Twickenham, Royaume-Uni | AFP | samedi 02/05/2015 - Toulon est entré dans l'Histoire de la Coupe d'Europe en devenant la première équipe à la remporter trois fois d'affilée, samedi à Twickenham, après avoir battu à l'expérience en finale Clermont (24-18), malheureux vaincu comme en 2013.
Qui pouvait se douter justement en 2013 que le RCT, présenté comme un assemblage de mercenaires recrutés à prix d'or par le président Mourad Boudjellal, passerait deux ans plus tard à la postérité ?
Qu'il réussirait cet incroyable triplé européen sur lequel les grands Leicester (vainqueur en 2001 et 2002) et Leinster (2011 et 2012, en plus de 2009) se sont cassé les dents ?
Pas grand monde sans doute, en dehors de Mourad Boudjellal lui-même, mû par la volonté de marquer l'Histoire après avoir sorti l'historique RCT des limbes de la Pro D2.
En quelques années, Toulon a rejoint le Leinster au rang des triples vainqueurs de l'épreuve, à un titre du Stade Toulousain (1996, 2003, 2005 et 2010).
"Je suis resté dans les vestiaires car je n'ai pas supporté. C'est hallucinant ce qu'ils ont fait. Si on est champion d'Europe, c'est aussi car on a eu un très beau vice-champion en face", a déclaré le président varois au micro de France 2 après le match.
Ce sentiment anime sans doute également son manager Bernard Laporte et la pléiade de stars au palmarès incomparable qu'il dirige, dont trois (Hayman, Botha et Williams) finiront en beauté leur immense carrière dans quelques mois.
"C'est historique oui, mais ce sont les joueurs qui rentrent dans l'Histoire. Nous, on regarde et on applaudit quand ils marquent des points. Eux, certains ont gagné trois fois (la Coupe d'Europe), personne ne l'avait fait, bravo à eux. C'est quelque chose de grandiose pour le club", a déclaré Laporte.
Qui pouvait se douter justement en 2013 que le RCT, présenté comme un assemblage de mercenaires recrutés à prix d'or par le président Mourad Boudjellal, passerait deux ans plus tard à la postérité ?
Qu'il réussirait cet incroyable triplé européen sur lequel les grands Leicester (vainqueur en 2001 et 2002) et Leinster (2011 et 2012, en plus de 2009) se sont cassé les dents ?
Pas grand monde sans doute, en dehors de Mourad Boudjellal lui-même, mû par la volonté de marquer l'Histoire après avoir sorti l'historique RCT des limbes de la Pro D2.
En quelques années, Toulon a rejoint le Leinster au rang des triples vainqueurs de l'épreuve, à un titre du Stade Toulousain (1996, 2003, 2005 et 2010).
"Je suis resté dans les vestiaires car je n'ai pas supporté. C'est hallucinant ce qu'ils ont fait. Si on est champion d'Europe, c'est aussi car on a eu un très beau vice-champion en face", a déclaré le président varois au micro de France 2 après le match.
Ce sentiment anime sans doute également son manager Bernard Laporte et la pléiade de stars au palmarès incomparable qu'il dirige, dont trois (Hayman, Botha et Williams) finiront en beauté leur immense carrière dans quelques mois.
"C'est historique oui, mais ce sont les joueurs qui rentrent dans l'Histoire. Nous, on regarde et on applaudit quand ils marquent des points. Eux, certains ont gagné trois fois (la Coupe d'Europe), personne ne l'avait fait, bravo à eux. C'est quelque chose de grandiose pour le club", a déclaré Laporte.
- Clermont, éternel perdant -
Des stars dont l'expérience et le mental d'acier ont été encore prépondérants dans cette cinquième finale franco-française, face à des Clermontois qui décidément sont maudits, surtout face au RCT, avec cette deuxième finale de Coupe d'Europe perdue.
"Nous sommes assez dévastés (...) Nous jouerons cette Coupe d'Europe jusqu'à ce que nous la gagnions. Nous savons que nous avons l'équipe pour", a affirmé l'arrière clermontois Nick Abendanon.
Franck Azéma a eu beau avoir remplacé Vern Cotter à la tête de l'ASM à l'intersaison, ouvrant une nouvelle ère, le préparateur mental Denis Troch a beau conseiller ponctuellement l'ASM depuis le début de saison, celle-ci n'est pas parvenue à décoller son étiquette d'éternel perdant qui lui colle au maillot.
Mais les Clermontois peuvent largement s'en prendre à eux-mêmes, puisqu'ils se sont sabordés dans un Twickenham sonnant légèrement creux (56.000 spectateurs pour une capacité de 82.000 places).
"On est tombé sur une belle équipe de Toulon. Il y a eu trop de petites erreurs qui à la fin comptent. On a subi en première mi-temps sur les impacts", a déclaré leur manager Franck Azéma au micro de France 2 après le match.
