Le leader du Syndicat pour la Défense des Intérêts des Retraités Actuels et Futurs de la Polynésie, Emile Vernier, a convié la presse ce lundi matin pour faire part de sa renonciation à la vie politique, mais pas à celle de défenseur des retraités. Il a d’ailleurs lancé un appel aux salariés pour devenir adhérents. L’objectif reste le même : dénoncer le système de retraite.
Cela faisait quelques mois que le leader du SDIRAF, Emile Vernier, ne s’était plus exprimé face à la presse. Silence radio après une défaite cuisante lors des territoriales. « Le moment était, selon lui, venu pour se remettre en question. » En effet, le suffrage obtenu en avril dernier, au lendemain du premier tour (885 voix soit 0,69% des suffrages exprimés) avait quelque peu refroidi l’ex candidat à la présidence du gouvernement polynésien. A tel point qu’il est arrivé à la conclusion suivante : « La politique pour moi, c’est terminé ! » tout en ajoutant cependant que « je continuerais quand même à défendre les retraités car la situation est alarmante ! ».
Ordre du jour : recours annulé, salon des associations et inquiétudes
Emile vernier est revenu brièvement sur le recours qu’il avait déposé devant le Conseil d’Etat contre les départs à la retraite massifs de quelques 400 agents de l’administration. En début d’année, il avait dénoncé le coût que cela allait engendrer, mais aussi qu’en agissant ainsi, les divers services du Pays allait se vider de sa substance, puisque les départs en question concernant en grande partie les cadres. La haute autorité a tout simplement rejeté sa demande de « stopper l’hémorragie », selon ses termes. Il est resté perplexe sur le délai de réponse du Conseil d’Etat, déclarant que « 6 mois, juste pour dire que mon recours était rejeté, c’est incroyable quand même. »
Le leader syndical a aussitôt enchaîné sur la participation du SDIRAF au 2ème Salon des Associations organisée par la Jeune Chambre Economique de Tahiti. Celui-ci se tiendra dans le hall de l’assemblée les 13 et 14 septembre prochain. « Sur place, nous aurons un stand et là, nous profiterons de recevoir tous les salariés qui voudraient devenir membre de notre syndicat, et spécialement du privé. Il faut bien comprendre notre appel. » et d’expliquer : « Les salariés sont représentés par les syndicats de salariés, les employeurs sont représentés par des syndicats d’employeurs, même les sans-emplois sont représentés par un collectif. Le SDIRAF appelle les retraités, dont le nombre dépasse les 30 000, à se regrouper et à adhérer au SDIRAF. La cotisation est de 1000 francs par an, renouvelable en mai. » Il a également précisé qu’une permanence se tiendra chaque lundi dans les jardins de Pā’ōfa’i.
Enfin, le syndicat a fait état de ses inquiétudes face à l’avenir des retraites et a fait son analyse : « On remarquera que le nombre de retraités est passé de 8573 en 1995 à 23 927 en 2010, il a pratiquement triplé en 15 ans alors que les charges ont augmenté de 400% sur la même période. Les textes de la CPS prévoyaient des réserves équivalents à 5 fois les montants des prestations versées, soit pour 2010, pour 28,5 milliards de versés, les réserves auraient dû se monter à plus de 140 milliards, ce n’est pas le cas. Les administrateurs auraient alors diminué le nombre d’années de réserves de 5 à 3. Mais on est toujours loin du compte puisqu’il faudrait plus que 85 milliards de réserves. »
Face à ce constat qualifié « d’alarmant » par les membres du bureau du syndicat, quatre grandes questions se posent : La première, les autorités ont-elle réellement inclus la future dépense de 7 milliards annuel qu’impliquera le départ de 1000 départs de fonctionnaires, à la retraite ? Ensuite, d’après la CPS, elle disposerait de 48 milliards de francs en réserves, mais quel est le montant des réserves mobilisables rapidement ? En troisième, combien de temps le régime de Tranche B pourra-t-il durer ? Et la dernière question étant : Pourquoi ne pas envisager l’instauration d’une retraite complémentaire obligatoire en lieu et place de la tranche B. Emile Vernier a d’ailleurs fondé cette dernière question que le système calédonien, instauré à la CAFAT (équivalent de notre CPS). Autant de question auxquelles Emile Vernier et l’ensemble de son bureau espère obtenir des réponses rapidement. Enfin, l’ambition à peine voilée du leader serait de faire siéger le SDIRAF au conseil d’administration de la CPS, ou alors au CESC, faute de mieux. Là encore, l’homme a une préférence : « Il est préférable pour le SDIRAF de se trouver à la CPS, plutôt qu’au CESC car là, il n’a qu’un pouvoir consultatif. C’est tout. Alors qu’à la CPS, c’est là-bas que tout se passe. » Mais pour l’instant, la priorité est au recrutement de nouveaux membres.
