Cédric Mercadal, le ministre de la Santé, et Jordy Chan, le ministre des Grands travaux, ont visité ce vendredi matin le chantier de réhabilitation du bâtiment de la rotonde du CHPF, qui a débuté il y a quelque temps, après plusieurs années d'inactivité. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 15 novembre 2024 - Après des années de blocages juridiques, la rotonde du CHPF entame enfin sa réhabilitation. Un chantier chiffré à 750 millions de francs, qui devrait se terminer en 2025. La mise en service imminente du TEP Scan, un équipement médical de pointe dans le cadre du dépistage des cancers, a également été confirmée ce vendredi matin par Cédric Mercadal, le ministre de la Santé.
Après des années de fermeture et de contentieux juridiques, les opérations de renforcement de la structure, tant attendues, du bâtiment de la rotonde du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) ont enfin débuté. Ce vendredi matin, le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, et le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, ont visité le chantier de réhabilitation.
“Aucun travaux n’avaient été réalisés jusqu’à présent. Dès notre nomination, nous avons immédiatement lancé un appel d’offres pour réhabiliter le bâtiment”, a expliqué Jordy Chan. D'autant qu'un chantier d’envergure s’imposait, comme l’a rappelé le ministre de la Santé : “Ce bâtiment a fonctionné très peu de temps. Finalisé après la livraison de l’hôpital, il a dû être fermé rapidement, en 2017. Nous avons découvert, lors de l’ajout du troisième étage destiné à accueillir l’Apair-Apurad (une association au service des patients atteints de maladies respiratoires et rénales, NDLR), que la structure n’était pas assez consolidée. Ses fondations devaient être fortifiées pour éviter tout risque d'accident.” Les travaux avaient été retardés par de nombreux contentieux juridiques. Mais, selon Cédric Mercadal, ces litiges “sont, en partie, arrivés à terme et c'est ce qui permet le début de ces travaux”.
Chemisage des poteaux et allègement de la structure
Cette réhabilitation prévoit des opérations techniques majeures : chemisage des poteaux, renforcement et allègement des dalles avec du carbone, mais aussi suppression de certains éléments de toiture pour alléger la structure. Ce projet représente un investissement de 750 millions de francs et sa première phase devrait s’achever fin 2025. La deuxième phase, consacrée à l’aménagement intérieur pour accueillir les futurs services, suivra. Celle-ci devrait être finalisée en 2026, bien que son coût reste à estimer. Car, en effet, l’affectation des espaces demeure incertaine. Si l’Institut du cancer de Polynésie française (ICPF) est fortement pressenti pour occuper une partie des locaux, d’autres services déplacés en 2017, comme le centre d’appel ou le centre des Tuamotu-Gambier, ne sont pas assurés de retrouver leur place. Une mission d’étude sera prochainement lancée pour déterminer quels services intégreront la rotonde une fois réhabilitée.
Après des années de fermeture et de contentieux juridiques, les opérations de renforcement de la structure, tant attendues, du bâtiment de la rotonde du Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) ont enfin débuté. Ce vendredi matin, le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, et le ministre des Grands travaux, Jordy Chan, ont visité le chantier de réhabilitation.
“Aucun travaux n’avaient été réalisés jusqu’à présent. Dès notre nomination, nous avons immédiatement lancé un appel d’offres pour réhabiliter le bâtiment”, a expliqué Jordy Chan. D'autant qu'un chantier d’envergure s’imposait, comme l’a rappelé le ministre de la Santé : “Ce bâtiment a fonctionné très peu de temps. Finalisé après la livraison de l’hôpital, il a dû être fermé rapidement, en 2017. Nous avons découvert, lors de l’ajout du troisième étage destiné à accueillir l’Apair-Apurad (une association au service des patients atteints de maladies respiratoires et rénales, NDLR), que la structure n’était pas assez consolidée. Ses fondations devaient être fortifiées pour éviter tout risque d'accident.” Les travaux avaient été retardés par de nombreux contentieux juridiques. Mais, selon Cédric Mercadal, ces litiges “sont, en partie, arrivés à terme et c'est ce qui permet le début de ces travaux”.
