Aucune avancée n'a été annoncée mardi soir lors du comité de suivi des porteuses de prothèses PIP, qui a réuni deux chirurgiens plasticiens du territoire, le DPOS (département de planification et d’organisation des soins), deux radiologues, ainsi que des représentants de la CPS, du Conseil de l’ordre des médecins et enfin, des porteuses PIP.
La prise en charge des explantations à titre préventif n’a toujours pas été agréée par la CPS, qui attend encore l’avis du régime des salariés (RGS) et des non salariés (RNS). En revanche, le régime de solidarité territorial (RST) a d’ores et déjà dit non. Au cas où le conseil d’administration agréerait la prise en charge de ces explantations préventives pour les ressortissants du RNS et du RGS, la contribution de la Caisse n’excéderait pas les 50 000F, est-il précisé dans le compte-rendu de cette réunion.
En Nouvelle-Calédonie en revanche, la caisse de protection sociale (CAFAT) prend en charge à 70% les frais liés à l’explantation et au remplacement des prothèses lorsqu’elles ont été posées dans le cadre d’une chirurgie esthétique.
Mercredi soir, les porteuses polynésiennes ont rendez-vous à la CCISM à 17H30 pour la création de leur association. La réunion est ouverte à toutes les personnes concernées par le problème.
Les médecins estiment que les prothèses PIP sont rompues chez 10% des mille femmes polynésiennes qui en sont porteuses. 200 d’entre elles ont déjà fait retirer ces implants défectueux.
A l’heure actuelle, l’Allemagne, la République Tchèque, la Bolivie, la France, la Nouvelle Calédonie et la Polynésie française recommandent le retrait des implants PIP à titre préventif.
La prise en charge des explantations à titre préventif n’a toujours pas été agréée par la CPS, qui attend encore l’avis du régime des salariés (RGS) et des non salariés (RNS). En revanche, le régime de solidarité territorial (RST) a d’ores et déjà dit non. Au cas où le conseil d’administration agréerait la prise en charge de ces explantations préventives pour les ressortissants du RNS et du RGS, la contribution de la Caisse n’excéderait pas les 50 000F, est-il précisé dans le compte-rendu de cette réunion.
En Nouvelle-Calédonie en revanche, la caisse de protection sociale (CAFAT) prend en charge à 70% les frais liés à l’explantation et au remplacement des prothèses lorsqu’elles ont été posées dans le cadre d’une chirurgie esthétique.
Mercredi soir, les porteuses polynésiennes ont rendez-vous à la CCISM à 17H30 pour la création de leur association. La réunion est ouverte à toutes les personnes concernées par le problème.
Les médecins estiment que les prothèses PIP sont rompues chez 10% des mille femmes polynésiennes qui en sont porteuses. 200 d’entre elles ont déjà fait retirer ces implants défectueux.
A l’heure actuelle, l’Allemagne, la République Tchèque, la Bolivie, la France, la Nouvelle Calédonie et la Polynésie française recommandent le retrait des implants PIP à titre préventif.
Communiqué du ministère de la santé
Le comité de suivi des femmes porteuses de prothèses mammaires pré-remplies de gel de silicone fabriquées par la société POLY IMPLANT PROTHESE (P.I.P.) s’est réuni le mardi 10 janvier 2012.
A l’initiative de la Direction de la santé, il est constitué par les chirurgiens plasticiens, les représentants des radiologues libéraux, des personnes porteuses de prothèses mammaires, du contrôle médical de la CPS, les pharmaciens et les gérants des cliniques.
Le comité de suivi rappelle :
La personne porteuse d’une prothèse mammaire doit vérifier sur la carte de la prothèse (qui lui a été remise par leur chirurgien lors de la pose) :
1°) la société ayant fabriqué de la prothèse (société PIP ou autre)
2°) le type de prothèse (gel de silicone, hydrogel, sérum physiologique)
En l’absence de carte, elle doit contacter son chirurgien.