TP
Cela faisait quelques mois que le leader du SDIRAF, Emile Vernier, ne s’était plus exprimé face à la presse. Silence radio après une défaite cuisante lors des territoriales. « Le moment était, selon lui, venu pour se remettre en question. » En effet, le suffrage obtenu en avril dernier, au lendemain du premier tour (885 voix soit 0,69% des suffrages exprimés) avait quelque peu refroidi l’ex candidat à la présidence du gouvernement polynésien. A tel point qu’il est arrivé à la conclusion suivante : « La politique pour moi, c’est terminé ! » tout en ajoutant cependant que « je continuerais quand même à défendre les retraités car la situation est alarmante ! ».
Ordre du jour : recours annulé, salon des associations et inquiétudes
Emile vernier est revenu brièvement sur le recours qu’il avait déposé devant le Conseil d’Etat contre les départs à la retraite massifs de quelques 400 agents de l’administration. En début d’année, il avait dénoncé le coût que cela allait engendrer, mais aussi qu’en agissant ainsi, les divers services du Pays allait se vider de sa substance, puisque les départs en question concernant en grande partie les cadres. La haute autorité a tout simplement rejeté sa demande de « stopper l’hémorragie », selon ses termes. Il est resté perplexe sur le délai de réponse du Conseil d’Etat, déclarant que « 6 mois, juste pour dire que mon recours était rejeté, c’est incroyable quand même. »
Le leader syndical a aussitôt enchaîné sur la participation du SDIRAF au 2ème Salon des Associations organisée par la Jeune Chambre Economique de Tahiti. Celui-ci se tiendra dans le hall de l’assemblée les 13 et 14 septembre prochain. « Sur place, nous aurons un stand et là, nous profiterons de recevoir tous les salariés qui voudraient devenir membre de notre syndicat, et spécialement du privé. Il faut bien comprendre notre appel. » et d’expliquer : « Les salariés sont représentés par les syndicats de salariés, les employeurs sont représentés par des syndicats d’employeurs, même les sans-emplois sont représentés par un collectif. Le SDIRAF appelle les retraités, dont le nombre dépasse les 30 000, à se regrouper et à adhérer au SDIRAF. La cotisation est de 1000 francs par an, renouvelable en mai. » Il a également précisé qu’une permanence se tiendra chaque lundi dans les jardins de Pā’ōfa’i.
Enfin, le syndicat a fait état de ses inquiétudes face à l’avenir des retraites et a fait son analyse : « On remarquera que le nombre de retraités est passé de 8573 en 1995 à 23 927 en 2010, il a pratiquement triplé en 15 ans alors que les charges ont augmenté de 400% sur la même période. Les textes de la CPS prévoyaient des réserves équivalents à 5 fois les montants des prestations versées, soit pour 2010, pour 28,5 milliards de versés, les réserves auraient dû se monter à plus de 140 milliards, ce n’est pas le cas. Les administrateurs auraient alors diminué le nombre d’années de réserves de 5 à 3. Mais on est toujours loin du compte puisqu’il faudrait plus que 85 milliards de réserves. »
Face à ce constat qualifié « d’alarmant » par les membres du bureau du syndicat, quatre grandes questions se posent : La première, les autorités ont-elle réellement inclus la future dépense de 7 milliards annuel qu’impliquera le départ de 1000 départs de fonctionnaires, à la retraite ? Ensuite, d’après la CPS, elle disposerait de 48 milliards de francs en réserves, mais quel est le montant des réserves mobilisables rapidement ? En troisième, combien de temps le régime de Tranche B pourra-t-il durer ? Et la dernière question étant : Pourquoi ne pas envisager l’instauration d’une retraite complémentaire obligatoire en lieu et place de la tranche B. Emile Vernier a d’ailleurs fondé cette dernière question que le système calédonien, instauré à la CAFAT (équivalent de notre CPS). Autant de question auxquelles Emile Vernier et l’ensemble de son bureau espère obtenir des réponses rapidement. Enfin, l’ambition à peine voilée du leader serait de faire siéger le SDIRAF au conseil d’administration de la CPS, ou alors au CESC, faute de mieux. Là encore, l’homme a une préférence : « Il est préférable pour le SDIRAF de se trouver à la CPS, plutôt qu’au CESC car là, il n’a qu’un pouvoir consultatif. C’est tout. Alors qu’à la CPS, c’est là-bas que tout se passe. » Mais pour l’instant, la priorité est au recrutement de nouveaux membres.
