Georges Cronsteadt à l'arrivée © Sean Evans
Les championnats du monde de stand up paddle, organisés à Fidji par l’international surfing association (ISA), restent un moment important pour les pratiquants de la discipline, dans sa version « course » comme dans sa version « surf ». Ces championnats attirent moins de pros que les « Pacific Paddle Games » mais les titres n’en sont pas moins très convoités. La concurrence y est rude car une partie de l’élite mondiale est bien présente.
En SUP race, la Polynésie n’était représentée que par Georges Cronsteadt. A 36 ans, Georges reste un des meilleurs Polynésiens de la discipline. Il a pu obtenir une belle médaille de bronze en s’octroyant la 3e place de la course de longue distance, derrière Michael Booth et Titouan Puyo. Le lendemain de l’arrivée, une polémique est née autour d’une réclamation portée par le métropolitain Arthur Arutkin.
Selon la déclaration filmée d’Arthur Arutkin, ce dernier aurait eu « 50 mètres d’avances sur Georges Cronsteadt » avant que des vagues générées par le bateau de l’ISA ne « permettent à Georges de revenir », déséquilibrant par la même occasion le métropolitain. S’estimant victime de ce fait de course, il a porté une réclamation et s’est vu donner gain de cause par l’organisation. Il a pu ainsi obtenir lui aussi une médaille de bronze.
En SUP race, la Polynésie n’était représentée que par Georges Cronsteadt. A 36 ans, Georges reste un des meilleurs Polynésiens de la discipline. Il a pu obtenir une belle médaille de bronze en s’octroyant la 3e place de la course de longue distance, derrière Michael Booth et Titouan Puyo. Le lendemain de l’arrivée, une polémique est née autour d’une réclamation portée par le métropolitain Arthur Arutkin.
Selon la déclaration filmée d’Arthur Arutkin, ce dernier aurait eu « 50 mètres d’avances sur Georges Cronsteadt » avant que des vagues générées par le bateau de l’ISA ne « permettent à Georges de revenir », déséquilibrant par la même occasion le métropolitain. S’estimant victime de ce fait de course, il a porté une réclamation et s’est vu donner gain de cause par l’organisation. Il a pu ainsi obtenir lui aussi une médaille de bronze.
Le métropolitain Arthur Arutkin © Sean Evans
Habituellement discret, Georges Cronsteadt réagit
Habituellement de nature discrète, Georges Cronsteadt a réagi sur les réseaux sociaux pour dénoncer un manque de fair-play, ce qui n’a pas laissé indifférents les internautes : « On était sur la même ligne, j'aurais pu aussi tomber, mais non, cela s'appelle de la concentration, cela ce travaille aux entraînements. En course, il y a la partie tactique mais il y a aussi le fair-play. »
Au delà de ce fait de course, Georges Cronsteadt a également déploré l’attitude qui consiste, comme en cyclisme, à rester derrière un coureur pour prendre l’aspiration et économiser ses forces avant la partie finale de la course. Une pratique qui avait également été déplorée lors du City Tour en Hollande, dont avait fait les frais Steeve Teihotaata.
Ainsi, un athlète qui participerait de manière isolée à une compétition internationale pourrait donc être désavantagé par rapport à des athlètes qui participeraient en délégation. Or Georges était justement le seul Polynésien à participer à ces championnats du monde de SUP race, contrairement aux « Pacific Paddle Games » ou plus d’une quinzaine de Polynésiens étaient inscrits.
Habituellement de nature discrète, Georges Cronsteadt a réagi sur les réseaux sociaux pour dénoncer un manque de fair-play, ce qui n’a pas laissé indifférents les internautes : « On était sur la même ligne, j'aurais pu aussi tomber, mais non, cela s'appelle de la concentration, cela ce travaille aux entraînements. En course, il y a la partie tactique mais il y a aussi le fair-play. »
Au delà de ce fait de course, Georges Cronsteadt a également déploré l’attitude qui consiste, comme en cyclisme, à rester derrière un coureur pour prendre l’aspiration et économiser ses forces avant la partie finale de la course. Une pratique qui avait également été déplorée lors du City Tour en Hollande, dont avait fait les frais Steeve Teihotaata.
Ainsi, un athlète qui participerait de manière isolée à une compétition internationale pourrait donc être désavantagé par rapport à des athlètes qui participeraient en délégation. Or Georges était justement le seul Polynésien à participer à ces championnats du monde de SUP race, contrairement aux « Pacific Paddle Games » ou plus d’une quinzaine de Polynésiens étaient inscrits.
Poenaiki Raioha © Ben Reed
Pas de podium pour Poenaiki Raioha et Karelle Poppke
Alors qu’il avait été champion du monde en 2014 et vice champion du monde en 2015, le jeune Poenaiki Raioha n’a pas pu s’extraire de la finale de repêchage, obtenant donc une 5e place au classement général du SUP surf. Poenaiki Raioha avait pourtant bien commencé la compétition dans les belles vagues de récif de Tavarua, à Fidji, en s’imposant dans sa première série avec un total de 17.50, face au Hawaiien Mo Freitas, une pointure de la discipline.
Malheureusement, cela n’est pas passé dans la finale de repêchages. C’est l’Américain Giorgio Gomez qui s’est imposé avec 14.77 devant Mo Freitas qui a pris sa revanche sur Poenaiki avec 14.17. Poenaiki est 3e avec 12.60, il devance le champion du monde du Tour Pro 2015, le Brésilien Caio Vaz, qui lui totalise 11.33. Karelle Poppke ne prendra aucune vague notée dans sa série et termine la compétition à la 8e place. SB
Alors qu’il avait été champion du monde en 2014 et vice champion du monde en 2015, le jeune Poenaiki Raioha n’a pas pu s’extraire de la finale de repêchage, obtenant donc une 5e place au classement général du SUP surf. Poenaiki Raioha avait pourtant bien commencé la compétition dans les belles vagues de récif de Tavarua, à Fidji, en s’imposant dans sa première série avec un total de 17.50, face au Hawaiien Mo Freitas, une pointure de la discipline.
Malheureusement, cela n’est pas passé dans la finale de repêchages. C’est l’Américain Giorgio Gomez qui s’est imposé avec 14.77 devant Mo Freitas qui a pris sa revanche sur Poenaiki avec 14.17. Poenaiki est 3e avec 12.60, il devance le champion du monde du Tour Pro 2015, le Brésilien Caio Vaz, qui lui totalise 11.33. Karelle Poppke ne prendra aucune vague notée dans sa série et termine la compétition à la 8e place. SB