À l’issue de cette rencontre, qui n’a pas duré plus d’une vingtaine de minutes, lundi, à Agen, la direction du club, qui était représentée notamment par son Président Alain Tingaud et les deux entraîneurs Christian Lanta et Christophe Deylaud, a signifié au Fidjien sa décision d’engager la procédure de rupture de contrat pour absence injustifiée.
Le dernier avertissement, fin juillet 2010, de la part du club, était venue sous forme d’une suspension à titre conservatoire du contrat de l’ailier fidjien du fait que ce dernier ne s’était pas présenté à l’entraînement lors de la date convenue de la reprise de la saison, le 12 juillet 2010, comme il s’y était pourtant engagé à la fin de la saison dernière.
Depuis, la direction du club avait tenté de caler un rendez-vous avec le joueur, pour finalement parvenir au lundi 6 septembre 2010.
Rupeni Caucaunibuca était finalement rentré en France vendredi dernier, rapporte la presse locale.
Sous le maillot d’Agen, Caucaunibuca avait été sacré meilleur buteur du Top 14 deux saisons successives, en 2005 et en 2006.
Le club a indiqué sa volonté de tourner la page, tout en déclarant vouloir soutenir le joueur et sa famille dans le cadre de leur départ, y compris pour leur éventuel retour à Fidji, s’ils en font la demande.
« C'est un joueur qui restera dans l'histoire et la mémoire du club. Mais toutes les belles histoires, même d'amour, ont une fin. C'est une décision mûrement réfléchie», a confié Alain Tingaud au quotidien régional Sud-Ouest.
Dès dimanche, après un match qui opposait le SUA à Perpignan, l’un des deux entraîneurs, Christian Lanta, avait clairement annoncé l’état d’esprit du club en affirmant qu’en ce qui le concerne, « Rups n'a plus sa place à Agen. Il a trahi le club. »
Le SUA, fin juillet 2010, avait pris note d’un des désormais célèbres retards du Fidjien, qui ne s’était pas présenté à l’entraînement de reprise de saison.
« Lors de la clôture de la saison 2009/2010, la direction du club, en présence des responsables sportifs, a rencontré Rupeni Caucaunibuca pour fixer avec lui et avec son plein accord plusieurs impératifs et objectifs avant son départ en vacances. (…) À ce jour, Rupeni Caucaunibuca ne s’est pas présenté à la date fixée par le club pour la reprise de son entraînement. Le SUA LG a pris acte de cette situation et a décidé en informant le joueur de suspendre son contrat actuel à titre conservatoire jusqu’à son retour en France où le club et le joueur étudieront les suites à donner à cette situation. À ce stade, cette suspension est effective depuis le 12 juillet dernier, date prévue de son retour à l’entraînement, celle-ci ne libère en aucun cas le joueur Rupeni Caucaunibuca du contrat qui le lie avec le SUA LG jusqu’en Juin 2011 », précisait alors le club dans un communiqué.
La Diva du Top 14
Les retours aléatoires de Rupeni Caucaunibuca, affectueusement surnommé « Rups » à Agen, sont devenus une habitude récurrente.
Cette année, le rugbyman, qui a eu trente ans en juin 2010, était attendu le 12 juillet 2010.
Mais à plusieurs reprises, déjà, les années précédentes, « Rups », recruté par Agen en 2004, avait fait parler de lui sur le même registre.
En 2008 et en 2007, le club et son ailier fétiche frôlaient la rupture définitive.
Au cours des cinq dernières années, les incidents du même type se sont multipliés : Caucau a notamment raté plusieurs débuts de saison, choisissant de prolonger ses vacances dans son archipel.
En mars 2007, il a aussi été suspendu pendant trois mois dans le cadre d'une affaire de consommation de cannabis.
Le club français semblait toutefois, jusqu’ici, prêt à tout lui pardonner, étant donné ses performances exceptionnelles dues à son exceptionnelle rapidité et à son gabarit impressionnant.
Caucaunibuca avait aussi, à deux reprises, été élu meilleur finisseur du Top 14 français, ainsi que meilleur joueur en 2006, malgré une entrée dans la saison avec pas moins de deux mois de retard : mi-octobre 2006, il avait daigné réapparaître à Agen.
Au cours des deux mois précédents, il avait tour à tour invoqué la typhoïde, puis la naissance de son fils Rupeni Junior, à Suva.