TP
Te aupūpū SIDRAF : Te nā’o ra o Emile Vernier tāne : « Nō’u, ‘ua oti roa te poritita, ‘eiāha ra te aupūpū ! »
‘Ua tītau manihini te aupūpū SDIRAF i te mau pāpa’i ve’a i teie monirē po’ipo’i nei, ‘inaha nō te fa’a’ite i tō na vaiihora’a i te ‘ohipa poritita i tehiti, ‘āre’a ra nō te aupūpū, ‘aita ïa. Te pi’i ra o Emile Vernier tāne i te mau rave ‘ohipa ato’a ‘ia ‘āmui i roto i teie aupūpū. Te fā nui, ‘aita i taui : te fa’atītī’aifarora’a i te mau fa’anahora’a tātuha’ara’a.
‘A tahi nei o Emile Vernier e parauparau fa’ahou mai ā mua i te mau pāpa’i ve’a. ‘Ua vai muhu ’ore noa ‘ōna mai i teie mā’itira’a fa’a’āpīra’a mero i te Fare ‘Āpo’ora’a ‘Oire i ma’iri, ‘aita ho’i tā na pūpū i manuia. « ‘Ua tae paha i te taime nō’u nō te tuatāpapa i te ‘ohipa i tupu. » ‘Oia mau, 885 ana’e reo o tei mā’iti īa na, mai i reira, ‘ua topa roa i te ‘ana’anatae o taua ta’ata a’e ra. Mai i reira ato’a, i rave atu ‘oia i tetahi fā’otira’a :” Nō’u, ‘ua oti roa te poritita, ‘eiāha ra te aupūpū ! ” hōro’a ato’a mai ‘oia i tetahi māna’o ta’a’ē : « e rave tāmau noa vau i te ‘ohipa pārurura’a i te mau ta’ata tei tātuha’a hia nō te mea, mea fifi roa ! »
Mau tumu parau : ha’afaufa’a ‘ore hia i tā na horora’a, te fa’a’ite’itera’a a te mau tā’atira’a ‘e te mau mana’o taupūpū
‘Ua ho’i mai o Emile Vernier i ni’a i te horora’a i rave hia ‘e ana i te ‘ōmuara’a o teie matahiti. ‘Ua fa’atae hia i tā na rata i mua i te aro o te Tiripuna Teitei, i te fenua Farāni. A ha’amana’o na tātou, ‘ua hīna’aro o Emile Vernier ‘ia tāpe’a taua Tiripuna ra i te ‘ōpuara’a a te Hau Fenua i te fa’areva 400 mau ti’a rave ‘ohipa a te Hau, i te tātuha’ara’a, nō te faufa’a moni rahi e riro i te tu’u hia i roto i taua fa’anahora’a ra. Ta’a i te reira, e ‘ere te mau pū ‘ohipa a te Hau Fenua i te mau ti’a arata’i pūpū, e fifi roa atu ai i te ‘ohipa. ‘Aita ra te Tiripuna Teitei i fa’ari’i i tā na horora’a, i ha’afaufa’a ‘ore roa hia atu ai i teie. ‘Ua hiti maēre roa ‘oia « Nō te taerera’a o tā rātou fā’otira’a, e ono ‘āva’e, mea huru roa terā, ‘eāha ia huru. »
I muri noa mai, fa’a’ite mai ra ‘oia i tō na hīna’aro e ō ato’a atu i roto i teie Fa’a’ite’itera’a rahi e fa’aineine hia nei e te Piha Fa’ahotura’a nō Tahiti. E tupu te reira i te aro o te ‘Āpo’ora’a Rahi i teie 13 ‘e 14 nō Tētepa i muri nei. « I reira, tē vai nei i tā mātou vāhi fa’ari’ira’a ta’ata, e pi’i atu ihoa mātou pauroa i te mau rave ‘ohipa e tē hia’ai nei e haere mai i roto i tā mātou aupūpū, o rātou ihoa ra nō te mau taiete ‘e ‘ere na te hau. ‘Ia ta’a maita’i hia īa rātou i te aura’a o teie pi’ira’a. » i ha’apāpū roa mai ‘oia : « Te auvaha hia nei te mau rave ‘ohipa nā te mau aupūpū e pāruru nei īa rātou, te auvaha nei hia nei te mau fatu taiete e te mau aupūpū e pāruru nei iā rātou, te vai ato’a tā te feiā ‘aita tā rātou e ‘ohipa i te hō’ē pūpū e auvaha īa rātou. O Mātou ra te SDIRAF, tē pi’i nei mātou i te mau ta’ata ato’a o tei tātuha’a a’e na hia, e 30 tauatini rātou, i te fa’aō mai i roto i teie aupūpū. E 200 tarā anaiho i te matahiti hō’ē, e fa’a’āpī hia i te mau ‘āva’e mē ato’a. » E ti’a ato’a atu teie mau mero i te mau monirē ato’a, i te ‘āua ori haere nō Pā’ōfa’i. A tāpapa atu i’ō.
