Au lieu d'émeutiers, les policiers ont trouvé des vahine.
PAPEETE, le 17 septembre 2015 - Le procès, en comparution immédiate, de la dizaine de jeunes impliqués par la justice dans les échauffourées du week-end dernier entre les quartiers Estall et Paraita n'a pas eu lieu ce jeudi après-midi au palais de justice de Papeete. L'affaire a été renvoyée au 28 septembre à la demande d'avocats qui ont sollicité le délai légal pour préparer la défense de leurs clients.
Comme à chaque fois que le quartier Estall fait parler de lui, un dispositif de police renforcé a été déployé au palais de justice de Papeete pour parer à tout débordement. Le procès annoncé ce jeudi, en comparution immédiate, de la dizaine de jeunes identifiés comme étant les principaux fauteurs de troubles lors des rixes du week-end dernier entre les quartiers Estall et Paraita n'a pas dérogé à la règle.
Agents de police à l'entrée du tribunal, filtrage à la porte de la petite salle d'audience, les uniformes étaient partout. Pour au final contenir une horde de vahine, mamans, filles, copines, bébés, venues dans le calme prendre des nouvelles de leurs tane dont quelques-uns, cinq en l’occurrence, avaient fait l'objet de placements en détention provisoire ou d'incarcérations pour peines en attente d'exécution.
Alors que les faits divers occupent depuis plusieurs semaines la Une de l'actualité polynésienne, soulignons qu'aucun incident n'a été à déplorer hier, malgré une affluence certaine des proches des mis en cause. Le seul "couac" serait même à porter au passif de l'appareil judiciaire qui a oublié d'extraire de la maison d'arrêt l'un des jeunes mis en cause, retardant d'autant la tenue de l'audience. Qui a finalement été renvoyée dans le plus grand calme, fleur à l'oreille, au 28 septembre prochain à la demande de quelques avocats.
Comme à chaque fois que le quartier Estall fait parler de lui, un dispositif de police renforcé a été déployé au palais de justice de Papeete pour parer à tout débordement. Le procès annoncé ce jeudi, en comparution immédiate, de la dizaine de jeunes identifiés comme étant les principaux fauteurs de troubles lors des rixes du week-end dernier entre les quartiers Estall et Paraita n'a pas dérogé à la règle.
Agents de police à l'entrée du tribunal, filtrage à la porte de la petite salle d'audience, les uniformes étaient partout. Pour au final contenir une horde de vahine, mamans, filles, copines, bébés, venues dans le calme prendre des nouvelles de leurs tane dont quelques-uns, cinq en l’occurrence, avaient fait l'objet de placements en détention provisoire ou d'incarcérations pour peines en attente d'exécution.
Alors que les faits divers occupent depuis plusieurs semaines la Une de l'actualité polynésienne, soulignons qu'aucun incident n'a été à déplorer hier, malgré une affluence certaine des proches des mis en cause. Le seul "couac" serait même à porter au passif de l'appareil judiciaire qui a oublié d'extraire de la maison d'arrêt l'un des jeunes mis en cause, retardant d'autant la tenue de l'audience. Qui a finalement été renvoyée dans le plus grand calme, fleur à l'oreille, au 28 septembre prochain à la demande de quelques avocats.