Apporter des solutions concrètes
"Continuer le partenariat Etat-Pays quelles que soient les échéances, les postures ou les divergences politiques" . Tel est le message que le Haut-Commissaire Richard Didier, arrivé il y a un an en Polynésie française, a souhaité appuyer à l'occasion d'un petit déjeuner qu'il partageait avec la presse à la résidence en ce jour de Saint-Valentin.
Après avoir constaté que L'Etat avait fait face à ses engagements, tant en terme financier qu'en terme de mise à disposition de compétences, le Haut-commissaire s'est félicité du rôle de partenaire que les services de l'Etat on su maintenir et développer avec le Pays, les institutions comme l'Assemblée ou le CESC, les communes, les associations ou encore les organisations syndicales. Il est également revenu sur le rôle important que joue l'Etat pour aider le Pays à sortir d'une situation économique difficile, en essayant de trouver des solutions, en mettant en place des actions et des mesures efficaces et concrètes.
Il a évoqué parmi ces solutions le Contrat De Projet, ou le Contrat de Développement Local, regrettant que dans ce domaine-là, cela n'ait pas bien fonctionné. "Nous parlons aujourd'hui de "décroisement "du contrat de Projet, a expliqué Richard Didier, c'est un nom que nous avons du inventer car il n'y a qu'en Polynésie qu'il ne fonctionne pas très bien. En effet, les contrats de projets sont basés sur un partenariat Etat-Pays-Commune et répondent à des clefs de répartition en terme de financement. Si ici en matière d'assainissement le système fonctionne bien, par exemple, au niveau du logement social, le Pays ne parvient pas à apporter sa participation, du coup, les opérations restent dans les cartons, faute de financement."
Pour faire face à cette situation, l'Etat a décidé de financer de manière plus importante certains projets en revoyant ces clefs de répartition, mais ces projets ont été dessinés en commun avec le Pays. Il faut donc que les discussions reprennent afin de trouver des accords. Dans le cadre de ces reprogrammations, l'Etat cherche à repérer les projets sur lesquels il pourrait intervenir à hauteur de 80 % du financement, afin d'activer avant la fin du contrat de projet ( 2013), les crédits non consommés. Pour certains projets jugés urgents ( scolaire, abri de survie), il arrive que l'Etat palie à la déficience du Pays à financer sa quote-part.
Sur le dossier du logement social, le Haut-commissaire s'est montré très déçu, estimant que beaucoup de barrières se trouvent "dans les têtes", notamment en terme de foncier. "Quand d'un coté on constate de gros besoins auprès des familles et qu'on prévoit une paupérisation de la population, alors qu'on voit qu'il y a des terrains, il y a des moyens, on se dit qu'on laisse passer de belles opportunités!" s'exclame Richard Didier.
Ces retards, ces difficultés et ces discussions, ont amené le Chef de l'Etat à une nouvelle proposition: se mettre autour d'une table et définir un plan sur le long terme. Ce ne serait pas la réécriture des Etats Généraux mais la définition de deux ou trois secteurs économiques sur lesquels l'Etat s'engagerait , au-delà des différences et des échéances politiques, sur 10 ans ou 15 ans
Pour faire écho à l'Intervention télévisée du Chef de l'Etat et à la visite de Madame Marie Luce-Penchard, le représentant local de la République à confirmé que les chantiers de développement local qui ont été évoqués sont bel et bien dans les starting-blocks. Le dispositif qui prévoit 3500 emplois est prêt. Les Maires et les associations établissent dores et déjà des contacts afin de réaliser des fiches de postes et commencer les embauches.
Ces dispositions viennent concrétiser les projets annoncés
Après avoir constaté que L'Etat avait fait face à ses engagements, tant en terme financier qu'en terme de mise à disposition de compétences, le Haut-commissaire s'est félicité du rôle de partenaire que les services de l'Etat on su maintenir et développer avec le Pays, les institutions comme l'Assemblée ou le CESC, les communes, les associations ou encore les organisations syndicales. Il est également revenu sur le rôle important que joue l'Etat pour aider le Pays à sortir d'une situation économique difficile, en essayant de trouver des solutions, en mettant en place des actions et des mesures efficaces et concrètes.