‘Ei fa’ahōpera’a i teie vauvaura’a mana’o, ‘ua fa’a’ite mai te aupūpū SDIRAF i tō na mau mana’o taupūpū i ni’a i te tumu parau o te moni tātuha’ara’a : « Te ‘ite hia ra ‘ua tāta’i toru te fāito feiā i tātuha’a hia, mai i te fāito 8573 i te matahiti 1995, ta’uma roa i ni’a i te fāito 23 927 i te matahiti 2010, tāta’i toru atu ra i teie fāito i roto noa i te hō’ē ārea 15 matahiti, ‘āre’a ‘ua hiti roa te fāito ha’amau’ara’a i ni’a i te fāito 400 % i tō ārea noa ea. ‘Inaha, ‘ua mana’o atu ra te Fare Turu’uta’a, e noa’a mai tetahi fāito moni nāva’i, tāta’i pae hia i te moni e topa mai i roto i te ‘āfata, nō te matahiti 2010, i reira mai te peu ‘ua ‘aufau hia mai e 28,5 mīria farāne, tei i ni’a a’e na te tāpura faufa’a i ni’a i te fāito 140 mīria farāne, ‘e ‘ere ho’i terā i te ‘ohipa i tupu. I reira, ‘ua fa’atopa a’e na hia i te fāito matahiti te vai noa ra i te moni ha’apu’e hia, mai i te 5 topa roa atu i ni’a i te fāito e 3 matahiti. Teie ra, mea ātea roa tātou, nō te mea e tītau hia i te hō’ē tāpura moni ha’apu’e 85 mīria farāne. »
I mua i teie mau fifi, ‘ua mahiti mai e maha uira’a : te mātāmua, ‘Eāha ‘ua ‘āmui ato’a mai te Hau Fenua i te tāpura 7 mīria nō te ‘aufau i te tauatini ta’ata i tātuha’a hia, i te mau matahiti ato’a ? A piti, te nā’o mai ra te Fare Turu’uta’a tē vai nei tā na tuha’a moni ha’apu’e e 48 mīria, teie ra ‘eāha te tuha’a mau e ti’a ia fa’a’ohipa i teie ihoa taime ? Te toru, e tāpe’a noa hia i te tuha’a « B » ? ‘e te uira’a hōpe’a : ‘eāha te tumu e ‘ore ai tātou e fa’a’ohipa i te hō’ē tuha’a moni pi’i hia moni tātuha’ara’a fa’anāva’ira’a, mai o tē ‘ite hia nei i Taratoni, e fa’anahora’a teie i ha’amau hia i te Fare Turu’uta’a nō Taratoni (pi’i hia CAFAT). Te fēruri nei te aupūpū SDIRAF i te fa’aō atu īa na i te Tōmite Fa’atere a te Fare Turu’uta’a, a ore ra i te pū Mātutu e Ti’a Rau ‘e te Mata U’i. Mea hau a’e ra nā Emile Vernier i te ō atu i roto i te tōmite fa’atere a te Fare Turu’uta’a : « Mea au a’e nā mātou e pārahi atu i te Fare Turu’uta’a, i te pū Mātutu e ti’a Rau ‘e te Mata U’i nō te mea, i reira, ‘aita tō na hō’ē a’e mana, te horo’ara’a i tō na mana’o, tī’ara atua ai, ‘āre’a i te Fare Turu’uta’a, tei ‘ō te mau fa’anahora’a rau. » Nō teie ra taime, te ‘imi ra te aupūpū ‘ia rahi mai te mau mero ‘āpī.
