Réunion du Comité des Finances Locales


Sous la co-présidence de M. Richard DIDIER, Haut-commissaire de la République, et du président de la Polynésie française, l’organe de gestion du Fonds Intercommunal de Péréquation (FIP), le Comité des Finances Locales, s’est réuni le 31 mars pour dresser le bilan de l’année 2010 du FIP et définir les orientations de son action pour 2011. Pour mémoire, ce fonds alimente à hauteur de 42 % le budget de fonctionnement des communes et de 60 % en investissement.

Un fonds qui a soutenu la croissance en 2010

Outre ses dotations libres d’emploi en fonctionnement et en investissement accordées pour 15,5 milliards Fcfp, le FIP a augmenté de 75 % par rapport à 2010 ses versements dédiés à des opérations d’investissement identifiées (2,9 milliards Fcfp), traduisant ainsi la volonté des communes de soutenir par leurs projets l’économie locale et d’améliorer la qualité des services publics rendus à la population.

Une baisse de 9,5 % des financements libres d’emploi pour les communes en 2011
La diminution de 11,8 % de la quote part versée par la Polynésie française conduit à la baisse des ressources du FIP et donc des communes de Polynésie française. Elles doivent ainsi faire face à une baisse importante des dotations libres d’emploi. Celles-ci atteindront près de 14 milliards Fcfp en 2011 comparativement aux 15,5 milliards Fcfp versés en 2009 et 2010, soit une baisse de 9,5 %.
Les membres du comité ont choisi de faire porter l’effort principalement sur les dotations d’investissement qui baisseront en moyenne de 51,15% par rapport à l’année 2010. Ils ont en effet décidé de limiter à 2,15 % la diminution des dotations en fonctionnement, afin de tenir compte de la forte rigidité des charges de fonctionnement, et notamment celles de personnel.

Contribuer à la relance économique en Polynésie française

Toutefois, le FIP maintient sa participation à l’investissement communal à travers la dotation territoriale pour l’investissement des communes issue de la réforme de la DGDE qui représente plus d’un milliard Fcfp supplémentaire par an.
A travers cette dotation et les autres ressources du fonds, les membres du Comité ont souhaité malgré ce contexte ne pas stopper l’investissement en Polynésie française en finançant des dépenses structurantes en matière environnementale (134 millions Fcfp), de constructions scolaires (474 millions Fcfp) et en vue d’assurer la protection des populations (20 millions Fcfp). Le comité a également décidé de mobiliser 150 millions pour le financement d’études afin de permettre aux communes de lancer des opérations de travaux dès le retour de la croissance économique et de ne pas briser la dynamique de l’investissement public polynésien.

En outre, il a accordé des financements permettant de réaliser des opérations déjà débutées.

Rédigé par communiqué haut-commissariat le Vendredi 1 Avril 2011 à 13:49 | Lu 702 fois