PIRAE, le 31 janvier 2015. Teiki Dubois est une figure incontournable du rugby à Tahiti. Professeur des écoles ‘à la ville’, il est la cheville ouvrière du rugby club de Pirae, le club qui a tout gagné à Tahiti en 2014 dans la catégorie sénior. Le club est présidé par Apolosi Foliaki.
Teiki Dubois est le coach de la sélection tahitienne de rugby. En 2014, les résultats en rugby à 7 n’ont pas été à la hauteur de ses espérances puisque Tahiti a terminé 12ème et dernière du tournoi ayant réuni les meilleures nations d’Océanie.
Depuis, Teiki Dubois a pris un peu de recul par rapport à cette sélection pour s’occuper de l’équipe féminine qui participera aux jeux du Pacifique en Papouasie prévus en juillet prochain. Teiki Dubois est également à l’origine de ce projet d’initiation au rugby pour les quartiers de Pirae.
En 2014, Pirae a tout gagné en sénior à Tahiti mais son rival Faa’a s’est taillé la part du lion dans les catégories U11 à U18. Le rugby club de Pirae a donc également la volonté de recruter les jeunes qui formeront la future élite du club. Samedi matin à 9H, les représentants du Cucs et de la mairie étaient là au terrain communal de Pirae pour inaugurer le projet ‘initiation au rugby dans les quartiers de Pirae.’
Teiki Dubois est le coach de la sélection tahitienne de rugby. En 2014, les résultats en rugby à 7 n’ont pas été à la hauteur de ses espérances puisque Tahiti a terminé 12ème et dernière du tournoi ayant réuni les meilleures nations d’Océanie.
Depuis, Teiki Dubois a pris un peu de recul par rapport à cette sélection pour s’occuper de l’équipe féminine qui participera aux jeux du Pacifique en Papouasie prévus en juillet prochain. Teiki Dubois est également à l’origine de ce projet d’initiation au rugby pour les quartiers de Pirae.
En 2014, Pirae a tout gagné en sénior à Tahiti mais son rival Faa’a s’est taillé la part du lion dans les catégories U11 à U18. Le rugby club de Pirae a donc également la volonté de recruter les jeunes qui formeront la future élite du club. Samedi matin à 9H, les représentants du Cucs et de la mairie étaient là au terrain communal de Pirae pour inaugurer le projet ‘initiation au rugby dans les quartiers de Pirae.’
Apolosi Foliaki au centre et Teiki Dubois à droite
Teiki Dubois, initiateur du projet :
Comment définir ce projet du club de Pirae ?
« Il s’agit d’un projet d’initiation au rugby que le rugby club de Pirae met en place avec la mairie de Pirae avec l’aide du Cucs, le contrat urbain de cohésion sociale. Le but est de proposer des activités sportives et encadrées aux jeunes de la commune de Pirae pour lutter contre l’oisiveté. Il y a également un double objectif : faire découvrir le plaisir du rugby aux jeunes des quartiers, en espérant qu’une partie puisse intégrer notre école de rugby. »
Comment le projet est né ?
« C’est un projet qui était depuis longtemps dans les tiroirs, on a du attendre que tous les facteurs soient réunis. Si l’on veut s’inscrire dans la durée, cela passe forcément par une école de rugby et par la jeunesse. Les équipes sénior ‘passent’ et la jeunesse fournit le ‘carburant’. Le projet va durer jusqu’à juin, on a aussi l’ambition de faire un partenariat avec un gros club français afin de pouvoir orienter les meilleurs vers la métropole. Cela va être une année charnière pour le club. On ‘bétonne’ le bas et on ouvre une porte vers le haut. »
C’est le côté ‘fun’ du rugby qui attire ?
« On souffre un peu d’une mauvaise image qui renvoie à la blessure alors que la réalité est tout autre. Le rugby porte des valeurs de partage, de solidarité et surtout d’esprit d’équipe. Les jeunes sont réticents au mot ‘rugby’ mais une fois qu’ils y ont gouté, ils reviennent avec plaisir. Certains décident de continuer. » SB
Comment définir ce projet du club de Pirae ?
« Il s’agit d’un projet d’initiation au rugby que le rugby club de Pirae met en place avec la mairie de Pirae avec l’aide du Cucs, le contrat urbain de cohésion sociale. Le but est de proposer des activités sportives et encadrées aux jeunes de la commune de Pirae pour lutter contre l’oisiveté. Il y a également un double objectif : faire découvrir le plaisir du rugby aux jeunes des quartiers, en espérant qu’une partie puisse intégrer notre école de rugby. »
Comment le projet est né ?
« C’est un projet qui était depuis longtemps dans les tiroirs, on a du attendre que tous les facteurs soient réunis. Si l’on veut s’inscrire dans la durée, cela passe forcément par une école de rugby et par la jeunesse. Les équipes sénior ‘passent’ et la jeunesse fournit le ‘carburant’. Le projet va durer jusqu’à juin, on a aussi l’ambition de faire un partenariat avec un gros club français afin de pouvoir orienter les meilleurs vers la métropole. Cela va être une année charnière pour le club. On ‘bétonne’ le bas et on ouvre une porte vers le haut. »
C’est le côté ‘fun’ du rugby qui attire ?
« On souffre un peu d’une mauvaise image qui renvoie à la blessure alors que la réalité est tout autre. Le rugby porte des valeurs de partage, de solidarité et surtout d’esprit d’équipe. Les jeunes sont réticents au mot ‘rugby’ mais une fois qu’ils y ont gouté, ils reviennent avec plaisir. Certains décident de continuer. » SB