PARIS, 29 mars 2011 (AFP) - Le retrait du marché du médicament Celance utilisé dans la maladie de Parkinson, "à éviter" selon l'UFC-Que Choisir car responsable d'atteintes des valves cardiaques, est prévu à compter du 2 mai prochain.
Les laboratoires Lilly, en accord avec l'Afssaps, l'agence du médicament, en ont avisé médecins et pharmaciens en février. Ces derniers ont été appelés à ne plus commencer de traitement avec Celance.
Les patients ne doivent surtout pas arrêter brutalement leur traitement par pergolide (nom de la molécule de Celance) sans avis médical, précisent les courriers adressés aux professionnels disponibles sur le site de l'agence (www.afssaps.fr), qui soulignent les possibilités de traitements de substitution.
En mars 2007, les autorités de santé américaines ont annoncé le retrait des médicaments contenant du pergolide suite à des publications confirmant le risque de valvulopathies cardiaques (atteintes des valves cardiaques) chez des patients prenant ce traitement.
En France, l'usage de Celance, dérivé de l'ergot de seigle, a été restreint en 2005 aux échecs de traitement avec d'autres médicaments de même type dits "agonistes dopaminergiques", avec une échocardiographie de surveillance de l'état des valves cardiaques à faire régulièrement.
A l'époque, le nombre de patients exposés à ce médicament, sur le territoire français, était estimé à 32.500 depuis sa commercialisation en mars 2000.
"Début 2011, entre 500 et 1.200 patients étaient encore sous traitement avec Celance, ce qui représente moins de 0,5% des patients atteints de Parkinson en France", ont indiqué les laboratoires Lilly mardi à l'AFP.
Le changement de traitement doit s’accompagner d’une surveillance étroite du patient. En particulier, il est souhaitable de faire pratiquer une échocardiographie des patients si la dernière date de plus de six mois, note le laboratoire.
Un sticker apposé sur toutes les boîtes de Celance informe de cet arrêt de commercialisation, ajoute-t-il.
BC/jca/jpa
Les laboratoires Lilly, en accord avec l'Afssaps, l'agence du médicament, en ont avisé médecins et pharmaciens en février. Ces derniers ont été appelés à ne plus commencer de traitement avec Celance.
Les patients ne doivent surtout pas arrêter brutalement leur traitement par pergolide (nom de la molécule de Celance) sans avis médical, précisent les courriers adressés aux professionnels disponibles sur le site de l'agence (www.afssaps.fr), qui soulignent les possibilités de traitements de substitution.
En mars 2007, les autorités de santé américaines ont annoncé le retrait des médicaments contenant du pergolide suite à des publications confirmant le risque de valvulopathies cardiaques (atteintes des valves cardiaques) chez des patients prenant ce traitement.
En France, l'usage de Celance, dérivé de l'ergot de seigle, a été restreint en 2005 aux échecs de traitement avec d'autres médicaments de même type dits "agonistes dopaminergiques", avec une échocardiographie de surveillance de l'état des valves cardiaques à faire régulièrement.
A l'époque, le nombre de patients exposés à ce médicament, sur le territoire français, était estimé à 32.500 depuis sa commercialisation en mars 2000.
"Début 2011, entre 500 et 1.200 patients étaient encore sous traitement avec Celance, ce qui représente moins de 0,5% des patients atteints de Parkinson en France", ont indiqué les laboratoires Lilly mardi à l'AFP.
Le changement de traitement doit s’accompagner d’une surveillance étroite du patient. En particulier, il est souhaitable de faire pratiquer une échocardiographie des patients si la dernière date de plus de six mois, note le laboratoire.
Un sticker apposé sur toutes les boîtes de Celance informe de cet arrêt de commercialisation, ajoute-t-il.
BC/jca/jpa