La Fifa a décidé jeudi de suspendre deux membres du comité exécutif, jugeant qu'ils avaient contrevenu au code d'éthique de l'organisation, après des soupçons de corruption dans l'attribution des Mondiaux-2018 et 2022 révélés par la presse.
La Fifa, dont la commission d'éthique était réunie depuis lundi, a annoncé lors d'une conférence de presse à son siège de Zurich qu'elle suspendait pour trois ans le Nigérian Amos Adamu et un an le Tahitien Reynald Temarii.
Les deux hommes sont interdits durant ces périodes "de prendre part à toutes formes d'activités liées au football (administrative, sportive ou autre) à un niveau national ou international".
Le président de la commission d'éthique, Claudio Sulser, a par ailleurs indiqué que M. Adamu avait été également condamné à une amende de 10.000 francs suisses (7.400 euros) tandis que Temarii s'est vu infliger une peine de 5.000 francs (3.700 euros).
Au total, six membres de la Fifa ont été reconnus coupables d'avoir "enfreint plusieurs articles du code d'éthique de la Fifa", explique-t-elle dans un communiqué.
"Avec cette décision qu'on a malheureusement dû prendre, il y a un message qui est passé. On ne peut pas changer le monde, mais c'est une petite goutte d'eau pour le modeler dans le bon sens", a expliqué M. Sulser.
"Un officiel doit être irréprochable, il n'a pas droit à l'erreur", a-t-il insisté.
En revanche, concernant les soupçons de collusion entre les candidatures du Qatar et celle conjointe de l'Espagne et du Portugal, dans le cadre de l'attribution de ces Mondiaux-2018 et 2022, la Fédération internationale de football a estimé qu'elle ne disposait pas "d'élément suffisant".
Le scandale entourant la désignation de ces Mondiaux a démarré en octobre après des informations du journal britannique Sunday Times selon lequel M. Temarii aurait demandé 1,6 million d'euros au profit d'une académie des sports en échange de son soutien à une candidature pour l'organisation d'un Mondial.
Selon le journal, M. Adamu aurait pour sa part réclamé 570.000 euros pour soutenir une candidature.
Il assurait également que la candidature hispano-portugaise avait échangé des votes avec la candidature du Qatar qui concourt à l'organisation du Mondial-2022.
Face à de telles accusations, la Fifa, qui s'est engagée dans une politique de "tolérance zéro" envers la corruption, a répondu fermement le 20 octobre en suspendant provisoirement les deux membres de son comité exécutif mis en cause.
Le président de la Fifa, Joseph Blatter, avait également indiqué fin octobre que la commission d'éthique allait passer à la loupe "le cas de collusion d'intérêt entre deux ou plusieurs" candidats, sans divulguer les pays impliqués dans cette affaire.
A l'issue de trois jours de réunion de la commission d'éthique de la fédération internationale de football, M. Sulser a reconnu que les décisions avaient été "très difficiles à prendre, car il y a eu beaucoup d'enjeux".
Mais, a-t-il ajouté, c'était le rôle de la Fifa de préserver le monde du football "de toute menace de préjudice".
"Avec cette décision qu'on a malheureusement dû prendre, il y a un message qui est passé. On ne peut pas changer le monde, mais c'est une petite goutte d'eau pour modeler le monde dans le bon sens", a-t-il dit. "Le préjudice est très grand" pour l'image de la Fifa, a-t-il également reconnu.
Le président de la Fifa Joseph Blatter doit de son côté s'exprimer vendredi à l'issue d'une réunion du comité exécutif.
MM. Temarii et Adamu ne participeront pas au processus de désignation des Mondiaux 2018 et 2022 le 2 décembre à Zurich, a précisé le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke.
Pour l'avocate de M. Temarii, les accusations de corruption n'ont au final pas été retenues.