Si la carte indique que les prothèses mammaires ne sont pas de la société PIP. ou si les prothèses mammaires sont de la société PIP mais à base d’hydrogel ou de sérum physiologique, ces recommandations-ci ne s’appliquent pas. La personne suivra les préconisations du chirurgien faites lors de la pose de prothèses.
Si la carte indique qu’il s’agit de prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (P.I.P.) à base de gel de silicone, elle aura le soin :
1°) dans un premier temps, de s’adresser directement auprès d’un radiologue afin de réaliser une échographie mammaire et axillaire. La personne sera munie de la carte de la prothèse. Cette échographie est prise en charge en tiers–payant par la CPS à 70% (30% sont à la charge de la personne).
2°) dans un deuxième temps, de prendre RDV auprès d’un chirurgien plasticien. Au cours de la consultation et au vu des résultats de l’échographie, il lui indiquera la conduite à tenir.
À terme, toutes les prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (P.I.P.) à base de gel de silicone doivent être retirées :
- les prothèses rompues sont prises en charge au plus tôt ;
- les prothèses non rompues sont surveillées (par échographie et consultation tous les 6 mois) jusqu’au retrait.
La participation financière des retraits à titre préventif des prothèses PIP à base de gel de silicone sera précisée en fonction des décisions des conseils d’administration de chacun des régimes de la CPS.
Le département de planification et d’organisation des soins de la Direction de la Santé est à votre disposition pour répondre à toutes demandes d’informations par téléphone : 48 82 32 (ouverture du secrétariat du lundi au vendredi de 07h30/15h30) ou par mail : [email protected].
Charles TETARIA
A l’initiative de la Direction de la santé, il est constitué par les chirurgiens plasticiens, les représentants des radiologues libéraux, des personnes porteuses de prothèses mammaires, du contrôle médical de la CPS, les pharmaciens et les gérants des cliniques.
Le comité de suivi rappelle :
La personne porteuse d’une prothèse mammaire doit vérifier sur la carte de la prothèse (qui lui a été remise par leur chirurgien lors de la pose) :
1°) la société ayant fabriqué de la prothèse (société PIP ou autre)
2°) le type de prothèse (gel de silicone, hydrogel, sérum physiologique)
En l’absence de carte, elle doit contacter son chirurgien.
Si la carte indique que les prothèses mammaires ne sont pas de la société PIP. ou si les prothèses mammaires sont de la société PIP mais à base d’hydrogel ou de sérum physiologique, ces recommandations-ci ne s’appliquent pas. La personne suivra les préconisations du chirurgien faites lors de la pose de prothèses.
Si la carte indique qu’il s’agit de prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (P.I.P.) à base de gel de silicone, elle aura le soin :
1°) dans un premier temps, de s’adresser directement auprès d’un radiologue afin de réaliser une échographie mammaire et axillaire. La personne sera munie de la carte de la prothèse. Cette échographie est prise en charge en tiers–payant par la CPS à 70% (30% sont à la charge de la personne).
2°) dans un deuxième temps, de prendre RDV auprès d’un chirurgien plasticien. Au cours de la consultation et au vu des résultats de l’échographie, il lui indiquera la conduite à tenir.
À terme, toutes les prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (P.I.P.) à base de gel de silicone doivent être retirées :
- les prothèses rompues sont prises en charge au plus tôt ;
- les prothèses non rompues sont surveillées (par échographie et consultation tous les 6 mois) jusqu’au retrait.
La participation financière des retraits à titre préventif des prothèses PIP à base de gel de silicone sera précisée en fonction des décisions des conseils d’administration de chacun des régimes de la CPS.
Le département de planification et d’organisation des soins de la Direction de la Santé est à votre disposition pour répondre à toutes demandes d’informations par téléphone : 48 82 32 (ouverture du secrétariat du lundi au vendredi de 07h30/15h30) ou par mail : [email protected].
Charles TETARIA
