Retards et reports de séance à l'assemblée, Philip Schyle publie l'avis du Fetia Api, relatif au projet de "Loi Penchard"


Photo d'archive
Après avoir attendu 3/4 d'heure ce matin, le 1er VP de l'assemblée a finalement ouvert la séance à 09h45, pour la suspendre à nouveau jusqu'à 14h00. Ce nouveau retard se cumule avec un "retard au démarrage" de 2 heures hier matin ...
Compte tenu de son agenda (réunion de la commission des élus de la Dotation d'Equipement des territoires Ruraux, au Haut-Commissariat à 14h00), Philip Schyle a dut quitter la séance de l'APF.
Il a donc transmis à la presse l'avis du FETIA API relatif au projet de "Loi Penchard pôur publication: :

C O M M U N I Q U E

En 7 ans, depuis le statut de février 2004, c'est 3è réforme électorale qui est proposée à la Polynésie française. Elle n¹appellera aucun commentaire «technique» de la part du Fetia Api ; d'autant que ce projet de Loi préoccupe beaucoup plus les élus de l'assemblée que la population.

- Quelle est la finalité du projet ? : ramener la stabilité à l'assemblée ?
Mais, selon plusieurs observateurs que nous rejoignons sur ce point : "changer un système électoral ne suffit pas à sortir d'une instabilité politique" ...

L'une des conditions pour que la stabilité revienne est que les électeurs viennent voter : le seuil des 12,5% des inscrits pour passer au 2nd tour va dans ce sens. Or, la motivation et la confiance des électeurs ne semblent plus être au rendez-vous :
- Aucun projet de loi électorale ne mobilisera les électeurs ! C'est ce qui sera proposé (un programme et surtout la crédibilité des candidats) qui assura cette mobilisation !!
- la classe politique est discréditée, peut-être aussi hélas (!), LA politique d'une manière générale.

Pourquoi faut-il donc attendre que, demain, une nouvelle réforme électorale vienne stabiliser les élus de l'assemblée ?

Pourquoi, pour assurer la stabilité, faut-il attendre que Paris décide à notre place ?
- alors que nous sommes autonomes !
- alors que l'on se plaint déjà de ce que l'Etat veut nous imposer !
Peut-on se permettre d'attendre encore, tandis que le pays est plongé dans le marasme économique ?....

En définitive, la stabilité est d'abord : affaire de volonté politique ! affaire de volonté des élus que nous sommes aujourd'hui !

Pour ces raisons, le Fetia Api est «réservé» à l¹égard du projet de loi organique relatif à l'amélioration du fonctionnement des institutions de la Polynésie française.


Rédigé par communiqué FETIA API le Mercredi 13 Avril 2011 à 14:58 | Lu 478 fois