M. Temarii "a été blanchi de tous les soupçons de corruptions, néanmoins la commission d'éthique (de la Fifa) a estimé que le fait d'avoir discuté de son vote et des choix de vote pour les éditions de la Coupe du monde 2018 et 2022 étaient contraire à l'éthique", a expliqué à l'AFP Me Géraldine Lesieur.
L'avocate a indiqué que son client allait faire appel de la décision de la Fifa de le suspendre.
Selon les règles de l'organisation, les parties disposent de dix jours après réception de la décision (de la commission d'éthique) pour déposer un recours auprès de la commission des recours.
La Fifa, dont la commission d'éthique était réunie depuis lundi, a annoncé lors d'une conférence de presse à son siège de Zurich qu'elle suspendait pour trois ans le Nigérian Amos Adamu et un an le Tahitien Reynald Temarii.
Les deux hommes sont interdits durant ces périodes "de prendre part à toutes formes d'activités liées au football (administrative, sportive ou autre) à un niveau national ou international".
Le président de la commission d'éthique, Claudio Sulser, a par ailleurs indiqué que M. Adamu avait été également condamné à une amende de 10.000 francs suisses (7.400 euros) tandis que Temarii s'est vu infliger une peine de 5.000 francs (3.700 euros).
Au total, six membres de la Fifa ont été reconnus coupables d'avoir "enfreint plusieurs articles du code d'éthique de la Fifa", explique-t-elle dans un communiqué.
"Avec cette décision qu'on a malheureusement dû prendre, il y a un message qui est passé. On ne peut pas changer le monde, mais c'est une petite goutte d'eau pour le modeler dans le bon sens", a expliqué M. Sulser.
"Un officiel doit être irréprochable, il n'a pas droit à l'erreur", a-t-il insisté.
En revanche, concernant les soupçons de collusion entre les candidatures du Qatar et celle conjointe de l'Espagne et du Portugal, dans le cadre de l'attribution de ces Mondiaux-2018 et 2022, la Fédération internationale de football a estimé qu'elle ne disposait pas "d'élément suffisant".
Le scandale entourant la désignation de ces Mondiaux a démarré en octobre après des informations du journal britannique Sunday Times selon lequel M. Temarii aurait demandé 1,6 million d'euros au profit d'une académie des sports en échange de son soutien à une candidature pour l'organisation d'un Mondial.
Selon le journal, M. Adamu aurait pour sa part réclamé 570.000 euros pour soutenir une candidature.
Il assurait également que la candidature hispano-portugaise avait échangé des votes avec la candidature du Qatar qui concourt à l'organisation du Mondial-2022.
Face à de telles accusations, la Fifa, qui s'est engagée dans une politique de "tolérance zéro" envers la corruption, a répondu fermement le 20 octobre en suspendant provisoirement les deux membres de son comité exécutif mis en cause.
Le président de la Fifa, Joseph Blatter, avait également indiqué fin octobre que la commission d'éthique allait passer à la loupe "le cas de collusion d'intérêt entre deux ou plusieurs" candidats, sans divulguer les pays impliqués dans cette affaire.
A l'issue de trois jours de réunion de la commission d'éthique de la fédération internationale de football, M. Sulser a reconnu que les décisions avaient été "très difficiles à prendre, car il y a eu beaucoup d'enjeux".
Mais, a-t-il ajouté, c'était le rôle de la Fifa de préserver le monde du football "de toute menace de préjudice".
"Avec cette décision qu'on a malheureusement dû prendre, il y a un message qui est passé. On ne peut pas changer le monde, mais c'est une petite goutte d'eau pour modeler le monde dans le bon sens", a-t-il dit. "Le préjudice est très grand" pour l'image de la Fifa, a-t-il également reconnu.
Le président de la Fifa Joseph Blatter doit de son côté s'exprimer vendredi à l'issue d'une réunion du comité exécutif.
MM. Temarii et Adamu ne participeront pas au processus de désignation des Mondiaux 2018 et 2022 le 2 décembre à Zurich, a précisé le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke.
