Tahiti, le 8 juin 2021 - Alors que le conflit s'enlise à Sabena Technics, la direction du groupe et les représentants du personnel se tournent vers le gouvernement, qui a lui-même saisi “les plus hautes autorités de l'Etat”.
Après les représentants du personnel et les responsables de Jet Aviation, c'est la direction du groupe qui fait appel au gouvernement. En parallèle des négociations avec les syndicats (CSIP, CSTP-FO, Unsa, Otahi, O Oe To OeRima), le directeur du groupe, Philippe Rochet et le directeur de l’établissement local, André-Yves Nasone, ont également été reçus, lundi après-midi, par le président Edouard Fritch et par la ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, pour exposer la situation des marchés de maintenance des avions de l’armée de l’air en Polynésie française.
Après la perte du marché de maintenance des Falcon-Gardian de l’aéronavale au profit de Jet Aviation, le personnel l’établissement, en grève depuis le 7 mai attend toujours de connaître son sort. A l'occasion de ses échanges avec Jet Aviation, la ministre du Travail a rappelé “l’importance que le Pays accorde à l’emploi local” soulignant que, sur ce dossier en particulier, “les qualifications exigées pour la maintenance des Falcon existent sur place”. Pas de quoi changer la position de la société attributaire du contrat de maintenance. Celle-ci “n’envisage pas, à ce stade, de reprendre les contrats de travail des salariés existants” rappelle le gouvernement.
Sur cette question, c'est la justice qui tranchera. L'audience de mise en état du recours en référé intenté par 61 salariés ayant été renvoyée à jeudi. Ces derniers demandent notamment l’application d’une disposition du code du travail selon laquelle la société attributaire du marché a l’obligation de reprendre l’ensemble des contrats de travail dans le cadre du transfert de cette activité de maintenance.
Ministères des Armées et des Outre-mer
Reste selon Philippe Rochet, le marché relatif à l’entretien des turbopropulseurs Casa, pour l'instant conservé par Sabena Technics. Ce qui permettrait de sauver une trentaine de postes du CIP (Centre industriel de Papeete, pour la maintenance des aéronefs). Si les autorités du Pays assurent se montrer sensibles à la situation des employés de Sabena Technics, elles appellent à “la reprise du dialogue et la finalisation prochaine d’un protocole de sortie de grève”.
“Soucieux de la tournure que prend ce conflit, pour lequel le Pays est plus sollicité que le commanditaire”, le président Fritch a rappelé avoir saisi les plus hautes autorités de l’Etat. En l'occurrence la ministre des Armées, Florence Parly ou encore le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, afin de les alerter sur “la situation critique des 95 salariés et de leur famille”.
Après les représentants du personnel et les responsables de Jet Aviation, c'est la direction du groupe qui fait appel au gouvernement. En parallèle des négociations avec les syndicats (CSIP, CSTP-FO, Unsa, Otahi, O Oe To OeRima), le directeur du groupe, Philippe Rochet et le directeur de l’établissement local, André-Yves Nasone, ont également été reçus, lundi après-midi, par le président Edouard Fritch et par la ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, pour exposer la situation des marchés de maintenance des avions de l’armée de l’air en Polynésie française.
Après la perte du marché de maintenance des Falcon-Gardian de l’aéronavale au profit de Jet Aviation, le personnel l’établissement, en grève depuis le 7 mai attend toujours de connaître son sort. A l'occasion de ses échanges avec Jet Aviation, la ministre du Travail a rappelé “l’importance que le Pays accorde à l’emploi local” soulignant que, sur ce dossier en particulier, “les qualifications exigées pour la maintenance des Falcon existent sur place”. Pas de quoi changer la position de la société attributaire du contrat de maintenance. Celle-ci “n’envisage pas, à ce stade, de reprendre les contrats de travail des salariés existants” rappelle le gouvernement.
Sur cette question, c'est la justice qui tranchera. L'audience de mise en état du recours en référé intenté par 61 salariés ayant été renvoyée à jeudi. Ces derniers demandent notamment l’application d’une disposition du code du travail selon laquelle la société attributaire du marché a l’obligation de reprendre l’ensemble des contrats de travail dans le cadre du transfert de cette activité de maintenance.
Ministères des Armées et des Outre-mer
Reste selon Philippe Rochet, le marché relatif à l’entretien des turbopropulseurs Casa, pour l'instant conservé par Sabena Technics. Ce qui permettrait de sauver une trentaine de postes du CIP (Centre industriel de Papeete, pour la maintenance des aéronefs). Si les autorités du Pays assurent se montrer sensibles à la situation des employés de Sabena Technics, elles appellent à “la reprise du dialogue et la finalisation prochaine d’un protocole de sortie de grève”.
“Soucieux de la tournure que prend ce conflit, pour lequel le Pays est plus sollicité que le commanditaire”, le président Fritch a rappelé avoir saisi les plus hautes autorités de l’Etat. En l'occurrence la ministre des Armées, Florence Parly ou encore le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, afin de les alerter sur “la situation critique des 95 salariés et de leur famille”.