Pourtant auteurs d'une entame tonitruante seulement concrétisée par une pénalité de Camille Lopez (7e), titulaire à la place de Brock James, blessé de dernière minute, ils ont même compté huit points d'avance (11-3) après un essai de Wesley Fofana, qui a récupéré un coup de pied de Sébastien Tillous-Borde contré derrière un regroupement par Morgan Parra (25e).
Des stars dont l'expérience et le mental d'acier ont été encore prépondérants dans cette cinquième finale franco-française, face à des Clermontois qui décidément sont maudits, surtout face au RCT, avec cette deuxième finale de Coupe d'Europe perdue.
"Nous sommes assez dévastés (...) Nous jouerons cette Coupe d'Europe jusqu'à ce que nous la gagnions. Nous savons que nous avons l'équipe pour", a affirmé l'arrière clermontois Nick Abendanon.
Franck Azéma a eu beau avoir remplacé Vern Cotter à la tête de l'ASM à l'intersaison, ouvrant une nouvelle ère, le préparateur mental Denis Troch a beau conseiller ponctuellement l'ASM depuis le début de saison, celle-ci n'est pas parvenue à décoller son étiquette d'éternel perdant qui lui colle au maillot.
Mais les Clermontois peuvent largement s'en prendre à eux-mêmes, puisqu'ils se sont sabordés dans un Twickenham sonnant légèrement creux (56.000 spectateurs pour une capacité de 82.000 places).
"On est tombé sur une belle équipe de Toulon. Il y a eu trop de petites erreurs qui à la fin comptent. On a subi en première mi-temps sur les impacts", a déclaré leur manager Franck Azéma au micro de France 2 après le match.
Pourtant auteurs d'une entame tonitruante seulement concrétisée par une pénalité de Camille Lopez (7e), titulaire à la place de Brock James, blessé de dernière minute, ils ont même compté huit points d'avance (11-3) après un essai de Wesley Fofana, qui a récupéré un coup de pied de Sébastien Tillous-Borde contré derrière un regroupement par Morgan Parra (25e).
- Toulon sans s'affoler -
Mais Toulon, sans jamais s'affoler, a grignoté petit à petit son retard, par la botte de Leigh Halfpenny (16e, 28e, 32e) et surtout un essai juste avant la pause.
Un essai de Bastareaud que pourra regretter l'ASM: au lieu de botter en touche pour mettre fin à la première période, Abendanon a tapé un petit coup de pied par-dessus pour lui-même, dont s'est saisi Chris Masoe. Le ballon, après une grosse séquence, est revenu à Mathieu Bastareaud qui a aplati en bout de ligne (40+1e).
Abendanon s'est cependant fait pardonner en inscrivant un essai après un nouveau coup de pied par-dessus pour lui-même, cette fois réussi (62e), faisant revenir son équipe à un point (18-19).
Mais l'ASM a été constamment obligée de courir après le score lors de cette seconde période, et Toulon, porté par la force de l'expérience, a pu contrôler avant de planter une dernière banderille par Drew Mitchell, qui a éliminé six défenseurs pour définitivement distancer Clermont (70e, 24-18).
Les "Jaunards" ont bien tenté de jeter leurs dernières forces dans la bataille, tentant par d'énièmes relances d'arracher la victoire. Mais ils ont finalement dû, comme souvent, aller saluer leurs fidèles supporters la mine une nouvelle fois déconfite.
Le rugby devient décidément ce sport qui se joue à quinze contre quinze, où à la fin, c'est Toulon qui gagne !
Mais Toulon, sans jamais s'affoler, a grignoté petit à petit son retard, par la botte de Leigh Halfpenny (16e, 28e, 32e) et surtout un essai juste avant la pause.
Un essai de Bastareaud que pourra regretter l'ASM: au lieu de botter en touche pour mettre fin à la première période, Abendanon a tapé un petit coup de pied par-dessus pour lui-même, dont s'est saisi Chris Masoe. Le ballon, après une grosse séquence, est revenu à Mathieu Bastareaud qui a aplati en bout de ligne (40+1e).
Abendanon s'est cependant fait pardonner en inscrivant un essai après un nouveau coup de pied par-dessus pour lui-même, cette fois réussi (62e), faisant revenir son équipe à un point (18-19).
Mais l'ASM a été constamment obligée de courir après le score lors de cette seconde période, et Toulon, porté par la force de l'expérience, a pu contrôler avant de planter une dernière banderille par Drew Mitchell, qui a éliminé six défenseurs pour définitivement distancer Clermont (70e, 24-18).
Les "Jaunards" ont bien tenté de jeter leurs dernières forces dans la bataille, tentant par d'énièmes relances d'arracher la victoire. Mais ils ont finalement dû, comme souvent, aller saluer leurs fidèles supporters la mine une nouvelle fois déconfite.
Le rugby devient décidément ce sport qui se joue à quinze contre quinze, où à la fin, c'est Toulon qui gagne !