Moscou, Russie | AFP | jeudi 10/08/2017 - L'eau monte dans la mine de diamants inondée du groupe russe Alrosa, en Sibérie, où huit employés restent portés disparus depuis près d'une semaine, entravant les opérations de secours, ont indiqué jeudi la société et les autorités.
"Le niveau de l'eau (...) continue de monter. Les eaux souterraines remplissent progressivement les carrières", ont indiqué Alrosa et l'antenne sibérienne du ministère des Situations d'urgence dans un communiqué commun.
Le contenu d'une carrière remplie de 300.000 m3 d'eau s'est déversé vendredi dernier dans la mine Mir en Iakoutie, vaste région de l'Extrême orient russe. Si 143 mineurs ont pu être évacués, huit autres demeurent portés disparus et des dizaines de secouristes spécialisés sont mobilisés pour tenter de les retrouver.
"La situation est compliquée : il y a de nombreux éboulements, de gros bouchons d'argile. La plupart des carrières sont entièrement inondées mais nous poursuivons les opérations de secours", a expliqué un ministre adjoint du ministère des Situations d'urgence, Vladlen Axionov, dans des images diffusées par le ministère.
Des pompes très puissantes ont été installées en des temps records selon Alrosa, sans pouvoir empêcher la montée des eaux. Face à l'impossibilité de procéder aux opérations de secours, la société a indiqué jeudi avoir mis au point un nouveau plan d'action visant à isoler hermétiquement la mine de la carrière, qui ressemble à un immense cratère, en plaçant des objets volumineux pour obstruer le goulot au fond.
La mine souterraine "Mir" se situe sur un gisement exploité depuis 1958 en République de Sakha, nom officiel de l'immense région de Iakoutie, dans l'Extrême Orient russe, à plus de 4.000 kilomètres à l'est de Moscou.
Il s'agissait d'une vaste carrière à ciel ouvert jusqu'en 2001, puis l'exploitation a repris en 2009 sous la forme d'une mine souterraine qui produit aujourd'hui un million de tonnes de minerai par an, soit environ 10% de la production d'Alrosa.
Le site d'information indépendant Meduza a publié le compte rendu d'un enregistrement, obtenu auprès d'une source anonyme, d'une réunion entre la direction de l'entreprise et les familles en colère des mineurs disparus.
Un secouriste y dit craindre que les mineurs ne puissent survivre qu'une semaine à neuf jours dans ces conditions, avec peu d'eau et sans nourriture.
"Je veux vous assurer que la compagnie entreprend toutes les mesures possibles et impossibles visant à débloquer les mineurs. Ne croyez pas à certaines informations selon lesquelles le groupe a suspendu les opérations de recherche ou manque d'équipements", a assuré le directeur général Sergueï Ivanov dans une vidéo diffusée par l'entreprise.
"Tout ce qu'il est possible de faire est en train d'être fait", ajoute-t-il, assurant que des compensations seraient versées aux familles "quelle que soit l'issue des opérations de sauvetage."
Le Comité d'enquête russe, organe chargé des principales affaires, a annoncé lundi l'ouverture formelle d'une enquête pour identifier d'éventuelles violations des mesures de sécurité, un délit passible de trois ans de prison.
"Le niveau de l'eau (...) continue de monter. Les eaux souterraines remplissent progressivement les carrières", ont indiqué Alrosa et l'antenne sibérienne du ministère des Situations d'urgence dans un communiqué commun.
Le contenu d'une carrière remplie de 300.000 m3 d'eau s'est déversé vendredi dernier dans la mine Mir en Iakoutie, vaste région de l'Extrême orient russe. Si 143 mineurs ont pu être évacués, huit autres demeurent portés disparus et des dizaines de secouristes spécialisés sont mobilisés pour tenter de les retrouver.
"La situation est compliquée : il y a de nombreux éboulements, de gros bouchons d'argile. La plupart des carrières sont entièrement inondées mais nous poursuivons les opérations de secours", a expliqué un ministre adjoint du ministère des Situations d'urgence, Vladlen Axionov, dans des images diffusées par le ministère.
Des pompes très puissantes ont été installées en des temps records selon Alrosa, sans pouvoir empêcher la montée des eaux. Face à l'impossibilité de procéder aux opérations de secours, la société a indiqué jeudi avoir mis au point un nouveau plan d'action visant à isoler hermétiquement la mine de la carrière, qui ressemble à un immense cratère, en plaçant des objets volumineux pour obstruer le goulot au fond.
La mine souterraine "Mir" se situe sur un gisement exploité depuis 1958 en République de Sakha, nom officiel de l'immense région de Iakoutie, dans l'Extrême Orient russe, à plus de 4.000 kilomètres à l'est de Moscou.
Il s'agissait d'une vaste carrière à ciel ouvert jusqu'en 2001, puis l'exploitation a repris en 2009 sous la forme d'une mine souterraine qui produit aujourd'hui un million de tonnes de minerai par an, soit environ 10% de la production d'Alrosa.
Le site d'information indépendant Meduza a publié le compte rendu d'un enregistrement, obtenu auprès d'une source anonyme, d'une réunion entre la direction de l'entreprise et les familles en colère des mineurs disparus.
Un secouriste y dit craindre que les mineurs ne puissent survivre qu'une semaine à neuf jours dans ces conditions, avec peu d'eau et sans nourriture.
"Je veux vous assurer que la compagnie entreprend toutes les mesures possibles et impossibles visant à débloquer les mineurs. Ne croyez pas à certaines informations selon lesquelles le groupe a suspendu les opérations de recherche ou manque d'équipements", a assuré le directeur général Sergueï Ivanov dans une vidéo diffusée par l'entreprise.
"Tout ce qu'il est possible de faire est en train d'être fait", ajoute-t-il, assurant que des compensations seraient versées aux familles "quelle que soit l'issue des opérations de sauvetage."
Le Comité d'enquête russe, organe chargé des principales affaires, a annoncé lundi l'ouverture formelle d'une enquête pour identifier d'éventuelles violations des mesures de sécurité, un délit passible de trois ans de prison.