Pour l'avocate de M. Temarii, les accusations de corruption n'ont au final pas été retenues.
M. Temarii "a été blanchi de tous les soupçons de corruptions, néanmoins la commission d'éthique (de la Fifa) a estimé que le fait d'avoir discuté de son vote et des choix de vote pour les éditions de la Coupe du monde 2018 et 2022 étaient contraire à l'éthique", a expliqué à l'AFP Me Géraldine Lesieur.
L'avocate a indiqué que son client allait faire appel de la décision de la Fifa de le suspendre.
Selon les règles de l'organisation, les parties disposent de dix jours après réception de la décision (de la commission d'éthique) pour déposer un recours auprès de la commission des recours.
Communiqué de la FTF
Le 17 octobre 2010, le Sunday Times a publié une série d’articles ainsi qu’un film de 4 minutes 12 secondes qui accusaient M. TEMARII de faits de corruption en alléguant qu’il aurait monnayé son vote pour les Coupes du Monde 2018/2002 de la FIFA en contrepartie d’un investissement proposé par un consortium de sociétés américaines.
Le 20 Octobre 2010, la commission d’éthique de la FIFA saisie par Reynald TEMARII a prononcé une mesure de suspension provisoire de ce dernier sur la base des allégations du Sunday Times.
Dès le 04 Novembre à Londres, Reynald TEMARII par le biais de son conseil Géraldine LESIEUR, avocate au barreau de Paris, a déposé une plainte à l’encontre du journal pour diffamation et fabrication de preuves.
Ce jour, la Commission d’éthique de la FIFA a suspendu Reynald TEMARII pour une année à compter du 20 octobre 2010, pour infraction aux obligations de loyauté et de confidentialité ainsi qu’aux règles générales s’appliquant à tout officiel de la FIFA en vertu des articles 3 et 9 du code d’éthique de la FIFA.
Cette décision lui interdit l’exercice de toute fonction au sein de la Fédération Tahitienne de Football (FTF), de la Confédération Océanienne de Football (OFC) et de la FIFA.
Néanmoins cette décision écarte définitivement les soupçons graves de corruption, de rémunération, de conflits d’intérêts, de profits et d’acceptation de cadeaux et autres avantages à des fins personnelles, qui pesaient sur lui.
A l’occasion de la conférence de presse organisée par la FIFA, le Président de la commission, Claudio SULSER, a vivement dénoncé les manœuvres frauduleuses utilisées par la Sunday Times pour fabriquer la vidéo de 4 minutes 12 secondes, ce qui ne fait que confirmer la position de M. TEMARII qui a toujours indiqué qu’il était la victime d’un montage et d’une entreprise de falsification.
M. TEMARII entend former un recours contre la décision de suspension prise à son encontre, dans la mesure où celle-ci est fondée sur une infraction au code d’éthique en l’espèce le défaut de confidentialité pour laquelle il n’a jamais été entendu ni interrogé lors de ses deux auditions par la Commission d’Ethique de la FIFA.
Le 20 Octobre 2010, la commission d’éthique de la FIFA saisie par Reynald TEMARII a prononcé une mesure de suspension provisoire de ce dernier sur la base des allégations du Sunday Times.
Dès le 04 Novembre à Londres, Reynald TEMARII par le biais de son conseil Géraldine LESIEUR, avocate au barreau de Paris, a déposé une plainte à l’encontre du journal pour diffamation et fabrication de preuves.
Ce jour, la Commission d’éthique de la FIFA a suspendu Reynald TEMARII pour une année à compter du 20 octobre 2010, pour infraction aux obligations de loyauté et de confidentialité ainsi qu’aux règles générales s’appliquant à tout officiel de la FIFA en vertu des articles 3 et 9 du code d’éthique de la FIFA.
Cette décision lui interdit l’exercice de toute fonction au sein de la Fédération Tahitienne de Football (FTF), de la Confédération Océanienne de Football (OFC) et de la FIFA.