Il a évoqué parmi ces solutions le Contrat De Projet, ou le Contrat de Développement Local, regrettant que dans ce domaine-là, cela n'ait pas bien fonctionné. "Nous parlons aujourd'hui de "décroisement "du contrat de Projet, a expliqué Richard Didier, c'est un nom que nous avons du inventer car il n'y a qu'en Polynésie qu'il ne fonctionne pas très bien. En effet, les contrats de projets sont basés sur un partenariat Etat-Pays-Commune et répondent à des clefs de répartition en terme de financement. Si ici en matière d'assainissement le système fonctionne bien, par exemple, au niveau du logement social, le Pays ne parvient pas à apporter sa participation, du coup, les opérations restent dans les cartons, faute de financement."
Pour faire face à cette situation, l'Etat a décidé de financer de manière plus importante certains projets en revoyant ces clefs de répartition, mais ces projets ont été dessinés en commun avec le Pays. Il faut donc que les discussions reprennent afin de trouver des accords. Dans le cadre de ces reprogrammations, l'Etat cherche à repérer les projets sur lesquels il pourrait intervenir à hauteur de 80 % du financement, afin d'activer avant la fin du contrat de projet ( 2013), les crédits non consommés. Pour certains projets jugés urgents ( scolaire, abri de survie), il arrive que l'Etat palie à la déficience du Pays à financer sa quote-part.
Sur le dossier du logement social, le Haut-commissaire s'est montré très déçu, estimant que beaucoup de barrières se trouvent "dans les têtes", notamment en terme de foncier. "Quand d'un coté on constate de gros besoins auprès des familles et qu'on prévoit une paupérisation de la population, alors qu'on voit qu'il y a des terrains, il y a des moyens, on se dit qu'on laisse passer de belles opportunités!" s'exclame Richard Didier.
Ces retards, ces difficultés et ces discussions, ont amené le Chef de l'Etat à une nouvelle proposition: se mettre autour d'une table et définir un plan sur le long terme. Ce ne serait pas la réécriture des Etats Généraux mais la définition de deux ou trois secteurs économiques sur lesquels l'Etat s'engagerait , au-delà des différences et des échéances politiques, sur 10 ans ou 15 ans
Pour faire écho à l'Intervention télévisée du Chef de l'Etat et à la visite de Madame Marie Luce-Penchard, le représentant local de la République à confirmé que les chantiers de développement local qui ont été évoqués sont bel et bien dans les starting-blocks. Le dispositif qui prévoit 3500 emplois est prêt. Les Maires et les associations établissent dores et déjà des contacts afin de réaliser des fiches de postes et commencer les embauches.
Ces dispositions viennent concrétiser les projets annoncés
Priorités 2012: une année "électorale".
Les perspectives 2012 s'intègrent dans la continuité de ce qui a été fait en 2011, à savoir continuer à exercer la fonction régalienne dont une des responsabilités sera renforcée en 2012 en raison des échéances électorales. Le Haut-commissariat est responsable du bon déroulement des élections avec une particularité locale "la Polynésie est le seul endroit au monde ou l'on est obligés de larguer par avion des bulletins de vote sur certains atolls, ce qui signifie une logistique extrêmement lourde". a précisé le Haut-Commissaire.
"Pour le reste nous souhaitons continuer à renforcer les partenariats dans l'intérêt de la population, tout en respectant les rêgles fondamentales de la constitution"a-t-il conclu
"Pour le reste nous souhaitons continuer à renforcer les partenariats dans l'intérêt de la population, tout en respectant les rêgles fondamentales de la constitution"a-t-il conclu