SAINT-NAZAIRE, 11 septembre 2013 (AFP) - Les chantiers navals STX France ambitionnent de porter la part des énergies marines renouvelables (EMR) à 20 ou 25% de leur chiffre d'affaires entre 2015 et 2020, a indiqué mercredi le directeur général des chantiers de Saint-Nazaire, Laurent Castaing.
"C'est un secteur auquel on croit beaucoup, et qui est déjà une réalité ailleurs qu'en France", a-t-il expliqué lors d'une rencontre avec la presse. "On y investit pas mal de moyens humains en ce moment, nous avons un projet d'investissement: nous avons des ambitions pour que ça représente 20 à 25% de notre chiffre d'affaires entre 2015 et 2020".
"Nous (étudions) une dizaine d'appels d'offres actuellement, des sous-stations électriques mais aussi des jackets (fondations d'éoliennes sur plusieurs pieds développées par STX, ndlr)", a ajouté M. Castaing.
Le directeur général a néanmoins regretté que, pour les champs d'éoliennes marines français, les engagements n'aient pas avancé plus vite: "En France, ça n'avance pas, on discute, pour nous, industriels, c'est très gênant". "On est en train de tout faire à nos propres risques", a-t-il ajouté.
"Il y a un risque que si on ne prend pas un certain nombre de décisions, les industriels français ne soient pas prêts au moment où les développeurs de champs d'éoliennes en auront besoin", a-t-il souligné.
Pour les EMR, outre les sous stations électriques et les jackets, STX se positionne aussi, pour les monopodes (pieds d'éoliennes concurrents de ses jackets, ndlr), sur les "pièces de transitions" (entre la fondation et les mâts, ndlr).
STX France a vendu il y a moins d'un an sa première sous-station électrique d'éolienne marine.
"C'est un secteur auquel on croit beaucoup, et qui est déjà une réalité ailleurs qu'en France", a-t-il expliqué lors d'une rencontre avec la presse. "On y investit pas mal de moyens humains en ce moment, nous avons un projet d'investissement: nous avons des ambitions pour que ça représente 20 à 25% de notre chiffre d'affaires entre 2015 et 2020".
"Nous (étudions) une dizaine d'appels d'offres actuellement, des sous-stations électriques mais aussi des jackets (fondations d'éoliennes sur plusieurs pieds développées par STX, ndlr)", a ajouté M. Castaing.
Le directeur général a néanmoins regretté que, pour les champs d'éoliennes marines français, les engagements n'aient pas avancé plus vite: "En France, ça n'avance pas, on discute, pour nous, industriels, c'est très gênant". "On est en train de tout faire à nos propres risques", a-t-il ajouté.
"Il y a un risque que si on ne prend pas un certain nombre de décisions, les industriels français ne soient pas prêts au moment où les développeurs de champs d'éoliennes en auront besoin", a-t-il souligné.
Pour les EMR, outre les sous stations électriques et les jackets, STX se positionne aussi, pour les monopodes (pieds d'éoliennes concurrents de ses jackets, ndlr), sur les "pièces de transitions" (entre la fondation et les mâts, ndlr).
STX France a vendu il y a moins d'un an sa première sous-station électrique d'éolienne marine.