TP
‘Ua tītau manihini te aupūpū SDIRAF i te mau pāpa’i ve’a i teie monirē po’ipo’i nei, ‘inaha nō te fa’a’ite i tō na vaiihora’a i te ‘ohipa poritita i tehiti, ‘āre’a ra nō te aupūpū, ‘aita ïa. Te pi’i ra o Emile Vernier tāne i te mau rave ‘ohipa ato’a ‘ia ‘āmui i roto i teie aupūpū. Te fā nui, ‘aita i taui : te fa’atītī’aifarora’a i te mau fa’anahora’a tātuha’ara’a.
‘A tahi nei o Emile Vernier e parauparau fa’ahou mai ā mua i te mau pāpa’i ve’a. ‘Ua vai muhu ’ore noa ‘ōna mai i teie mā’itira’a fa’a’āpīra’a mero i te Fare ‘Āpo’ora’a ‘Oire i ma’iri, ‘aita ho’i tā na pūpū i manuia. « ‘Ua tae paha i te taime nō’u nō te tuatāpapa i te ‘ohipa i tupu. » ‘Oia mau, 885 ana’e reo o tei mā’iti īa na, mai i reira, ‘ua topa roa i te ‘ana’anatae o taua ta’ata a’e ra. Mai i reira ato’a, i rave atu ‘oia i tetahi fā’otira’a :” Nō’u, ‘ua oti roa te poritita, ‘eiāha ra te aupūpū ! ” hōro’a ato’a mai ‘oia i tetahi māna’o ta’a’ē : « e rave tāmau noa vau i te ‘ohipa pārurura’a i te mau ta’ata tei tātuha’a hia nō te mea, mea fifi roa ! »
Mau tumu parau : ha’afaufa’a ‘ore hia i tā na horora’a, te fa’a’ite’itera’a a te mau tā’atira’a ‘e te mau mana’o taupūpū
‘Ua ho’i mai o Emile Vernier i ni’a i te horora’a i rave hia ‘e ana i te ‘ōmuara’a o teie matahiti. ‘Ua fa’atae hia i tā na rata i mua i te aro o te Tiripuna Teitei, i te fenua Farāni. A ha’amana’o na tātou, ‘ua hīna’aro o Emile Vernier ‘ia tāpe’a taua Tiripuna ra i te ‘ōpuara’a a te Hau Fenua i te fa’areva 400 mau ti’a rave ‘ohipa a te Hau, i te tātuha’ara’a, nō te faufa’a moni rahi e riro i te tu’u hia i roto i taua fa’anahora’a ra. Ta’a i te reira, e ‘ere te mau pū ‘ohipa a te Hau Fenua i te mau ti’a arata’i pūpū, e fifi roa atu ai i te ‘ohipa. ‘Aita ra te Tiripuna Teitei i fa’ari’i i tā na horora’a, i ha’afaufa’a ‘ore roa hia atu ai i teie. ‘Ua hiti maēre roa ‘oia « Nō te taerera’a o tā rātou fā’otira’a, e ono ‘āva’e, mea huru roa terā, ‘eāha ia huru. »
I muri noa mai, fa’a’ite mai ra ‘oia i tō na hīna’aro e ō ato’a atu i roto i teie Fa’a’ite’itera’a rahi e fa’aineine hia nei e te Piha Fa’ahotura’a nō Tahiti. E tupu te reira i te aro o te ‘Āpo’ora’a Rahi i teie 13 ‘e 14 nō Tētepa i muri nei. « I reira, tē vai nei i tā mātou vāhi fa’ari’ira’a ta’ata, e pi’i atu ihoa mātou pauroa i te mau rave ‘ohipa e tē hia’ai nei e haere mai i roto i tā mātou aupūpū, o rātou ihoa ra nō te mau taiete ‘e ‘ere na te hau. ‘Ia ta’a maita’i hia īa rātou i te aura’a o teie pi’ira’a. » i ha’apāpū roa mai ‘oia : « Te auvaha hia nei te mau rave ‘ohipa nā te mau aupūpū e pāruru nei īa rātou, te auvaha nei hia nei te mau fatu taiete e te mau aupūpū e pāruru nei iā rātou, te vai ato’a tā te feiā ‘aita tā rātou e ‘ohipa i te hō’ē pūpū e auvaha īa rātou. O Mātou ra te SDIRAF, tē pi’i nei mātou i te mau ta’ata ato’a o tei tātuha’a a’e na hia, e 30 tauatini rātou, i te fa’aō mai i roto i teie aupūpū. E 200 tarā anaiho i te matahiti hō’ē, e fa’a’āpī hia i te mau ‘āva’e mē ato’a. » E ti’a ato’a atu teie mau mero i te mau monirē ato’a, i te ‘āua ori haere nō Pā’ōfa’i. A tāpapa atu i’ō.
