1000 m3 de sable seront extraits prochainement afin de fluidifier l'écoulement de l'eau
FAAONE, le 04/08/2015 - Protéger les habitations et éviter les débordements, c'est l'objectif que se lance le ministre de l'équipement Albert Solia pour justifier les travaux d'extraction qui auront lieu prochainement à l'embouchure de la rivière de Mapuaura. Une idée bien perçue par les riverains mais par contre, le syndicat de protection de l'environnement "No Tearutai Mareva" s'oppose à ce projet.
Les travaux de curage au niveau de l'embouchure de la rivière de Mapuaura se feront malgré les contestations de quelques membres de l'association "Tearutaimareva". Selon ces quelques membres, ces travaux risqueraient de nuire à l'activité des pêcheurs. Mais les riverains ne voient pas cela du même œil, "nous souhaitons que les travaux soient réalisés et qu'il y ait une extraction en bonne et due forme. On sera là pour veiller à ce que le travail soit fait correctement (…) Regarder le niveau de l'eau et le terrain, on va être inondés aux prochaines fortes pluies, si on ne fait rien. C'est vrai que certains sont contre mais nous les principaux concernés, sommes favorables", explique Eric Graffe.
Des extractions qui seront contrôlées par l'équipement, "pour qu'il n'y ait pas d'abus d'extraction et puis c'est à la demande de tous les habitants autour", confie Albert Solia. "Il y a des autorisations que j'ai signées et qui sont instruites par un service qui vérifie d'abord si c'est bien utile et quelle quantité etc. Ces autorisations sont faites depuis des années de la même manière."
"Je reçois du monde et je ne veux pas qu'il y ait des bactéries dans la rivière. Aujourd'hui, l'eau stagne et ce n'est pas bon avec la leptospirose et compagnie. Il faut que ça s'écoule et qu'il y ait le flux", déplore Eric Graffe, "beaucoup de personnes viennent se baigner ici. Moi déjà, je suis toujours dans l'eau. Mes "mootua"(petits-enfants) viennent aussi se baigner ici. En face c'est un spot de surf. C'est aussi un endroit pour les "ina'a". Maintenant ces petits poissons ne sont plus nombreux. Ils ne sont pas beaucoup à pouvoir entrer dans la rivière parce que c'est bouché. Si c'était large, il n'y aurait pas eu de problèmes, et là on pourra avoir du "ina'a" du matin au soir".
Les riverains qui ne comprennent pas pourquoi cette association s'entête à s'opposer à ce projet. "Le gars du syndicat "No Tearutai Mareva", Mr Van Cam propose de faire une saignée mais le mois d'après, il faudra faire une autre saignée et cela sans fin parce que le sable revient". Pour les habitants, ces travaux sont nécessaires, "les membres de cette association ne vivent pas ici donc ils ne peuvent pas comprendre".
"On n'est pas là à se faire du fric", s'écrie Eric, "je suis un retraité de la banque Socredo, j'ai une retraite et ça me suffit".
Pour ces travaux, le Pays fera appel à une entreprise qui se chargera d'extraire 500 m3 de sable. "Nous n'avons pas les moyens de le faire donc on le fait sous cette forme-là. Et la société paiera une redevance à l'administration de 400 Fcfp le mètre cube", précise le ministre de l'équipement.
Concernant cette fois-ci l'enrochement tout le long de la rivière. Ce sujet n'est pas à l'ordre du jour, "l'enrochement protègerait la berge de son érosion, mais ce que l'on fait est un curage de l'embouchure pour permettre la circulation de l'eau. Surtout qu'en cas de crue, il faut empêcher que le niveau de l'eau ne monte et inonde les terrains avoisinants" explique Albert Solia.
Les travaux de curage au niveau de l'embouchure de la rivière de Mapuaura se feront malgré les contestations de quelques membres de l'association "Tearutaimareva". Selon ces quelques membres, ces travaux risqueraient de nuire à l'activité des pêcheurs. Mais les riverains ne voient pas cela du même œil, "nous souhaitons que les travaux soient réalisés et qu'il y ait une extraction en bonne et due forme. On sera là pour veiller à ce que le travail soit fait correctement (…) Regarder le niveau de l'eau et le terrain, on va être inondés aux prochaines fortes pluies, si on ne fait rien. C'est vrai que certains sont contre mais nous les principaux concernés, sommes favorables", explique Eric Graffe.
Des extractions qui seront contrôlées par l'équipement, "pour qu'il n'y ait pas d'abus d'extraction et puis c'est à la demande de tous les habitants autour", confie Albert Solia. "Il y a des autorisations que j'ai signées et qui sont instruites par un service qui vérifie d'abord si c'est bien utile et quelle quantité etc. Ces autorisations sont faites depuis des années de la même manière."
"Je reçois du monde et je ne veux pas qu'il y ait des bactéries dans la rivière. Aujourd'hui, l'eau stagne et ce n'est pas bon avec la leptospirose et compagnie. Il faut que ça s'écoule et qu'il y ait le flux", déplore Eric Graffe, "beaucoup de personnes viennent se baigner ici. Moi déjà, je suis toujours dans l'eau. Mes "mootua"(petits-enfants) viennent aussi se baigner ici. En face c'est un spot de surf. C'est aussi un endroit pour les "ina'a". Maintenant ces petits poissons ne sont plus nombreux. Ils ne sont pas beaucoup à pouvoir entrer dans la rivière parce que c'est bouché. Si c'était large, il n'y aurait pas eu de problèmes, et là on pourra avoir du "ina'a" du matin au soir".
Les riverains qui ne comprennent pas pourquoi cette association s'entête à s'opposer à ce projet. "Le gars du syndicat "No Tearutai Mareva", Mr Van Cam propose de faire une saignée mais le mois d'après, il faudra faire une autre saignée et cela sans fin parce que le sable revient". Pour les habitants, ces travaux sont nécessaires, "les membres de cette association ne vivent pas ici donc ils ne peuvent pas comprendre".
"On n'est pas là à se faire du fric", s'écrie Eric, "je suis un retraité de la banque Socredo, j'ai une retraite et ça me suffit".
Pour ces travaux, le Pays fera appel à une entreprise qui se chargera d'extraire 500 m3 de sable. "Nous n'avons pas les moyens de le faire donc on le fait sous cette forme-là. Et la société paiera une redevance à l'administration de 400 Fcfp le mètre cube", précise le ministre de l'équipement.
Concernant cette fois-ci l'enrochement tout le long de la rivière. Ce sujet n'est pas à l'ordre du jour, "l'enrochement protègerait la berge de son érosion, mais ce que l'on fait est un curage de l'embouchure pour permettre la circulation de l'eau. Surtout qu'en cas de crue, il faut empêcher que le niveau de l'eau ne monte et inonde les terrains avoisinants" explique Albert Solia.
"Les "ina'a" ne sont pas nombreux cette année, parce qu'ils ne sont pas beaucoup à pouvoir entrer dans la rivière car c'est bouché. Si c'était large, il n'y aurait pas eu de problèmes, et là on pourra avoir du "ina'a" du matin au soir", explique Eric Graffe, un riverain
Cette fois-ci, les riverains sont favorables aux travaux de curage. Par contre les membres du syndicat "No Tearutai Mareva" demandent le retrait de l'autorisation de curage "pour cause de fraudes"