Chemisage des poteaux et allègement de la structure
Cette réhabilitation prévoit des opérations techniques majeures : chemisage des poteaux, renforcement et allègement des dalles avec du carbone, mais aussi suppression de certains éléments de toiture pour alléger la structure. Ce projet représente un investissement de 750 millions de francs et sa première phase devrait s’achever fin 2025. La deuxième phase, consacrée à l’aménagement intérieur pour accueillir les futurs services, suivra. Celle-ci devrait être finalisée en 2026, bien que son coût reste à estimer. Car, en effet, l’affectation des espaces demeure incertaine. Si l’Institut du cancer de Polynésie française (ICPF) est fortement pressenti pour occuper une partie des locaux, d’autres services déplacés en 2017, comme le centre d’appel ou le centre des Tuamotu-Gambier, ne sont pas assurés de retrouver leur place. Une mission d’étude sera prochainement lancée pour déterminer quels services intégreront la rotonde une fois réhabilitée.
Le TEP Scan est arrivé et bientôt prêt à l'emploi
Profitant de cette visite, le ministre de la Santé a annoncé une autre bonne nouvelle : l’arrivée du TEP Scan, un équipement médical de pointe utilisé pour le dépistage des cancers. “L’Agence de sûreté nucléaire (ASN) est sur le territoire pour vérifier la conformité des installations pour les rayonnements. La garantie est censée être donnée d'ici la fin de la semaine prochaine et derrière ça, nous pourrons le mettre en application”, a déclaré Cédric Mercadal.
Et le ministre ne s'est pas arrêté là, en expliquant qu'il espérait faire venir prochainement un appareil encore plus avancé technologiquement : “Demain, dans le cadre de la future convention État-Pays, nous pourrons également installer un cyclotron sur ce site, permettant de réaliser l’ensemble des examens nécessaires dans le cadre du dépistage et du traitement des cancers”, a-t-il précisé.
Une convention santé en négociation
Car oui, si la mise en œuvre de cette convention tarde, Cédric Mercadal se veut optimiste. Les discussions avec Paris avancent et il espère une signature imminente. “Nous avons eu de nombreux échanges pour éviter de retomber dans l’ancien système de financement, où la Polynésie supportait la majeure partie des coûts dans le cadre du Contrat de développement et de transformation (CDT) de la Polynésie. Nous négocions pour obtenir des capitaux supplémentaires.” Cette convention, prévue pour une durée de cinq ans, offrirait davantage de flexibilité pour le développement des infrastructures et des services de santé au Fenua.
Profitant de cette visite, le ministre de la Santé a annoncé une autre bonne nouvelle : l’arrivée du TEP Scan, un équipement médical de pointe utilisé pour le dépistage des cancers. “L’Agence de sûreté nucléaire (ASN) est sur le territoire pour vérifier la conformité des installations pour les rayonnements. La garantie est censée être donnée d'ici la fin de la semaine prochaine et derrière ça, nous pourrons le mettre en application”, a déclaré Cédric Mercadal.
Et le ministre ne s'est pas arrêté là, en expliquant qu'il espérait faire venir prochainement un appareil encore plus avancé technologiquement : “Demain, dans le cadre de la future convention État-Pays, nous pourrons également installer un cyclotron sur ce site, permettant de réaliser l’ensemble des examens nécessaires dans le cadre du dépistage et du traitement des cancers”, a-t-il précisé.
Une convention santé en négociation
Car oui, si la mise en œuvre de cette convention tarde, Cédric Mercadal se veut optimiste. Les discussions avec Paris avancent et il espère une signature imminente. “Nous avons eu de nombreux échanges pour éviter de retomber dans l’ancien système de financement, où la Polynésie supportait la majeure partie des coûts dans le cadre du Contrat de développement et de transformation (CDT) de la Polynésie. Nous négocions pour obtenir des capitaux supplémentaires.” Cette convention, prévue pour une durée de cinq ans, offrirait davantage de flexibilité pour le développement des infrastructures et des services de santé au Fenua.