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Pointe-à-Pitre, France | AFP | vendredi 17/11/2022 - Des militants opposés à l'obligation vaccinale des soignants guadeloupéens ont envahi jeudi le parvis du Mémorial ACTe où se tiennent les réjouissances de la Route du Rhum, alors que l'Ultim piloté par Francis Joyon s'approchait de la ligne d'arrivée.
Au son du tambour, le groupe de manifestants a surgi entre deux concerts, portant des lanternes enflammées. Il avait plusieurs fois annoncé son intention de perturber la fête.
"Nous sommes venus montrer que nos vies sont importantes et doivent passer avant une course de bateaux", a harangué en créole sur la scène Maïté Hubert M'Toumo, secrétaire générale de l'Union générale des travailleurs guadeloupéens (UGTG) membre du "Collectif des organisations en lutte contre l'obligation vaccinale".
Dans un discours diffusé en direct sur les réseaux sociaux, elle a rappelé la situation des personnels hospitaliers suspendus depuis plusieurs mois faute de vaccination contre le Covid-19 et émis des "doutes" sur l'efficacité des vaccins, pourtant établie, en particulier contre les formes graves de la maladie.
Les militants ont également mis en parallèle les investissements réalisés pour la tenue de la Route du Rhum et le manque de moyens financiers de la Guadeloupe pour régler les problèmes structurels de l'île comme l'eau, les transports, l'école ou encore le chômage.
"Chaque fois que des gens font la Route du Rhum, ils continuent à assassiner nos ancêtres, ils piétinent nos mémoires, et méprisent les combats que nos ancêtres ont mené pour notre liberté, et à chaque fois ils nous méprisent", a affirmé la secrétaire générale de l'UGTG, convoquant le souvenir des trajets de la traite négrière pour fustiger la course.
Après plusieurs prises de paroles, les militants se sont retirés, laissant la place à un concert et à la préparation de l'accueil de Francis Joyon, qui a franchi la ligne d'arrivée à 23 heures.
Mercredi, la course a été endeuillée par le chavirage d'un bateau suiveur, qui a fait deux morts.
Au son du tambour, le groupe de manifestants a surgi entre deux concerts, portant des lanternes enflammées. Il avait plusieurs fois annoncé son intention de perturber la fête.
"Nous sommes venus montrer que nos vies sont importantes et doivent passer avant une course de bateaux", a harangué en créole sur la scène Maïté Hubert M'Toumo, secrétaire générale de l'Union générale des travailleurs guadeloupéens (UGTG) membre du "Collectif des organisations en lutte contre l'obligation vaccinale".
Dans un discours diffusé en direct sur les réseaux sociaux, elle a rappelé la situation des personnels hospitaliers suspendus depuis plusieurs mois faute de vaccination contre le Covid-19 et émis des "doutes" sur l'efficacité des vaccins, pourtant établie, en particulier contre les formes graves de la maladie.
Les militants ont également mis en parallèle les investissements réalisés pour la tenue de la Route du Rhum et le manque de moyens financiers de la Guadeloupe pour régler les problèmes structurels de l'île comme l'eau, les transports, l'école ou encore le chômage.
"Chaque fois que des gens font la Route du Rhum, ils continuent à assassiner nos ancêtres, ils piétinent nos mémoires, et méprisent les combats que nos ancêtres ont mené pour notre liberté, et à chaque fois ils nous méprisent", a affirmé la secrétaire générale de l'UGTG, convoquant le souvenir des trajets de la traite négrière pour fustiger la course.
Après plusieurs prises de paroles, les militants se sont retirés, laissant la place à un concert et à la préparation de l'accueil de Francis Joyon, qui a franchi la ligne d'arrivée à 23 heures.
Mercredi, la course a été endeuillée par le chavirage d'un bateau suiveur, qui a fait deux morts.