SAINT-DENIS DE LA RÉUNION, 27 septembre 2013 (AFP) - Le préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, a pris vendredi un nouvel arrêté réglementant jusqu'en février 2014 la baignade et les activités nautiques "les plus exposées au risque requin" sur l'île, rappelant que le "risque zéro n'existe pas" y compris dans les zones surveillées.
"Cet arrêté, comme le précédent, a pour objectif d'interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande de 300 mètres du littoral (...) sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées", souligne le préfet dans un communiqué.
Il entrera en vigueur le 2 octobre et sera applicable jusqu'au 15 février 2014.
L'ancien arrêté, pris le 26 juillet dernier, interdisait la baignade, le bodyboard et le surf jusqu'au 1er octobre sur plus de la moitié du littoral réunionnais. Il faisait suite à une décision du tribunal administratif ordonnant au préfet de prendre de mesures de "plus grande envergure" pour protéger les usagers de la mer contre les requins.
Depuis 2011, douze attaques de requins dont cinq mortelles ont été enregistrées à la Réunion, la dernière remontant au 15 juillet dernier, tuant une adolescente de 15 ans qui nageait à quelques mètres du rivage à Saint-Paul (côte ouest).
Le nouveau texte précise quelles sont les activités interdites, en l'occurrence "la baignade y compris lorsqu'elle s'effectue à l'aide d'un équipement de type palmes, masque et tuba", ainsi que "les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues" (surf, bodyboard, body surf, longboard, paddleboard).
"La reconduction de cette mesure temporaire d'interdiction s'avère incontournable dans un contexte de niveau élevé de risque, notamment caractérisé par un nombre constant de signalement de requins à proximité des côtes du département", souligne le préfet. Il invoque également "l'impossibilité de formuler des conclusions définitives sur les études en cours", susceptibles de lever l'interdiction et la "nécessité de disposer des premiers résultats" de plusieurs projets initiés par la Région, les communes et l'Etat.
Le préfet se félicite de la "forte implication de l'ensemble des communes littorales dans la réduction du risque requin", notamment par le "renforcement des moyens nautiques pour certaines, l'installation de filets de protection pour d'autres, la mise en place d'une signalétique spécifique pour la plupart".
A compter du 1er octobre, une cartographie sur les zones où la baignade et les activités nautiques sont autorisées sera mise en ligne sur le site consacré au risque requin (www.info-requin.re) selon la préfecture qui souligne qu'un "message de prudence" est désormais diffusé dans les avions desservant la Réunion.
"Cet arrêté, comme le précédent, a pour objectif d'interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande de 300 mètres du littoral (...) sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées", souligne le préfet dans un communiqué.
Il entrera en vigueur le 2 octobre et sera applicable jusqu'au 15 février 2014.
L'ancien arrêté, pris le 26 juillet dernier, interdisait la baignade, le bodyboard et le surf jusqu'au 1er octobre sur plus de la moitié du littoral réunionnais. Il faisait suite à une décision du tribunal administratif ordonnant au préfet de prendre de mesures de "plus grande envergure" pour protéger les usagers de la mer contre les requins.
Depuis 2011, douze attaques de requins dont cinq mortelles ont été enregistrées à la Réunion, la dernière remontant au 15 juillet dernier, tuant une adolescente de 15 ans qui nageait à quelques mètres du rivage à Saint-Paul (côte ouest).
Le nouveau texte précise quelles sont les activités interdites, en l'occurrence "la baignade y compris lorsqu'elle s'effectue à l'aide d'un équipement de type palmes, masque et tuba", ainsi que "les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues" (surf, bodyboard, body surf, longboard, paddleboard).
"La reconduction de cette mesure temporaire d'interdiction s'avère incontournable dans un contexte de niveau élevé de risque, notamment caractérisé par un nombre constant de signalement de requins à proximité des côtes du département", souligne le préfet. Il invoque également "l'impossibilité de formuler des conclusions définitives sur les études en cours", susceptibles de lever l'interdiction et la "nécessité de disposer des premiers résultats" de plusieurs projets initiés par la Région, les communes et l'Etat.
Le préfet se félicite de la "forte implication de l'ensemble des communes littorales dans la réduction du risque requin", notamment par le "renforcement des moyens nautiques pour certaines, l'installation de filets de protection pour d'autres, la mise en place d'une signalétique spécifique pour la plupart".
A compter du 1er octobre, une cartographie sur les zones où la baignade et les activités nautiques sont autorisées sera mise en ligne sur le site consacré au risque requin (www.info-requin.re) selon la préfecture qui souligne qu'un "message de prudence" est désormais diffusé dans les avions desservant la Réunion.