de nombreuses régions du monde, auxquelles sont associés des risques liés au climat », explique l’OMM.
À Fidji notamment, ces six derniers mois, de nombreuses régions de l’archipel sont confrontées à d’importants déficits en pluviométrie mais jusqu’ici, le gouvernement a estimé que la situation n’était pas encore suffisamment grave pour déclencher un plan de type catastrophe naturelle assortie d’une déclaration de zones sinistrées.
Plus chaud à l’Ouest
Par effet de contrecoup, les prévisions de températures les plus élevées devant d’abord concerner la zone décrite comme étant épargnée par La Niña cette saison, à savoir le Pacifique Sud-ouest, c’est dans cette zone que devrait survenir le plus grand nombre de cyclones dans les mois à venir.
Parmi les pays cités par les météorologues régionaux : ceux de la Mélanésie (Nouvelle-Calédonie, îles Salomon, Vanuatu, Papouasie-Nouvelle-Guinée ou encore Fidji), mais aussi l’Australie et la Nouvelle-Zélande, pour un total estimé à une douzaine, dont trois sérieux, estiment les prévisionnistes néo-zélandais du NIWA (Institute of Water & Atmospheric Research), du bureau national de la météorologie, leurs homologues australiens de l’ABM (Australian Bureau of Meteorology) et du bureau à compétence régionale à Nadi (Fidji).
Toujours en fonction de ces données, l’une des zones les plus à risque est la Mer de Corail, dont plusieurs pays mélanésiens et l’Australie sont riverains, ainsi que la Mer de Tasman (qui sépare l’Australie de la Nouvelle-Zélande).
La précédente saison (entre novembre 2009 et avril 2010) avait été particulièrement chargée, aussi bien dans la partie Ouest qu’Est du Pacifique : plusieurs cyclones destructeurs, dont les principaux ont touché Fidji (Mick le 15 décembre 2009 et Tomas le 15 mars 2010, ce dernier ayant aussi touché les îles françaises voisines de Wallis-et-Futuna), Tonga, les îles Cook et la Polynésie française (surtout le cyclone Oli qui a touché le plus durement les îles australes).