Entretemps, le club d’Agen avait même envoyé spécialement à Fidji un responsable pour établir les raisons de ces retards, puis tenter de convaincre le Fidjien de précipiter son retour.
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Le dernier avertissement, fin juillet 2010, de la part du club, était venue sous forme d’une suspension à titre conservatoire du contrat de l’ailier fidjien du fait que ce dernier ne s’était pas présenté à l’entraînement lors de la date convenue de la reprise de la saison, le 12 juillet 2010, comme il s’y était pourtant engagé à la fin de la saison dernière.
Depuis, la direction du club avait tenté de caler un rendez-vous avec le joueur, pour finalement parvenir au lundi 6 septembre 2010.
Rupeni Caucaunibuca était finalement rentré en France vendredi dernier, rapporte la presse locale.
Sous le maillot d’Agen, Caucaunibuca avait été sacré meilleur buteur du Top 14 deux saisons successives, en 2005 et en 2006.
Le club a indiqué sa volonté de tourner la page, tout en déclarant vouloir soutenir le joueur et sa famille dans le cadre de leur départ, y compris pour leur éventuel retour à Fidji, s’ils en font la demande.
« C'est un joueur qui restera dans l'histoire et la mémoire du club. Mais toutes les belles histoires, même d'amour, ont une fin. C'est une décision mûrement réfléchie», a confié Alain Tingaud au quotidien régional Sud-Ouest.
Dès dimanche, après un match qui opposait le SUA à Perpignan, l’un des deux entraîneurs, Christian Lanta, avait clairement annoncé l’état d’esprit du club en affirmant qu’en ce qui le concerne, « Rups n'a plus sa place à Agen. Il a trahi le club. »
Le SUA, fin juillet 2010, avait pris note d’un des désormais célèbres retards du Fidjien, qui ne s’était pas présenté à l’entraînement de reprise de saison.
« Lors de la clôture de la saison 2009/2010, la direction du club, en présence des responsables sportifs, a rencontré Rupeni Caucaunibuca pour fixer avec lui et avec son plein accord plusieurs impératifs et objectifs avant son départ en vacances. (…) À ce jour, Rupeni Caucaunibuca ne s’est pas présenté à la date fixée par le club pour la reprise de son entraînement. Le SUA LG a pris acte de cette situation et a décidé en informant le joueur de suspendre son contrat actuel à titre conservatoire jusqu’à son retour en France où le club et le joueur étudieront les suites à donner à cette situation. À ce stade, cette suspension est effective depuis le 12 juillet dernier, date prévue de son retour à l’entraînement, celle-ci ne libère en aucun cas le joueur Rupeni Caucaunibuca du contrat qui le lie avec le SUA LG jusqu’en Juin 2011 », précisait alors le club dans un communiqué.
La Diva du Top 14
Les retours aléatoires de Rupeni Caucaunibuca, affectueusement surnommé « Rups » à Agen, sont devenus une habitude récurrente.
Cette année, le rugbyman, qui a eu trente ans en juin 2010, était attendu le 12 juillet 2010.
Mais à plusieurs reprises, déjà, les années précédentes, « Rups », recruté par Agen en 2004, avait fait parler de lui sur le même registre.
En 2008 et en 2007, le club et son ailier fétiche frôlaient la rupture définitive.
Au cours des cinq dernières années, les incidents du même type se sont multipliés : Caucau a notamment raté plusieurs débuts de saison, choisissant de prolonger ses vacances dans son archipel.
En mars 2007, il a aussi été suspendu pendant trois mois dans le cadre d'une affaire de consommation de cannabis.
Le club français semblait toutefois, jusqu’ici, prêt à tout lui pardonner, étant donné ses performances exceptionnelles dues à son exceptionnelle rapidité et à son gabarit impressionnant.
Caucaunibuca avait aussi, à deux reprises, été élu meilleur finisseur du Top 14 français, ainsi que meilleur joueur en 2006, malgré une entrée dans la saison avec pas moins de deux mois de retard : mi-octobre 2006, il avait daigné réapparaître à Agen.
Au cours des deux mois précédents, il avait tour à tour invoqué la typhoïde, puis la naissance de son fils Rupeni Junior, à Suva.
Entretemps, le club d’Agen avait même envoyé spécialement à Fidji un responsable pour établir les raisons de ces retards, puis tenter de convaincre le Fidjien de précipiter son retour.
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