Crédit Giorgio VIERA / AFP
Washington, États-Unis | AFP | dimanche 21/01/2024 - Le gouverneur de Floride Ron DeSantis, un temps perçu comme le principal rival de Donald Trump sur sa route vers l'investiture républicaine, a annoncé dimanche jeter l'éponge et se rallier derrière le milliardaire en vue de la présidentielle de novembre.
Ce retrait de la course fait de l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, le dernier obstacle à la nomination de Donald Trump, ultra-favori, comme candidat de son parti.
"Je suspends aujourd'hui ma campagne", a dit Ron DeSantis dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter). "Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump."
Ron DeSantis, aux positions dures sur l'immigration et l'avortement, est arrivé deuxième lors des caucus de l'Iowa lundi, loin derrière Donald Trump, avec 21% des voix contre 51% pour l'ancien président.
"Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n'avons pas un chemin clair vers la victoire", a-t-il justifié dans sa vidéo, devant des drapeaux américains.
"J'ai eu des désaccords avec Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus", mais "Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden, cela est clair", a ajouté l'homme de 45 ans.
Son annonce intervient à deux jours de la primaire dans l'Etat américain du New Hampshire, où les sondages le plaçaient loin derrière.
Nikki Haley est arrivée troisième dans l'Etat de Iowa (19% des voix), mais pourrait bénéficier du soutien des nombreux électeurs indépendants du New Hampshire.
"Ron DeSantis est un bon gouverneur, et je lui souhaite le meilleur", a réagi dans un communiqué Nikki Haley, 52 ans.
"Jusqu'ici, un seul Etat a voté. La moitié des voix sont allées à Donald Trump, l'autre non", a-t-elle souligné. "Les électeurs méritent d'avoir leur mot à dire quant à savoir si nous nous dirigeons sur une route à nouveau faite de Trump et Biden."
Manque de charisme
L'équipe de campagne de Donald Trump s'est dite "honorée" du soutien de Ron DeSantis, et a appelé tous les républicains à "se rassembler" derrière l'ancien président.
"DeSantis est enfin revenu à la raison", a réagi dans le New Hampshire Tony Ferrantello, un architecte à la retraite de 72 ans, présent à un événement de campagne de Donald Trump à Keene. "Maintenant on peut se concentrer sur Trump."
"Je suis ravie qu'il se soit retiré, je pense que c'était inévitable", même si c'est un "formidable gouverneur", a abondé Lynne Mason, 60 ans. "Nous avons besoin d'un leader plus fort actuellement."
Souvent qualifié d'étoile montante de son parti l'année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la dynamique qui l'avait porté.
Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision.
"Tout comme Trump, DeSantis a mené une campagne promettant d'interdire l'avortement au niveau national, et d'enlever l'accès aux soins de santé", a réagi le parti démocrate dans un communiqué. "Quel que soit le candidat", ce programme "liberticide" sera "rejeté en novembre".
Le patron du "Sunshine State" a fait de la Floride un laboratoire des idées conservatrices. M. DeSantis a fait les gros titres des journaux américains avec son combat contre la supposée "bien-pensance".
Il s'est fait un nom à l'échelle nationale pendant la pandémie de Covid-19 avec un discours hostile aux mesures sanitaires.
Il s'est aussi joint aux gouverneurs d'autres Etats républicains pour envoyer des migrants vers les villes démocrates du nord et de l'est du pays.
Mais le manque de charisme de cet homme au physique compact et au sourire rare a également été critiqué durant la campagne.
Le sénateur noir américain Tim Scott a également raccroché les gants cette semaine et annoncé soutenir Donald Trump.
Ce retrait de la course fait de l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, le dernier obstacle à la nomination de Donald Trump, ultra-favori, comme candidat de son parti.
"Je suspends aujourd'hui ma campagne", a dit Ron DeSantis dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter). "Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump."
Ron DeSantis, aux positions dures sur l'immigration et l'avortement, est arrivé deuxième lors des caucus de l'Iowa lundi, loin derrière Donald Trump, avec 21% des voix contre 51% pour l'ancien président.
"Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n'avons pas un chemin clair vers la victoire", a-t-il justifié dans sa vidéo, devant des drapeaux américains.
"J'ai eu des désaccords avec Donald Trump, comme sur la pandémie de coronavirus", mais "Trump est meilleur que le sortant actuel, Joe Biden, cela est clair", a ajouté l'homme de 45 ans.
Son annonce intervient à deux jours de la primaire dans l'Etat américain du New Hampshire, où les sondages le plaçaient loin derrière.
Nikki Haley est arrivée troisième dans l'Etat de Iowa (19% des voix), mais pourrait bénéficier du soutien des nombreux électeurs indépendants du New Hampshire.
"Ron DeSantis est un bon gouverneur, et je lui souhaite le meilleur", a réagi dans un communiqué Nikki Haley, 52 ans.
"Jusqu'ici, un seul Etat a voté. La moitié des voix sont allées à Donald Trump, l'autre non", a-t-elle souligné. "Les électeurs méritent d'avoir leur mot à dire quant à savoir si nous nous dirigeons sur une route à nouveau faite de Trump et Biden."
Manque de charisme
L'équipe de campagne de Donald Trump s'est dite "honorée" du soutien de Ron DeSantis, et a appelé tous les républicains à "se rassembler" derrière l'ancien président.
"DeSantis est enfin revenu à la raison", a réagi dans le New Hampshire Tony Ferrantello, un architecte à la retraite de 72 ans, présent à un événement de campagne de Donald Trump à Keene. "Maintenant on peut se concentrer sur Trump."
"Je suis ravie qu'il se soit retiré, je pense que c'était inévitable", même si c'est un "formidable gouverneur", a abondé Lynne Mason, 60 ans. "Nous avons besoin d'un leader plus fort actuellement."
Souvent qualifié d'étoile montante de son parti l'année dernière, Ron DeSantis a peu à peu perdu la dynamique qui l'avait porté.
Il avait déjà annulé ce week-end toutes ses interviews télévisées, laissant augurer de sa décision.
"Tout comme Trump, DeSantis a mené une campagne promettant d'interdire l'avortement au niveau national, et d'enlever l'accès aux soins de santé", a réagi le parti démocrate dans un communiqué. "Quel que soit le candidat", ce programme "liberticide" sera "rejeté en novembre".
Le patron du "Sunshine State" a fait de la Floride un laboratoire des idées conservatrices. M. DeSantis a fait les gros titres des journaux américains avec son combat contre la supposée "bien-pensance".
Il s'est fait un nom à l'échelle nationale pendant la pandémie de Covid-19 avec un discours hostile aux mesures sanitaires.
Il s'est aussi joint aux gouverneurs d'autres Etats républicains pour envoyer des migrants vers les villes démocrates du nord et de l'est du pays.
Mais le manque de charisme de cet homme au physique compact et au sourire rare a également été critiqué durant la campagne.
Le sénateur noir américain Tim Scott a également raccroché les gants cette semaine et annoncé soutenir Donald Trump.