Tahiti, le 15 février 2021 - Fin janvier, le Bougainville, navire de la marine nationale, a accueilli à son bord une équipe de scientifiques dans le cadre du projet Kivi Kuaka. Un programme de recherches étudiant les comportements migratoires des oiseaux afin d’anticiper les tsunamis et les cyclones.
Les oiseaux migrateurs sont très sensibles aux infrasons. À travers le projet Kivi Kuaka (référence aux noms polynésiens de deux oiseaux, le Courlis d’Alaska et le Barge Rousse), des scientifiques ont cherché à comprendre si les espèces de passage en Polynésie peuvent avertir des catastrophes naturelles.
C’est à bord du Bougainville, bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer de la marine nationale, que les chercheurs ont pu aller au plus près de ces oiseaux lanceurs d’alerte potentiels. Ils ont aussi pu profiter d’une baleinière bien utile pour franchir le récif dans les zones les moins accessibles qu’ils sont allés explorer. Déposés de motu en motu, ils ont ainsi approché les meilleurs sites pour capturer les oiseaux et leur installer des balises GPS. Les positions envoyées permettront d’étudier le lien entre leurs migrations et les évènements climatiques.
Les oiseaux migrateurs sont très sensibles aux infrasons. À travers le projet Kivi Kuaka (référence aux noms polynésiens de deux oiseaux, le Courlis d’Alaska et le Barge Rousse), des scientifiques ont cherché à comprendre si les espèces de passage en Polynésie peuvent avertir des catastrophes naturelles.
C’est à bord du Bougainville, bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer de la marine nationale, que les chercheurs ont pu aller au plus près de ces oiseaux lanceurs d’alerte potentiels. Ils ont aussi pu profiter d’une baleinière bien utile pour franchir le récif dans les zones les moins accessibles qu’ils sont allés explorer. Déposés de motu en motu, ils ont ainsi approché les meilleurs sites pour capturer les oiseaux et leur installer des balises GPS. Les positions envoyées permettront d’étudier le lien entre leurs migrations et les évènements climatiques.
“C’est un coté innovateur formidable” se réjouit Jean-Mathieu Rey, commandant de la zone Asie-Pacifique et des forces armées en Polynésie française. “On devrait continuer à s’engager, parce que c’est très enrichissant et passionnant”, ajoute Gabriel Isnard, commandant du Bougainville.
Les scientifiques ont maintenant hâte de récolter les données GPS pour aller plus loin dans la mission.
Les scientifiques ont maintenant hâte de récolter les données GPS pour aller plus loin dans la mission.