Néanmoins cette décision écarte définitivement les soupçons graves de corruption, de rémunération, de conflits d’intérêts, de profits et d’acceptation de cadeaux et autres avantages à des fins personnelles, qui pesaient sur lui.
A l’occasion de la conférence de presse organisée par la FIFA, le Président de la commission, Claudio SULSER, a vivement dénoncé les manœuvres frauduleuses utilisées par la Sunday Times pour fabriquer la vidéo de 4 minutes 12 secondes, ce qui ne fait que confirmer la position de M. TEMARII qui a toujours indiqué qu’il était la victime d’un montage et d’une entreprise de falsification.
M. TEMARII entend former un recours contre la décision de suspension prise à son encontre, dans la mesure où celle-ci est fondée sur une infraction au code d’éthique en l’espèce le défaut de confidentialité pour laquelle il n’a jamais été entendu ni interrogé lors de ses deux auditions par la Commission d’Ethique de la FIFA.
FIFA suspends 2 officials from World Cup voting
Claudio Sulser, chairman of the FIFA Ethics Committee quotes out of the code of ethics booklet during a press conference at the FIFA headquarters in Zurich, Switzerland, Thursday, Nov. 18, 2010. FIFA has suspended Amos Adamu and Reynald Temarii from the 2
ZURICH (AP) — FIFA suspended two executive committee members from voting for the 2018 and 2022 World Cup hosts on Thursday after completing a corruption investigation.
Soccer’s governing body also cleared Qatar and Spain-Portugal of vote-trading.
FIFA’s ethics panel banned Nigeria’s Amos Adamu from all soccer activity for three years for agreeing to take bribes from undercover reporters from the British Sunday Times who posed as lobbyists trying to buy votes.
Reynald Temarii of Tahiti, the president of Oceania’s confederation, was suspended for one year for breaching FIFA’s loyalty and confidentiality rules when he was secretly filmed in the undercover sting.
Four former FIFA executive committee members also were suspended based on allegations published by the newspaper.
“It is sad,” FIFA secretary general Jerome Valcke said. “It was not necessary what has happened. The way FIFA and the ethics committee has reacted shows how important it is to show things are under control.”
The paper had video showing Adamu requesting $800,000 to build four artificial soccer fields in Nigeria, and for the money to be paid to him directly.
Temarii was filmed appearing to ask for $2.3 million to fund a soccer academy in Auckland, New Zealand.
With Adamu and Temarii suspended, 22 FIFA ruling committee members — instead of 24 — will vote in the World Cup secret ballots on Dec. 2 in Zurich.
The 2018 bid involves England, Russia and the joint bids of Belgium-Holland and Spain-Portugal. The 2022 contest involves the United States, Australia, Japan, South Korea and Qatar.
FIFA secretary general Jerome Valcke said there was not enough time for appeals by Adamu and Temarii to overturn the ethics verdicts before the vote.
“There will only be 22 members for the vote,” Valcke said at a news conference.
Adamu said he was “profoundly disappointed” and would launch an appeal when FIFA provides reasons for the ruling.
“I am innocent of all the charges leveled against me by the ethics committee and I completely refute the decision they have made,” Adamu said in a statement.
Temarii’s lawyer, Geraldine Lesieur, said he had mixed emotions about the outcome, because “the most important thing for him was to be cleared of the corruption” allegations.
“We have trouble understanding” the decision, Lesieur told The Associated Press in a telephone interview. She acknowledged his appeal would not be completed before Dec. 2.
Lesieur called The Sunday Times “crooks, fabricators,” and said Temarii is suing the newspaper in a London court for defamation.
The poll will proceed with a full slate of nine bid candidates after FIFA’s ethics committee, led by chairman Claudio Sulser, found no evidence to prove the British newspaper’s claims that Qatar and Spain-Portugal broke rules by colluding to exchange votes.
