Plusieurs personnalités ont fait leur grand retour à l’assemblée jeudi matin. Tout d’abord les anciens ministres Tahoeraa du gouvernement Tong Sang, Edouard Fritch, Lana Tetuanui, Teura Iriti et Frederic Riveta, qui avaient été remerciés fin février par Gaston Tong Sang. Ainsi que Sabrina Birk, qui siège en tant que non-inscrite, mais entre deux représentants UPLD.
Malgré ce positionnement qui prête à confusion, la représentante a bel et bien conservé sa liberté de parole. Ce matin elle s’est abstenue lors du vote sur l’augmentation de l’enveloppe du PAP de 6 à 7,890 milliards. Un texte pourtant consensuel puisque voté par tous les autres représentants. Sabrina Birk confirme donc sa position d’électron libre au sein de l’assemblée, et fragilise par sa position la majorité.
Malgré ce positionnement qui prête à confusion, la représentante a bel et bien conservé sa liberté de parole. Ce matin elle s’est abstenue lors du vote sur l’augmentation de l’enveloppe du PAP de 6 à 7,890 milliards. Un texte pourtant consensuel puisque voté par tous les autres représentants. Sabrina Birk confirme donc sa position d’électron libre au sein de l’assemblée, et fragilise par sa position la majorité.
Tahiti Infos: Comment s’est passé votre grand retour à l’assemblée ?
Sabrina Birk : De façon positive. Il faut travailler ses dossiers et rester cohérents avec les idées qu’on avait lorsqu’on a été élu.Je suis venue siéger car j’ai entendu de la bouche du président de l’assemblée des annonces qui correspondent à ce que je demande, c’est-à-dire une diminution du train de vie et des privilèges, et une volonté d’exemplarité et de faire des économies. Par contre je reste non-inscrite car aucune annonce n’a encore été faite par les présidents de groupe. Aucun d’entre eux ne s’est exprimé sur ces points là.
Dans ce cas, pourquoi vous être positionnée entre deux représentants de l’UPLD ?
Je me suis assise à côté de personnes que je connais et avec qui j’ai l’habitude de travailler. Il y a des gens au sein de l’UPLD qui sont sincères, qui ont envie de faire des efforts. Maintenant j’attends que le travail sur la modification du train de vie des élus soit présenté en commission, Jacqui Drollet m’a assuré que ce serait fait très rapidement. Ensuite nous devons lancer la réflexion sur le nombre de collaborateurs dont un élu a besoin pour faire son travail à l’assemblée.
Justement, de combien a besoin un élu selon vous ?
Moi, j’ai décidé de conserver 200 000 F sur mes indemnités de 630 000 F net, et de donner le reste à des œuvres caritatives, notamment l’association Enfants du Fenua. J’ai toujours eu une seule collaboratrice et j’estime qu’on n’a pas besoin de plus. Elle est payée comme moi , 200 000 F. Le reste de mon « crédit collaborateur » (380 000F ndlr) sera versé aux associations. J’espère que Jacqui Drollet va me suivre et faire voter des économies sur notre budget de fonctionnement.
Vous pensez vraiment que les représentants vont vous suivre ?
Je vais donner la chance à chacun de s’exprimer sur le sujet. Il faut aller jusqu’au bout. Dans un premier temps, quand j’ai souhaité démissionner, j’ai mis un peu tout le monde dans le même sac, on verra d’ici un mois, un mois et demi, où ils en sont.
En un mois, vous n’avez pas peur d’être rattrapée par le « petit confort » de l’assemblée et d’oublier ces bonnes résolutions ?
Non. La position que j’ai prise est très difficile, je marche sur un fil et j’ai décidé que je ne vais pas fermer les yeux, je vais être cohérente avec ce pour quoi nous avons été élus en 2004. Il y a un gouffre qui sépare aujourd’hui la population de la « caste » politique.
Aujourd’hui vous considérez-vous comme membre de la majorité ?
Je fais partie de la majorité s’il s’agit de faire un travail dans l’intérêt général. Je ne serai pas là lorsqu’il s’agira d’acheter, de marchander, et d'octroyer des cadeaux à ses amis .
Sabrina Birk : De façon positive. Il faut travailler ses dossiers et rester cohérents avec les idées qu’on avait lorsqu’on a été élu.Je suis venue siéger car j’ai entendu de la bouche du président de l’assemblée des annonces qui correspondent à ce que je demande, c’est-à-dire une diminution du train de vie et des privilèges, et une volonté d’exemplarité et de faire des économies. Par contre je reste non-inscrite car aucune annonce n’a encore été faite par les présidents de groupe. Aucun d’entre eux ne s’est exprimé sur ces points là.
Dans ce cas, pourquoi vous être positionnée entre deux représentants de l’UPLD ?
Je me suis assise à côté de personnes que je connais et avec qui j’ai l’habitude de travailler. Il y a des gens au sein de l’UPLD qui sont sincères, qui ont envie de faire des efforts. Maintenant j’attends que le travail sur la modification du train de vie des élus soit présenté en commission, Jacqui Drollet m’a assuré que ce serait fait très rapidement. Ensuite nous devons lancer la réflexion sur le nombre de collaborateurs dont un élu a besoin pour faire son travail à l’assemblée.
Justement, de combien a besoin un élu selon vous ?
Moi, j’ai décidé de conserver 200 000 F sur mes indemnités de 630 000 F net, et de donner le reste à des œuvres caritatives, notamment l’association Enfants du Fenua. J’ai toujours eu une seule collaboratrice et j’estime qu’on n’a pas besoin de plus. Elle est payée comme moi , 200 000 F. Le reste de mon « crédit collaborateur » (380 000F ndlr) sera versé aux associations. J’espère que Jacqui Drollet va me suivre et faire voter des économies sur notre budget de fonctionnement.
Vous pensez vraiment que les représentants vont vous suivre ?
Je vais donner la chance à chacun de s’exprimer sur le sujet. Il faut aller jusqu’au bout. Dans un premier temps, quand j’ai souhaité démissionner, j’ai mis un peu tout le monde dans le même sac, on verra d’ici un mois, un mois et demi, où ils en sont.
En un mois, vous n’avez pas peur d’être rattrapée par le « petit confort » de l’assemblée et d’oublier ces bonnes résolutions ?
Non. La position que j’ai prise est très difficile, je marche sur un fil et j’ai décidé que je ne vais pas fermer les yeux, je vais être cohérente avec ce pour quoi nous avons été élus en 2004. Il y a un gouffre qui sépare aujourd’hui la population de la « caste » politique.
Aujourd’hui vous considérez-vous comme membre de la majorité ?
Je fais partie de la majorité s’il s’agit de faire un travail dans l’intérêt général. Je ne serai pas là lorsqu’il s’agira d’acheter, de marchander, et d'octroyer des cadeaux à ses amis .
