Tahiti, le 10 février 2021 - A raison de 500 vaccinations par jour, le responsable de la campagne, Pierrick Adam, estime au 22 février la "date butoir" d'une éventuelle rupture de stock. En l’état actuel des stocks, il estime cependant pouvoir vacciner "pratiquement toute la population cible de la phase 1."
Pas plus de visibilité sur les approvisionnements de vaccins. En revanche, la campagne de vaccination s’est bien intensifiée, comme le ministre de la Santé, Jacques Raynal, l’avait annoncé la semaine dernière. Trois nouveaux centres ont ouvert, portant à huit le nombre de centres consacrés à la vaccination. Bilan : 3 284 premières doses ont été inoculées et 594 personnes ont reçu leurs deux doses.
"On a accéléré cette semaine, on arrive à une cadence journalière de l’ordre de 500 vaccinations par jour, confirme Pierrick Adam, responsable de la campagne. Pour l’instant, on reste sur cette cadence-là, en phase 1, les doses qui sont déjà en stock nous permettent de vacciner pratiquement toute la population cible de la phase 1." C’est-à-dire 7 312 personnes, essentiellement des personnes de plus de 75 ans, ou particulièrement vulnérables et du personnel soignant. "En l’état actuel des stocks, aujourd’hui nous pouvons encore vacciner totalement 4 000 personnes avec les deux doses" ajoute le responsable.
Pas plus de visibilité sur les approvisionnements de vaccins. En revanche, la campagne de vaccination s’est bien intensifiée, comme le ministre de la Santé, Jacques Raynal, l’avait annoncé la semaine dernière. Trois nouveaux centres ont ouvert, portant à huit le nombre de centres consacrés à la vaccination. Bilan : 3 284 premières doses ont été inoculées et 594 personnes ont reçu leurs deux doses.
"On a accéléré cette semaine, on arrive à une cadence journalière de l’ordre de 500 vaccinations par jour, confirme Pierrick Adam, responsable de la campagne. Pour l’instant, on reste sur cette cadence-là, en phase 1, les doses qui sont déjà en stock nous permettent de vacciner pratiquement toute la population cible de la phase 1." C’est-à-dire 7 312 personnes, essentiellement des personnes de plus de 75 ans, ou particulièrement vulnérables et du personnel soignant. "En l’état actuel des stocks, aujourd’hui nous pouvons encore vacciner totalement 4 000 personnes avec les deux doses" ajoute le responsable.
"On a aucune information sur la marque ou sur les volumes"
Mais à ce rythme-là, les autorités sanitaires estiment au 22 février la "date butoir" pour une éventuelle rupture de stocks. "C’est là qu’on saura plus ou moins si on est encore capable d’assurer deux vaccinations", précise le responsable. Dans le cas contraire, à défaut de pouvoir assurer l’administration de la deuxième dose, il faudra arrêter de prendre les rendez-vous. "Nous n’aurons plus de marge de sécurité pour assurer un certain confort, poursuit Pierrick Adam. Avec cette absence de visibilité, on n’est pas vraiment capable de s’ajuster et de savoir si on peut encore monter en charge."
Tributaire des dotations de la France, elle-même en attente des dotations de l’Europe qui s’agace, encore aujourd’hui, des retards des industriels, la Polynésie navigue dans le brouillard. Combien de vaccins vont arriver ? Quand ? Et quel type de vaccins ? "Là, c’est vraiment la grande inconnue, on a aucune information sur la marque ou sur les volumes. À l’heure actuelle, nous n'avons aucune donnée par rapport à ça, reconnaît tout simplement Pierrick Adam. Comme on le disait au début de la campagne, on ne peut pas vacciner dans les îles avec le vaccin Pfizer."
Les conditions de conservation de celui-ci (à -80 degrés) étant trop contraignantes pour voyager dans les îles. Aucun doute en revanche sur son efficacité face aux trois variants (anglais, sud-africain et brésilien), assure le responsable.
Tributaire des dotations de la France, elle-même en attente des dotations de l’Europe qui s’agace, encore aujourd’hui, des retards des industriels, la Polynésie navigue dans le brouillard. Combien de vaccins vont arriver ? Quand ? Et quel type de vaccins ? "Là, c’est vraiment la grande inconnue, on a aucune information sur la marque ou sur les volumes. À l’heure actuelle, nous n'avons aucune donnée par rapport à ça, reconnaît tout simplement Pierrick Adam. Comme on le disait au début de la campagne, on ne peut pas vacciner dans les îles avec le vaccin Pfizer."
Les conditions de conservation de celui-ci (à -80 degrés) étant trop contraignantes pour voyager dans les îles. Aucun doute en revanche sur son efficacité face aux trois variants (anglais, sud-africain et brésilien), assure le responsable.