“We didn’t find sufficient grounds to reach the conclusion that there was any collusion,” said Sulser, adding that the FIFA voters implicated gave written statements but were not questioned.
Qatar bid chief executive Hassan Al-Thawadi welcomed a ruling he said would end weeks of “rumors and hearsay.”
“We were always confident of this outcome because we have conducted ourselves throughout the campaign adhering to the highest ethical standards,” Al-Thawadi said in a statement.
Miguel Angel Lopez Garcia, the Iberian bid director general, said the FIFA decision was expected.
“It shows there was nothing there — I don’t know why or who wanted to throw garbage on our bid,” Lopez Garcia told The Associated Press in a phone interview.
The rulings were delivered after a monthlong investigation that FIFA President Sepp Blatter insisted should “bring back credibility to football.” Blatter will speak at a news conference on Friday after chairing an emergency session of his executive committee.
Sulser’s panel examined evidence and heard witnesses in a three-day session this week, using unedited videos and transcripts provided by the newspaper.
“The damage done to FIFA is very great,” Sulser said. “When one talks of FIFA there is generally a negative attitude out there. There is talk of corruption.”
Sulser also criticized the newspaper for “twisting the facts” by publishing edited interviews last month.
Four former FIFA executive members were suspended for a total of 12 years. They reportedly told reporters how to bribe FIFA officials and how much to pay.
Tunisian lawyer Slim Aloulou, who chairs FIFA’s disputes panel, received a two-year sanction. FIFA referees committee member Amadou Diakite of Mali and Ahongalu Fusimalohi from Tonga were suspended for three years, and Botswana’s Ismail Bhamjee got a four-year ban.
All can appeal the decisions.
All received fines of $10,000, except for Temarii who was fined $5,000.
Adamu, a former Nigeria sports minister, faces further sanctions from an anti-corruption investigation at home. Nigeria’s government has called his case “shocking and disturbing,” and said it would act if FIFA proved the allegations.
Adamu seems certain to be ousted from the FIFA executive body he joined in 2006 following another World Cup scandal. He succeeded Bhamjee, who resigned after being caught scalping match tickets at the tournament in Germany.
Adamu’s four-year FIFA term representing the Confederation of African Football expires next May, though his seat is up for election on Feb. 23 at the CAF assembly being held in Khartoum, Sudan.
Temarii also faces re-election to retain his FIFA seat. The 43-year-old former professional player was expected to seek another term as president of the Oceania confederation, which grants him status as a FIFA vice president. Temarii was mandated by Oceania to back Australia in 2022 bid voting.
Valcke said Thursday that Oceania officials have postponed the election that was to be held in January in Tahiti.
___
AP Sports Writer John Leicester contributed from Paris.
Soccer’s governing body also cleared Qatar and Spain-Portugal of vote-trading.
FIFA’s ethics panel banned Nigeria’s Amos Adamu from all soccer activity for three years for agreeing to take bribes from undercover reporters from the British Sunday Times who posed as lobbyists trying to buy votes.
Reynald Temarii of Tahiti, the president of Oceania’s confederation, was suspended for one year for breaching FIFA’s loyalty and confidentiality rules when he was secretly filmed in the undercover sting.
Four former FIFA executive committee members also were suspended based on allegations published by the newspaper.
“It is sad,” FIFA secretary general Jerome Valcke said. “It was not necessary what has happened. The way FIFA and the ethics committee has reacted shows how important it is to show things are under control.”
The paper had video showing Adamu requesting $800,000 to build four artificial soccer fields in Nigeria, and for the money to be paid to him directly.
Temarii was filmed appearing to ask for $2.3 million to fund a soccer academy in Auckland, New Zealand.
With Adamu and Temarii suspended, 22 FIFA ruling committee members — instead of 24 — will vote in the World Cup secret ballots on Dec. 2 in Zurich.
