Crédit Damien MEYER / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 12/04/2023 - Les deux tirs de LBD effectués par des gendarmes à bord de quads à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) fin mars sont conformes à la "légitime défense" et les militaires n'ont commis "aucune faute", écrit l'IGGN dans un rapport mis en ligne mercredi sur le site du ministère de l'Intérieur.
Ces deux tirs, effectués par des gendarmes d'un peloton motorisé d'intervention (PM2I), et dont les images diffusées sur les réseaux sociaux avaient suscité la polémique, "ont été réalisés au cours de la phase la plus critique de l'opération de maintien de l'ordre", écrit l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) dans son rapport, consulté par franceinfo et dont l'AFP a pris connaissance.
Ce rapport a été adressé au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, par le directeur général de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez le 4 avril.
Même si le tir de LBD en mouvement est "proscrit", comme le rappelle le DGGN dans un courrier accompagnant le rapport, "aucune faute ne peut être relevée" à l'encontre des deux militaires puisque les deux tirs ont été réalisés "dans le cadre justifié de la légitime défense de soi-même et d'autrui" qui "supplante" l'interdiction de tirer en mouvement, note l'IGGN.
Ces tirs, l'un à l'arrêt et l'autre en roulant, ont eu lieu dans une "situation de péril avéré" pour les gendarmes, alors qu'un "groupe de +black blocks+ achève l'encerclement" de ces derniers, poursuit l'IGGN.
Les tirs sont déclenchés en "situation de légitime défense", "face à des individus dangereux, déterminés et réitérant des violences", ajoute l'inspection, qui s'est notamment appuyée sur les enregistrements des caméras piétons des militaires.
Les gendarmes n'ont "jamais tenté de dissimuler" les tirs et en ont "immédiatement rendu compte à leur hiérarchie", observe par ailleurs l'IGGN.
"Au regard de ces éléments, il me semble que nos militaires ont agi avec professionnalisme, proportionnalité et discernement", ajoute Christian Rodriguez dans son courrier.
La manifestation du 25 mars à Sainte-Soline contre les "méga-bassines" a rassemblé de 6.000 à 8.000 personnes selon les autorités, 30.000 d'après les organisateurs. Ces derniers ont fait état de 200 blessés, dont 40 graves, côté manifestants - un homme étant toujours entre la vie et la mort.
Ces deux tirs, effectués par des gendarmes d'un peloton motorisé d'intervention (PM2I), et dont les images diffusées sur les réseaux sociaux avaient suscité la polémique, "ont été réalisés au cours de la phase la plus critique de l'opération de maintien de l'ordre", écrit l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) dans son rapport, consulté par franceinfo et dont l'AFP a pris connaissance.
Ce rapport a été adressé au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, par le directeur général de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez le 4 avril.
Même si le tir de LBD en mouvement est "proscrit", comme le rappelle le DGGN dans un courrier accompagnant le rapport, "aucune faute ne peut être relevée" à l'encontre des deux militaires puisque les deux tirs ont été réalisés "dans le cadre justifié de la légitime défense de soi-même et d'autrui" qui "supplante" l'interdiction de tirer en mouvement, note l'IGGN.
Ces tirs, l'un à l'arrêt et l'autre en roulant, ont eu lieu dans une "situation de péril avéré" pour les gendarmes, alors qu'un "groupe de +black blocks+ achève l'encerclement" de ces derniers, poursuit l'IGGN.
Les tirs sont déclenchés en "situation de légitime défense", "face à des individus dangereux, déterminés et réitérant des violences", ajoute l'inspection, qui s'est notamment appuyée sur les enregistrements des caméras piétons des militaires.
Les gendarmes n'ont "jamais tenté de dissimuler" les tirs et en ont "immédiatement rendu compte à leur hiérarchie", observe par ailleurs l'IGGN.
"Au regard de ces éléments, il me semble que nos militaires ont agi avec professionnalisme, proportionnalité et discernement", ajoute Christian Rodriguez dans son courrier.
La manifestation du 25 mars à Sainte-Soline contre les "méga-bassines" a rassemblé de 6.000 à 8.000 personnes selon les autorités, 30.000 d'après les organisateurs. Ces derniers ont fait état de 200 blessés, dont 40 graves, côté manifestants - un homme étant toujours entre la vie et la mort.