SUVA, lundi 30 janvier 2012 (Flash d’Océanie) – Alors que les parties Ouest et Nord de l’île principale fidjienne de Viti Levu commencent à établir un bilan provisoires des inondations de la semaine dernière, qui ont fait au moins six morts et des milliers de déplacés, les autorités sanitaires demeurent particulièrement inquiètes de la résurgence probable de maladies liées à la présence en masse d’eaux stagnantes, comme la dysenterie, la leptospirose, la dengue ou encore la typhoïde.
Toujours au plan sanitaire, les populations des zones concernées ont aussi reçu pour conseil de se montrer particulièrement vigilantes face à une pratique commerciale tristement répandue parmi les détaillants : la vente à bas prix de stocks de nourriture détériorés par les inondations.
Les propriétaires de magasins ont aussi été avertis par le ministère de la santé que si les équipes déployées sur place venaient à découvrir sur les étals de tels stocks jugés impropres à la consommation, ces denrées seraient immédiatement confisquées et détruites.
Les premiers bilans évoqués localement, au plan des dégâts matériels, font état d’une trentaine de millions de dollars fidjiens (une douzaine de millions d’euros).
Cette facture provisoire concerne notamment les ponts et chaussées (une soixantaine de routes et une cinquantaine de ponts endommagés à des degrés divers) ainsi que les dégâts (une bonne moitié de la facture évoquée) causés à la récolte à venir de canne à sucre, dans cette région qui dépend largement de ce secteur agricole.
Nouvelle alerte au cyclone et aux inondations
Alors que les secours, y compris ceux financés par une aide internationale qui s’articule déjà (Nouvelle-Zélande [210.000 euros environ], Australie [210.000 euros environ], Royaume-Uni [12.000 euros environ], Union Européenne [50.000 euros]) se mettaient en place en début de semaine, les services de la météorologie nationale avertissaient aussi ce week-end de la présence potentiellement dangereuse dans la zone de vigilance de Fidji (à l’Ouest) d’une zone de dépression tropicale pouvant se transformer, en milieu de semaine, en cyclone, quelque part entre le Sud de Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.
Un avis de risque d’inondations a été réactivé lundi, en particulier sur la partie centrale et méridionale de l’archipel, en raison des fortes pluies annoncées par les prévisionnistes.
pad
Toujours au plan sanitaire, les populations des zones concernées ont aussi reçu pour conseil de se montrer particulièrement vigilantes face à une pratique commerciale tristement répandue parmi les détaillants : la vente à bas prix de stocks de nourriture détériorés par les inondations.
Les propriétaires de magasins ont aussi été avertis par le ministère de la santé que si les équipes déployées sur place venaient à découvrir sur les étals de tels stocks jugés impropres à la consommation, ces denrées seraient immédiatement confisquées et détruites.
Les premiers bilans évoqués localement, au plan des dégâts matériels, font état d’une trentaine de millions de dollars fidjiens (une douzaine de millions d’euros).
Cette facture provisoire concerne notamment les ponts et chaussées (une soixantaine de routes et une cinquantaine de ponts endommagés à des degrés divers) ainsi que les dégâts (une bonne moitié de la facture évoquée) causés à la récolte à venir de canne à sucre, dans cette région qui dépend largement de ce secteur agricole.
Nouvelle alerte au cyclone et aux inondations
Alors que les secours, y compris ceux financés par une aide internationale qui s’articule déjà (Nouvelle-Zélande [210.000 euros environ], Australie [210.000 euros environ], Royaume-Uni [12.000 euros environ], Union Européenne [50.000 euros]) se mettaient en place en début de semaine, les services de la météorologie nationale avertissaient aussi ce week-end de la présence potentiellement dangereuse dans la zone de vigilance de Fidji (à l’Ouest) d’une zone de dépression tropicale pouvant se transformer, en milieu de semaine, en cyclone, quelque part entre le Sud de Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.
Un avis de risque d’inondations a été réactivé lundi, en particulier sur la partie centrale et méridionale de l’archipel, en raison des fortes pluies annoncées par les prévisionnistes.
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