MOSCOU, 5 octobre 2011 (AFP) - La flamme éternelle d'un monument aux morts de Vladivostok (Extrême-Orient russe) a été éteinte plusieurs jours durant en raison de factures de gaz impayées, et n'a été rallumée mercredi qu'après que le président russe a fait part de son indignation, a rapporté Ria Novosti.
La flamme éternelle à la mémoire des victimes au sein de la Flotte russe du Pacifique lors de la seconde guerre mondiale avait été éteinte car le ministère de la Défense russe n'avait pas payé une facture de gaz pour ses installations locales portant sur plusieurs mois.
"La flamme a été éteinte au mémorial car la Flotte devait à la compagnie de gaz 87.000 roubles (3.260 euros). (...) Les structures financières du ministère de la Défense russe ont pris du retard avec les paiements", a précisé le capitaine Roman Martov, un porte-parole de la Flotte, à Ria Novosti.
Cet évènement a provoqué l'indignation du président russe Dmitri Medvedev, qui a appelé à punir les responsables.
"Nous vivons à une époque où toutes les décisions doivent être économiquement motivées mais il ne doit pas y avoir de décisions amorales", a martelé Dmitri Medvedev, ajoutant qu'il s'agissait d'un fait "inadmissible".
"J'ordonne au gouvernement et au gouverneur de la région de Primorie de découvrir ce qui s'est passé et de punir ceux qui l'ont fait", a ajouté le président.
lap/lpt/pm
La flamme éternelle à la mémoire des victimes au sein de la Flotte russe du Pacifique lors de la seconde guerre mondiale avait été éteinte car le ministère de la Défense russe n'avait pas payé une facture de gaz pour ses installations locales portant sur plusieurs mois.
"La flamme a été éteinte au mémorial car la Flotte devait à la compagnie de gaz 87.000 roubles (3.260 euros). (...) Les structures financières du ministère de la Défense russe ont pris du retard avec les paiements", a précisé le capitaine Roman Martov, un porte-parole de la Flotte, à Ria Novosti.
Cet évènement a provoqué l'indignation du président russe Dmitri Medvedev, qui a appelé à punir les responsables.
"Nous vivons à une époque où toutes les décisions doivent être économiquement motivées mais il ne doit pas y avoir de décisions amorales", a martelé Dmitri Medvedev, ajoutant qu'il s'agissait d'un fait "inadmissible".
"J'ordonne au gouvernement et au gouverneur de la région de Primorie de découvrir ce qui s'est passé et de punir ceux qui l'ont fait", a ajouté le président.
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