The 2018 bid involves England, Russia and the joint bids of Belgium-Holland and Spain-Portugal. The 2022 contest involves the United States, Australia, Japan, South Korea and Qatar.
FIFA secretary general Jerome Valcke said there was not enough time for appeals by Adamu and Temarii to overturn the ethics verdicts before the vote.
“There will only be 22 members for the vote,” Valcke said at a news conference.
Adamu said he was “profoundly disappointed” and would launch an appeal when FIFA provides reasons for the ruling.
“I am innocent of all the charges leveled against me by the ethics committee and I completely refute the decision they have made,” Adamu said in a statement.
Temarii’s lawyer, Geraldine Lesieur, said he had mixed emotions about the outcome, because “the most important thing for him was to be cleared of the corruption” allegations.
“We have trouble understanding” the decision, Lesieur told The Associated Press in a telephone interview. She acknowledged his appeal would not be completed before Dec. 2.
Lesieur called The Sunday Times “crooks, fabricators,” and said Temarii is suing the newspaper in a London court for defamation.
The poll will proceed with a full slate of nine bid candidates after FIFA’s ethics committee, led by chairman Claudio Sulser, found no evidence to prove the British newspaper’s claims that Qatar and Spain-Portugal broke rules by colluding to exchange votes.
“We didn’t find sufficient grounds to reach the conclusion that there was any collusion,” said Sulser, adding that the FIFA voters implicated gave written statements but were not questioned.
Qatar bid chief executive Hassan Al-Thawadi welcomed a ruling he said would end weeks of “rumors and hearsay.”
“We were always confident of this outcome because we have conducted ourselves throughout the campaign adhering to the highest ethical standards,” Al-Thawadi said in a statement.
Miguel Angel Lopez Garcia, the Iberian bid director general, said the FIFA decision was expected.
“It shows there was nothing there — I don’t know why or who wanted to throw garbage on our bid,” Lopez Garcia told The Associated Press in a phone interview.
The rulings were delivered after a monthlong investigation that FIFA President Sepp Blatter insisted should “bring back credibility to football.” Blatter will speak at a news conference on Friday after chairing an emergency session of his executive committee.
Sulser’s panel examined evidence and heard witnesses in a three-day session this week, using unedited videos and transcripts provided by the newspaper.
“The damage done to FIFA is very great,” Sulser said. “When one talks of FIFA there is generally a negative attitude out there. There is talk of corruption.”
Sulser also criticized the newspaper for “twisting the facts” by publishing edited interviews last month.
Four former FIFA executive members were suspended for a total of 12 years. They reportedly told reporters how to bribe FIFA officials and how much to pay.
Tunisian lawyer Slim Aloulou, who chairs FIFA’s disputes panel, received a two-year sanction. FIFA referees committee member Amadou Diakite of Mali and Ahongalu Fusimalohi from Tonga were suspended for three years, and Botswana’s Ismail Bhamjee got a four-year ban.
All can appeal the decisions.
All received fines of $10,000, except for Temarii who was fined $5,000.
Adamu, a former Nigeria sports minister, faces further sanctions from an anti-corruption investigation at home. Nigeria’s government has called his case “shocking and disturbing,” and said it would act if FIFA proved the allegations.
Adamu seems certain to be ousted from the FIFA executive body he joined in 2006 following another World Cup scandal. He succeeded Bhamjee, who resigned after being caught scalping match tickets at the tournament in Germany.
Adamu’s four-year FIFA term representing the Confederation of African Football expires next May, though his seat is up for election on Feb. 23 at the CAF assembly being held in Khartoum, Sudan.
Temarii also faces re-election to retain his FIFA seat. The 43-year-old former professional player was expected to seek another term as president of the Oceania confederation, which grants him status as a FIFA vice president. Temarii was mandated by Oceania to back Australia in 2022 bid voting.
Valcke said Thursday that Oceania officials have postponed the election that was to be held in January in Tahiti.
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AP Sports Writer John Leicester contributed from Paris.