En avril dernier, la fédération polynésienne de rugby a organisé la 3e et dernière journée qualificative de la coupe de rugby à XV. (Crédit photo : SB).
PAPEETE, le 4 août 2016 - Le Pays vient de créer une commission de rugby de Polynésie française. Les membres des fédérations tahitienne et mā'ohi de rugby s'y retrouvent en attendant que la délégation de service public soit attribuée à l'une, ou à l'autre…
Fédération tahitienne de rugby ou fédération mā'ohi de rugby ? Les joueurs du ballon ovale ne savent parfois plus sur quel terrain jouer. Aucune des deux fédérations n'a reçu la délégation de service public délivrée par le pays pour organiser championnats et matchs. "Une seule (NDLR : la fédération tahitienne de rugby) avait demandé le renouvellement de sa délégation de service public (DSP) mais nous avons considéré qu'elle ne remplissait pas les conditions nécessaires…", explique Gérald Huioutu, adjoint à la direction de la jeunesse et des sports. Quant à la fédération mā'ohi, sa demande est toujours à l'étude.
Pour résoudre ce problème de manière temporaire, le Pays a décidé de rentrer sur le terrain. En juillet dernier, une commission de rugby de Polynésie française est née. "C'est une première pour ce sport", note Cécile Tiatia, conseillère technique au ministère des Sports. "Six membres ont été nommés par le président pour la composer. Le but est de représenter le maximum de personnes possible et du mieux possible. Cette commission va permettre d'assurer la continuité des travaux entrepris pour la promotion du rugby au fenua. Comme aucune des fédérations n'a de DSP, il est nécessaire d'avoir cette commission pour valider les championnats, donner un accord pour les compétitions afin que la Polynésie française soit représentée lors de compétitions nationales et internationales."
Fédération tahitienne de rugby ou fédération mā'ohi de rugby ? Les joueurs du ballon ovale ne savent parfois plus sur quel terrain jouer. Aucune des deux fédérations n'a reçu la délégation de service public délivrée par le pays pour organiser championnats et matchs. "Une seule (NDLR : la fédération tahitienne de rugby) avait demandé le renouvellement de sa délégation de service public (DSP) mais nous avons considéré qu'elle ne remplissait pas les conditions nécessaires…", explique Gérald Huioutu, adjoint à la direction de la jeunesse et des sports. Quant à la fédération mā'ohi, sa demande est toujours à l'étude.
Pour résoudre ce problème de manière temporaire, le Pays a décidé de rentrer sur le terrain. En juillet dernier, une commission de rugby de Polynésie française est née. "C'est une première pour ce sport", note Cécile Tiatia, conseillère technique au ministère des Sports. "Six membres ont été nommés par le président pour la composer. Le but est de représenter le maximum de personnes possible et du mieux possible. Cette commission va permettre d'assurer la continuité des travaux entrepris pour la promotion du rugby au fenua. Comme aucune des fédérations n'a de DSP, il est nécessaire d'avoir cette commission pour valider les championnats, donner un accord pour les compétitions afin que la Polynésie française soit représentée lors de compétitions nationales et internationales."
ÉVITER DE PERDRE DES JOUEURS
La commission se compose de six membres : deux personnes de la fédération tahitienne de rugby, deux personnes de la fédération mā'ohi de rugby et deux personnes titulaires du brevet d'Etat d'éducateur sportif du premier degré. Si les fédérations ne s'entendent pas, elles partagent au moins le même avis quant à cette commission.
"Le territoire a voulu rassembler les deux fédérations pour que l'on s'entende par rapport à la compétition. C'est une bonne idée, mais je suis partagé sur son efficacité", explique Apolosi Foliaki, président de fédération mā'ohi de rugby. "Nous avons des avis très contraires les uns des autres."
Même son de cloche du côté du représentant de la fédération tahitienne de rugby à la commission, Loïc Tautu : "Il faut faire quelque chose car sinon nous allons perdre des joueurs ! Mais j'ai le sentiment que pour nous, au sein de cette commission, ça va être difficile de se faire entendre et de travailler correctement…"
La première réunion du groupe s'est tenue vendredi dernier. A l'ordre du jour : la mise en place du règlement intérieur et le vote du président et du secrétaire de la commission. Les votes ont été très serrés. Apolosi Foliaki a finalement été élu président et Ludovic Tardieu, lui aussi de la fédération mā'ohi de rugby, a hérité du siège de secrétaire. "On va réussir à s'adapter et on fera les choses pour que ça avance", assure Loïc Tautu.
Dans les textes, la durée de vie de la commission est prévue pour six mois maximum. Elle pourrait prendre fin avant, si la délégation de service publique était attribuée plus tôt. "Nous espérons bien évidemment que le Pays va trouver une solution rapidement. C'est tout le rugby tahitien qui est en train de souffrir par rapport à ça", souffle Apolosi Foliaki.
Si, dans le cas contraire, aucune solution n'a été trouvée d'ici six mois, la commission pourra être reconduite. Quant à la volonté de permettre le dialogue entre les deux fédérations, le ministère répond: "Ce n'est pas le but premier de la commission mais parfois, en effet, ça peut le permettre. Il n'est pas impossible que les discussions puissent amener à une certaine conciliation."
"Le territoire a voulu rassembler les deux fédérations pour que l'on s'entende par rapport à la compétition. C'est une bonne idée, mais je suis partagé sur son efficacité", explique Apolosi Foliaki, président de fédération mā'ohi de rugby. "Nous avons des avis très contraires les uns des autres."
Même son de cloche du côté du représentant de la fédération tahitienne de rugby à la commission, Loïc Tautu : "Il faut faire quelque chose car sinon nous allons perdre des joueurs ! Mais j'ai le sentiment que pour nous, au sein de cette commission, ça va être difficile de se faire entendre et de travailler correctement…"
La première réunion du groupe s'est tenue vendredi dernier. A l'ordre du jour : la mise en place du règlement intérieur et le vote du président et du secrétaire de la commission. Les votes ont été très serrés. Apolosi Foliaki a finalement été élu président et Ludovic Tardieu, lui aussi de la fédération mā'ohi de rugby, a hérité du siège de secrétaire. "On va réussir à s'adapter et on fera les choses pour que ça avance", assure Loïc Tautu.
Dans les textes, la durée de vie de la commission est prévue pour six mois maximum. Elle pourrait prendre fin avant, si la délégation de service publique était attribuée plus tôt. "Nous espérons bien évidemment que le Pays va trouver une solution rapidement. C'est tout le rugby tahitien qui est en train de souffrir par rapport à ça", souffle Apolosi Foliaki.
Si, dans le cas contraire, aucune solution n'a été trouvée d'ici six mois, la commission pourra être reconduite. Quant à la volonté de permettre le dialogue entre les deux fédérations, le ministère répond: "Ce n'est pas le but premier de la commission mais parfois, en effet, ça peut le permettre. Il n'est pas impossible que les discussions puissent amener à une certaine conciliation."
Un cas similaire dans le milieu de la boxe
Ce n'est pas la première fois que le ministère des Sports s'engage sur le terrain. En 2003/2004, une commission pour rassembler les boxeurs avait été créée. Une autre est toujours en cours pour la boxe anglaise. Le problème est le même que dans le milieu rugbystique.