‘Ei fa’ahōpera’a i teie vauvaura’a mana’o, ‘ua fa’a’ite mai te aupūpū SDIRAF i tō na mau mana’o taupūpū i ni’a i te tumu parau o te moni tātuha’ara’a : « Te ‘ite hia ra ‘ua tāta’i toru te fāito feiā i tātuha’a hia, mai i te fāito 8573 i te matahiti 1995, ta’uma roa i ni’a i te fāito 23 927 i te matahiti 2010, tāta’i toru atu ra i teie fāito i roto noa i te hō’ē ārea 15 matahiti, ‘āre’a ‘ua hiti roa te fāito ha’amau’ara’a i ni’a i te fāito 400 % i tō ārea noa ea. ‘Inaha, ‘ua mana’o atu ra te Fare Turu’uta’a, e noa’a mai tetahi fāito moni nāva’i, tāta’i pae hia i te moni e topa mai i roto i te ‘āfata, nō te matahiti 2010, i reira mai te peu ‘ua ‘aufau hia mai e 28,5 mīria farāne, tei i ni’a a’e na te tāpura faufa’a i ni’a i te fāito 140 mīria farāne, ‘e ‘ere ho’i terā i te ‘ohipa i tupu. I reira, ‘ua fa’atopa a’e na hia i te fāito matahiti te vai noa ra i te moni ha’apu’e hia, mai i te 5 topa roa atu i ni’a i te fāito e 3 matahiti. Teie ra, mea ātea roa tātou, nō te mea e tītau hia i te hō’ē tāpura moni ha’apu’e 85 mīria farāne. »
I mua i teie mau fifi, ‘ua mahiti mai e maha uira’a : te mātāmua, ‘Eāha ‘ua ‘āmui ato’a mai te Hau Fenua i te tāpura 7 mīria nō te ‘aufau i te tauatini ta’ata i tātuha’a hia, i te mau matahiti ato’a ? A piti, te nā’o mai ra te Fare Turu’uta’a tē vai nei tā na tuha’a moni ha’apu’e e 48 mīria, teie ra ‘eāha te tuha’a mau e ti’a ia fa’a’ohipa i teie ihoa taime ? Te toru, e tāpe’a noa hia i te tuha’a « B » ? ‘e te uira’a hōpe’a : ‘eāha te tumu e ‘ore ai tātou e fa’a’ohipa i te hō’ē tuha’a moni pi’i hia moni tātuha’ara’a fa’anāva’ira’a, mai o tē ‘ite hia nei i Taratoni, e fa’anahora’a teie i ha’amau hia i te Fare Turu’uta’a nō Taratoni (pi’i hia CAFAT). Te fēruri nei te aupūpū SDIRAF i te fa’aō atu īa na i te Tōmite Fa’atere a te Fare Turu’uta’a, a ore ra i te pū Mātutu e Ti’a Rau ‘e te Mata U’i. Mea hau a’e ra nā Emile Vernier i te ō atu i roto i te tōmite fa’atere a te Fare Turu’uta’a : « Mea au a’e nā mātou e pārahi atu i te Fare Turu’uta’a, i te pū Mātutu e ti’a Rau ‘e te Mata U’i nō te mea, i reira, ‘aita tō na hō’ē a’e mana, te horo’ara’a i tō na mana’o, tī’ara atua ai, ‘āre’a i te Fare Turu’uta’a, tei ‘ō te mau fa’anahora’a rau. » Nō teie ra taime, te ‘imi ra te aupūpū ‘ia rahi mai te mau mero ‘āpī.
TP